CHAPITRE IER -

ORIENTATIONS ET MOYENS
DE LA POLITIQUE DE L'URBANISME

I. LES ORIENTATIONS BUDGÉTAIRES DE LA POLITIQUE DE L'URBANISME

Selon les informations communiquées à votre rapporteur pour avis, le soutien aux agences d'urbanisme, la réalisation de grandes opérations d'urbanisme, la politique foncière et la poursuite des études menées à l'échelon local constituent les grands axes de la politique de l'urbanisme dans le projet de loi de finances pour 1999.

Les agences d'urbanisme

Les 38 agences d'urbanisme qui réalisent des travaux prospectifs et des projets d'équipement ou d'aménagement urbain constituent un espace de concertation entre l'Etat, les collectivités locales, les chambres de commerce et les professionnels. L'Etat, qui leur accorde une subvention de 53 millions de francs (chapitre 65-23 article 40) leur donne pour objectif de :

- renforcer la planification territoriale en améliorant la cohérence des schémas directeurs et des documents de planification sectorielle tels que les plans de déplacement urbains, les programmes locaux de l'habitat ou les schémas d'aménagement et de gestion des eaux ;

- prendre en compte l'incidence de la mobilité urbaine sur le devenir des villes ;

- préparer les contrats de plan 2000-2006 et participer aux projets d'agglomération qui serviront de support aux " contrats d'agglomération " et aux " contrats de pays " ;

- préparer les contrats de villes pilotes dans les conditions prévues par le comité interministériel des villes du 30 juin 1998.

Les grandes opérations d'urbanisme

L'Etat verse également des subventions ou des dotations en capital à des établissements publics d'aménagement ou à des sociétés d'économie mixte au titre de grandes opérations nationales (chapitre 65-23 article 50). Les 50 millions de francs figurant, à ce titre, dans le projet de loi de finances pour 1999, sont essentiellement destinés à participer au financement de l'opération Euroméditerranée qui tend à requalifier un site au centre de Marseille. Ces crédits sont en hausse de près de 14 % par rapport à 1998, en 1999.

La politique foncière

Quinze millions de francs d'autorisations de programme (inscrits au chapitre 55-21 article 20) sont consacrés aux dépenses de gestion et d'entretien du patrimoine de l'Etat.

Désormais, le Gouvernement entend mettre en oeuvre une politique plus active de gestion du patrimoine foncier de l'Etat, notamment dans les villes nouvelles et sur des sites stratégiques. Dans ces zones, il est envisagé de " clarifier les règles de portage du foncier, l'Etat assurant le portage du foncier urbanisable à long terme, les établissements publics d'aménagement des villes nouvelles prenant en charge le foncier urbanisable à court et moyen terme ".

Les moyens des services déconcentrés

Les crédits destinés aux études locales (chapitre 57-30 article 40) -qui ne figurent pas dans l'agrégat urbanisme et aménagement foncier- s'élèvent à 33,804 millions de francs d'autorisations de programme pour 1999. Ils sont destinés à financer  :

- les " porter à connaissance " dans lesquels " la responsabilité de l'Etat est partagée avec celle des collectivités locales, notamment en matière de mobilité urbaine et les procédures de planification locale, en particulier dans les agglomérations où se manifeste un développement des schémas directeurs " ;

- la poursuite des études préalables à l'élaboration de six directives territoriales d'aménagement (DTA) ;

- la mise en oeuvre des lois " littoral " et " montagne " " qui requièrent le maintien d'une présence forte de l'Etat auprès des collectivités locales, en particulier en raison des risques contentieux ".

Votre rapporteur souhaiterait que les crédits figurant au chapitre 57-30, article 40 soient, à l'avenir, inclus dans l'agrégat consacré à l'urbanisme afin d'accroître la lisibilité du " bleu budgétaire " .

II. LA CRÉATION DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DE L'URBANISME, DE L'HABITAT ET DE LA CONSTRUCTION

Suivant les conclusions du rapport Santel, le Gouvernement a créé par décret du 6 mars 1998 une nouvelle direction générale dotée d'une organisation spécifique.

A. LES CONCLUSIONS DU RAPPORT SANTEL

En juillet 1997, M. Gilbert Santel a reçu du ministre de l'équipement, de la ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement et du secrétaire d'Etat chargé du logement une mission d'expertise visant notamment à créer, au sein du ministère de l'Equipement, " une direction générale regroupant les attributions actuelles de la direction de l'aménagement foncier et de l'urbanisme et celles de la direction de l'habitat et de la construction " 1( * ) . Dans son rapport, présenté à la fin de l'été 1997, M. Santel préconisait la création d'une direction générale de l'urbanisme et de la construction, chargée de :

- développer les synergies entre les politiques de l'habitat et les politiques urbaines ;

- renforcer les compétences du ministère, notamment en matière de politique foncière , de politique de la ville et de financement de l'aménagement ;

- favoriser une approche globale des problèmes urbains (articulation transports-développement urbain, écologie urbaine, logement et cadre de vie).

Le même document préconisait de faire figurer le terme d'urbanisme dans le nom même de la nouvelle direction générale en notant qu'il convenait d'entendre ce terme comme un synonyme de " culture, science et technique de la construction, de l'aménagement et du fonctionnement des agglomérations " et comme un concept qui " recouvre aussi bien les questions d'investissement, de fonctionnement, les infrastructures et les équipements, les services, l'habitat ou les transports et la gouvernance urbaine ". Les conclusions du rapport Santel ont été approuvées par le Gouvernement à l'automne 1997. Elles ont servi de base de travail aux rédacteurs du décret qui a fusionné, au printemps 1998, la Direction de l'habitat et de la construction (DHC) et la Direction de l'aménagement foncier et de l'urbanisme (DAFU), afin de créer la Direction générale de l'urbanisme, de l'habitat et de la construction (DGUHC).

B. LE DÉCRET DU 6 MARS 1998 FIXANT LES MISSIONS DE LA DGUHC

Le décret n° 98-141 du 6 mars 1998 modifiant le décret n° 85-659 du 2 juillet 1985 fixant l'organisation de l'administration centrale du ministère de l'équipement a déterminé les compétences de la Direction générale de l'urbanisme, de l'habitat et de la construction, qui est notamment chargée d'élaborer :

- les politiques de l'urbanisme, du logement et de la construction ;

- la politique de mise en valeur et d'aménagement des espaces notamment urbains, et les politiques urbaines et de l'habitat ;

- les règles relatives à l'occupation des sols ;

- les politiques relatives aux financements, aux aides publiques, à la fiscalité du logement et à la mise en oeuvre du droit au logement ;

- la politique technique de la construction ;

- la réglementation applicable aux organismes constructeurs de logements sociaux et à leur contrôle ;

- les interventions de l'Etat dans les opérations d'aménagement urbain et de politique foncière ;

- la tutelle des établissements publics relevant du code de l'urbanisme ;

- la mise en oeuvre de la politique de la ville en matière d'aménagement urbain et d'habitat ;

- les études prospectives d'aménagement de l'habitat.

C. L'ORGANISATION DE LA DGUHC

L'organisation interne de la DGUHC s'articule autour de trois services, de trois missions et de deux secrétariats prévus par plusieurs arrêtés du 23 avril 1998.

Les services

Le service du développement urbain et de l'habitat pilote " l'ensemble des politiques opérationnelles communes à l'urbanisme et au logement, depuis les financements, jusqu'au suivi des organismes constructeurs " 2( * ) , avec l'appui des services extérieurs.

Le service de la stratégie et de la législation " définit les politiques de moyen et de long termes " et " développe les instruments et les méthodes de la planification urbaine " pour contribuer à moderniser le droit de l'urbanisme et de l'habitat.

Le service de la qualité et des professions " pilote les politiques de qualité de la construction, d'ingénierie publique du ministère et les relations avec les professionnels de l'aménagement ".

Les missions

La mission de la mobilité urbaine constitue une " passerelle " avec les politiques de transport.

La mission de l'aménagement durable établit un lien avec le ministère de l'aménagement du territoire et de l'environnement afin de prendre en compte les problèmes d'environnement et l'objectif de développement durable.

La mission territoriale, constituée de neuf chargés de mission, constitue l'interface entre l'administration centrale et les services déconcentrés du ministère de l'équipement.

Les secrétariats

Le secrétariat général des grandes opérations d'urbanisme pilote et anime ces opérations d'aménagement en liaison avec les équipes des villes nouvelles.

Le secrétariat permanent du plan urbanisme et architecture travaille sur des programmes de recherche à vocation interministérielle.

L'effectif total de la nouvelle direction générale s'élève à 500 personnes, dont plus de la moitié appartiennent au cadre A de la fonction publique.

III. PRÉSENTATION DES CRÉDITS

A. POUR UNE PRÉSENTATION PLUS CLAIRE

A l'occasion de l'examen du projet de loi de finances pour 1996, Madame Josette Durrieu, avait, en sa qualité de rapporteur pour avis de votre commission des Affaires économiques, souligné le manque de clarté des documents budgétaires relatifs à l'urbanisme. Trois ans plus tard, son successeur constate que cette remarque est toujours d'actualité.

Le fascicule " urbanisme et services communs " qui existait jusqu'au projet de loi de finances pour 1998 a été scindé en deux nouveaux " bleus " : l'un est consacré aux " services communs " tandis que l'autre est intitulé " urbanisme et logement ". Cependant, certains crédits destinés à la politique de l'urbanisme figurent encore au fascicule " services communs ", ce qui constitue une première source de confusion, comme on le verra ci-dessous.

Au sein du fascicule " urbanisme et logement " lui même, existe un agrégat n° 5 intitulé " urbanisme et aménagement foncier " dont on pourrait croire qu'il regroupe l'ensemble des crédits de l'urbanisme figurant dans ce document. Tel n'est pas le cas puisque ces crédits sont, à cause de l'application de la nomenclature du budget civil de la Recherche et du développement (BCRD), répartis entre l'agrégat n° 5 précité et un agrégat n° 4, intitulé " recherche ". Ceci constitue une seconde source d'obscurité comptable.

Si l'on ajoute à cette présentation les modifications qui affectent l'ordonnancement des lignes budgétaires d'une année sur l'autre, (telles que des regroupements et des éclatements de chapitres), il s'avère très difficile d'apprécier un budget caractérisé par ce que votre rapporteur pour avis qualifiait, voici trois ans, de " mouvement perpétuel " des lignes comptables. Certes, les transformations du budget de l'urbanisme s'expliquent, pour partie, par l'évolution des compétences du ministère de l'équipement et notamment par le transfert de certaines d'entre elles au ministère de l'environnement (espaces protégés) puis au ministère de la culture (architecture) en 1995 et en 1996. Cependant, votre Commission des Affaires économiques souhaite vivement que le Gouvernement s'emploie à remédier à cette situation qui, en portant atteinte à la clarté des évolutions budgétaires, limite la portée de l'autorisation de dépenses que délivre le parlement à l'occasion du vote de la loi de finances .

B. ANALYSE DÉTAILLÉE

1. Crédits figurant au fascicule " services communs "

Le montant de ces crédits figure dans le tableau ci-après.

CRÉDITS DESTINÉS À L'URBANISME
FIGURANT AU FASCICULE " SERVICES COMMUNS "

 

Crédits de paiement (en francs)

 

Dotations 1998

Services votés

Mesures nouvelles

Total 1999

Titre III - Moyens des services

 
 
 
 

31-95-51

Architectes et paysagistes conseils

13.285.903

13.285.903

871.447

14.157.800

34-98-72

Architectes et paysagistes conseils (nouveau)

-

-

7.184.553

7.184.553

44-10-20

Villes nouvelles

15.846.890

15.846.890

+ 182.812

16.029.702

Les chapitres 31-95 et 34-98, dont le total s'élève à 21 millions de francs en crédits de paiement, permettent essentiellement de rémunérer les vacations effectuées dans les directions départementales de l'équipement par des architectes et des urbanistes-conseils . Chacune de ces vacations bimensuelles est facturée environ 2062 francs par jour. Leur coût total s'élève à 14 millions de francs au titre du chapitre 31-95, article 51, d'une part, et à 7 millions de francs au titre du chapitre 34-98, article 72 (nouveau), d'autre part.

Ils enregistrent, en apparence, une forte hausse qui s'explique par deux raisons. La première est technique. Jusqu'en 1998, les architectes et urbanistes conseils étaient en partie payés sur des crédits du titre V pour 4,196 millions de francs. Afin de donner à ces crédits une imputation comptable plus conforme à leur destination, ils ont été reversés dans le titre III (chapitre 34-98-72 nouveau précité). La seconde raison tient aux conséquences financières d'une décision juridictionnelle aux termes de laquelle les architectes et urbanistes conseils n'étant pas des prestataires de services, l'Etat doit acquitter les cotisations URSSAF correspondant à leur rémunération. Un surcoût de 3,86 millions de francs s'en est suivi pour l'Etat. Il explique l'augmentation de la dotation du chapitre 34-98 article 72 précité.

Enfin, les crédits de fonctionnement du secrétariat général des villes nouvelles (SGVN), organisme interministériel, enregistrent une légère hausse, atteignant 16 millions de francs. Votre rapporteur pour avis note que le secrétaire général des grandes opérations est également secrétaire général des villes nouvelles. Il s'interroge, dans ces conditions, sur la possibilité de rapprocher ces deux entités.

2. Crédits figurant dans l'agrégat n° 4 " Recherche "

A compter de 1999, le secrétariat du plan urbanisme et architecture, qui emploie environ 45 personnes exercera les compétences et disposera des moyens de financement de l'ancien plan urbanisme (704.618 francs) et de l'ancien plan architecture (2.217.251 francs). La dotation qui lui est consacrée (soit 2.921.869 francs) figure au chapitre 34-30 article 20. Elle ne varie pas par rapport à 1998.

Les crédits d'études de la DGUHC s'élèvent en 1998 à 49,6 millions de francs en crédits de paiement et à 52,8 millions de francs en autorisations de programme. En apparence, ces crédits enregistrent une forte hausse. En réalité, ils connaissent une légère décrue. La hausse, purement " optique ", provient de l'ajout aux crédits d'études de l'ancienne direction de l'habitat et de la construction des crédits d'études de l'ancienne direction de l'aménagement et de l'urbanisme.

PRESENTATION DES CREDITS DE L'AGREGAT "RECHERCHE" ( 04 ) EN RAPPORT AVEC L'URBANISME

en francs

Autorisations de programme

Crédits de paiement

Chapitre, article

Dotation 1998

Demandées pour 1999

Dotation 1998

Services votés

Mesures nouvelles

Total pour 1999

Titre III Moyens des services

 
 
 
 
 
 

34-30-20 Moyens spécifiques de fonctionnement et d'information, Secrétariat du plan urbanisme

 
 

2 217 251

2 217 251

704 618

2 921 869

Titre V Investissements exécutés par l'Etat

 
 
 
 
 
 

57-30-40 Construction, logement, habitat et urbanisme, études locales

19 000 000

52 804 000

20 850 000

23 272 000

26 402 000

49 674 000

57-30-10 Etudes générales

10 000 000

14 704 000

11 150 000

6 919 000

7 675 000

14 594 000

57-30-20 Plan urbanisme construction et architecture (recherche)

16 500 000

25 400 000

15 100 000

13 338 000

10 160 000

23 498 000

Titre VI Subventions d'investissement accordées par l'Etat

 
 
 
 
 
 

65-30-10 Plan urbanisme construction et architecture (recherche)

5 800 000

6 400 000

5 400 000

3 727 000

3 200 000

6 927 000

TOTAL GENERAL

51 300 000

99 308 000

52 500 000

47 256 000

48 141 618

97 614 869

source : " bleu " budgétaire

L'accroissement -évoqué plus haut- de 4,196 millions de francs des crédits destinés à payer les architectes et urbanistes conseils a été en partie gagé sur ces crédits d'étude qui enregistrent donc une légère baisse. La même remarque vaut pour les crédits d'étude visés à l'article 10 du même chapitre intitulé " études générales ", qui proviennent de la fusion des moyens de la DAU et de ceux de la DHC dont la réduction a, en partie, servi de gage au paiement des charges sociales des architectes et urbanistes conseils.

L'accroissement apparent des crédits de recherche du plan urbanisme construction et architecture (PUCA) à l'article 10 du même chapitre, qui atteignent 6,9 millions de francs, provient également de la fusion entre le plan urbanisme et le plan architecture. Le PUCA octroie des subventions à des organismes de recherche afin de réaliser des études (par exemple sur le logement de qualité à coût modéré, sur le stationnement résidentiel, sur les quartiers de gare ou sur le sport en ville).

3. Crédits figurant dans l'agrégat n° 5 " urbanisme "

Les crédits relatifs à l'aménagement foncier et à l'urbanisme (agrégat 05) figurant au fascicule budgétaire " urbanisme et logement " au titre du ministère de l'équipement, des transports et du logement s'élèvent à 155,2 millions de francs .

Ils se composent pour 150 millions de francs (soit 97 %) de dépenses en capital , et pour 5,2 millions de francs de dépenses ordinaires . Ces crédits se répartissent en quelques masses principales : 53 millions de francs sont destinés au financement des agences d'urbanisme, environ 42 millions de francs sont consacrés tant aux subventions aux opérations exceptionnelles qu'à la dotation globale d'équipement des villes nouvelles ; enfin, douze millions de francs sont alloués aux acquisitions foncières.

PRESENTATION DES CREDITS DESTINES A L'AMENAGEMENT FONCIER ET A L'URBANISME (Agrégat n° 5)

 

Autorisations de programme (en F)

Crédits de paiement (en F)

Chapitre, article

Dotation 1998

Demandées pour 1999

Dotation 1998

Services votés

Mesures nouvelles

Total pour 1999

Titre III Moyens des services

 
 
 
 
 
 

34-30-30 Fonctionnement spécifique (nouveau)

 
 
 
 

1 077 036

1 077 036

34-30-40 Edition et publication (nouveau)

 
 
 
 

3 738 402

3 738 402

Titre IV Interventions publiques, action économique,encouragements et intervention

 
 
 
 
 
 

44-30-40 Etablissements d'enseignement et de formation

 
 
 
 

428 568

428 568

Titre V Investissements exécutés par l'Etat

 
 
 
 
 
 

55-21-20 Acquisitions foncières

14 951 000

15 000 000

 

7 500 000

4 500 000

12 000 000

Titre VI Subventions d'investissement accordées par l'Etat

 
 
 
 
 
 

65-06 Dotation globale d'équipement des agglomérations nouvelles(nouveau)

 
 
 
 
 
 

10 Agglomérations nouvelles

35 000 000

 

42 171 000

26 550 000

 

26 550 000

20 Dotation de construction des collèges

10 000 000

 

18 885 000

9 600 000

 

9 600 000

30 Dotation de construction des lycées

7 000 000

 

13 944 000

5 960 000

 

5 960 000

65-23-20 Expérimentations et innovations urbaines et architecturales

1 064 000

1 000 000

1 157 000

700 000

300 000

1 000 000

65-23-40 Agences d'urbanisme

53 000 000

53 000 000

53 000 000

 

53 000 000

53 000 000

65-23-50 Action foncière et aménagement urbain, opérations exceptionnelles

43 936 000

50 000 000

37 203 000

26 910 000

15 000 000

41 910 000

 
 
 
 
 
 
 

TOTAL GENERAL

164 951 000

119 000 000

166 360 000

77 220 000

78 044 006

155 264 006

source : " bleu " budgétaire

Les crédits de fonctionnement du chapitre 34-30, article 30 sont destinés à payer des actions de formation des agents de l'Etat et de professionnels. A l'instar des autres moyens de fonctionnement du ministère de l'équipement, ils diminuent de 2 % environ. Quant aux crédits de l'article 40 du même chapitre, qui sont destinés à des dépenses d'édition, ils restent stables en francs courants, ce qui implique une légère baisse en francs constants.

La baisse enregistrée par la dotation globale des agglomérations nouvelles se traduit au chapitre 65-06, articles 10 à 30, tant en autorisations de programme (qui sont supprimées) qu'en crédits de paiement. Cette réduction était prévue depuis 1993. En effet, la DGE des agglomérations nouvelles, qui a été créée en 1983, pour cinq ans, a été reconduite en 1988 et 1993. Cette dotation n'étant pas renouvelée après 1998, les agglomérations nouvelles seront désormais régies par le droit commun de la DGE. Celui-ci ne prévoit pas que les communes reçoivent de dotation spécifique au titre des collèges et des lycées. Afin d'atténuer l'incidence de cette suppression pour les agglomérations nouvelles, le chapitre 65-01 a été ouvert au titre des charges communes du ministère de l'économie et des Finances. Il permet de verser des aides spécifiques aux syndicats d'agglomérations nouvelles les plus endettés, tant au titre de leur budget de fonctionnement qu'en ce qui concerne le remboursement du différé d'amortissement des emprunts souscrits.

Les crédits consacrés aux expérimentations pré-opérationnelles du plan urbanisme 3( * ) (chapitre 65-23 article 20) subissent une réduction de près de 14 %), ils atteignent 1 million de francs en autorisations de programme et en crédits de paiement.

En revanche, les crédits consacrés aux agences d'urbanismes sont maintenus au niveau de 53 millions de francs en autorisations de programme comme en crédits de paiement, ce qui tranche avec le mouvement continu de baisse qu'ils avaient enregistré au cours des derniers exercices.

Les crédits du chapitre 65-23, article 5 sont destinés à octroyer des subventions à des opérations exceptionnelles. Ils croissent de 13 % environ en autorisations de programme et en crédits de paiement et atteignent respectivement 50 et 42 millions de francs. L'essentiel de ces crédits est mobilisé au titre de l'opération " Euroméditerrannée " qui est menée à Marseille.

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