2. La création de « postes de présence virtuelle »

Selon la diplomatie américaine, un consulat virtuel pourrait effectuer 50 % des tâches assurées par un consulat « physiquement » implanté, à un coût bien moindre . Le coût est évalué à 7.800 euros (10.000 dollars) par poste. 33 consulats virtuels américains existent aujourd'hui, avec une perspective de 15 à 20 nouvelles créations d'ici un an. Ils constituent une représentation officielle du gouvernement américain.

Le potentiel de développement est important. Une possibilité d'ambassades virtuelles existe également dans certains pays, comme Andorre, les Seychelles, la Guinée Equatoriale où les Etats-Unis ne sont pas représentés.

Quels services proposent ces consulats virtuels ?

Ils sont tout d'abord animés, à distance, par un agent du département d'Etat américain situé dans l'ambassade du pays concerné, ou dans un consulat général d'une ville de plus grande importance. Comme le montrent les pages d'accueil des « consulats virtuels » de Gaza, dans les territoires palestiniens, ou de Tyumen, en Russie, la démarche reste encore perfectible. Elle repose cependant sur l'accent mis sur les relations bilatérales, et les différentes initiatives prises localement par les postes . Elle permet de tisser des liens avec les expatriés et la population locale, via e-mail ou grâce à un « chat ».

C'est à partir de ce « consulat virtuel » qu'il est possible de prévoir des rendez-vous physiques. De façon ponctuelle, une présence bien réelle se révèle obligatoire, pour délivrer des passeports ou inaugurer une manifestation.

Les consulats virtuels ont vocation à mettre en oeuvre à court terme de nouveaux services électroniques.

Le « poste de présence virtuel » à Gaza


Le « poste de présence virtuel » de Tyumen (Russie)

Les thèmes associés à ce dossier

Page mise à jour le

Partager cette page