N° 3898

N° 741

ASSEMBLÉE NATIONALE

SÉNAT

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

QUATORZIÈME LÉGISLATURE

SESSION ORDINAIRE 2015 - 2016

Enregistré à la présidence de l'Assemblée nationale

Enregistré à la présidence du Sénat

le mercredi 29 juin 2016

le mercredi 29 juin 2016

RAPPORT

au nom de

L'OFFICE PARLEMENTAIRE D'ÉVALUATION

DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES

sur

LES MALADIES À TRANSMISSION VECTORIELLE

PAR

M. Jean-Yves LE DÉAUT, député, M. Bruno SIDO, M. Roland COURTEAU et M. François COMMEINHES, sénateurs

Compte rendu de l'audition publique du 7 avril 2016

et de la présentation des conclusions du 28 juin 2016

Déposé sur le Bureau de l'Assemblée nationale

par M. Jean-Yves LE DÉAUT,

Président de l'Office

Déposé sur le Bureau du Sénat

par M. Bruno SIDO,

Premier Vice-président de l'Office

ACCUEIL

M. Roland Courteau, sénateur, vice-président de l'OPECST

Mesdames et Messieurs, durant des années, dans des régions comme la mienne - qui ne se situe pas, comme vous l'aurez deviné à mon accent, au nord de la France -, nous avons cruellement souffert de ces petits vampires familiers que sont les moustiques car même les lotions citronnées de mon enfance restaient inefficaces. Jusqu'au jour où certains produits comme le dichlorodiphényltrichloroéthane (DDT), autrement dit le dispensateur de la diffusion du tourisme, firent oublier aux vacanciers l'existence de ces insectes aux piqûres importunes.

Depuis quelques années, chacun a pu percevoir, à ses dépens, le retour en force des moustiques. Plus récemment, en de nombreux autres lieux également, on a commencé à redouter non plus une simple démangeaison mais de véritables maladies transmises par lesdits insectes, qualifiés à juste titre de vecteurs, en raison de telle ou telle affection qu'ils colportent d'un individu malade à un individu sain.

Ce nouveau contexte, a conduit à reposer aux fenêtres les moustiquaires ôtées il y a bien longtemps. Au-delà de ce réflexe de conservation et grâce à la vigilance du sénateur François Commeinhes, maire de Sète et membre, comme moi, de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, le Bureau de l'OPECST a jugé indispensable de nous charger d'organiser la présente audition publique afin de faire le point sur les maladies à transmission vectorielle.

En effet, il est nécessaire d'approfondir cette difficile question des maladies, plus ou moins graves ou invalidantes, que sont le paludisme, la dengue, le chikungunya, les fièvres jaunes, West Nile ou celle de la vallée du Rift, la leishmaniose... et de se pencher sur l'identité et les caractéristiques des insectes vecteurs : les tiques pour la borréliose, les phlébotomes pour les leishmanioses, les anophèles pour le paludisme, le moustique aedes albopictus pour la dengue et le chikungunya et, plus récemment, pour le virus Zika dont plus de un million et demie de personnes souffrent. La France métropolitaine et d'outre-mer est particulièrement concernée par ces transmissions qui prennent souvent la forme d'épidémies.

C'est pourquoi, à l'appel de l'OPECST, tant de personnalités éminentes rassemblées aujourd'hui ont accepté de partager leur savoir et de communiquer leur expérience devant un problème mondial.

Ont donc été sollicités non seulement des médecins, des vétérinaires, des pharmaciens, des biologistes, des entomologistes, des infectiologues, des parasitologues, des épidémiologistes, des spécialistes des pathologies tropicales, mais encore des toxicologues, des virologistes, des généticiens, des ingénieurs spécialistes de la lutte antivectorielle ou des biocides, des acteurs de l'élaboration de la politique vaccinale ou de plans santé-environnement comme d'actions de démoustication, des anthropologues et également des élus, comme le maire de La Grande-Motte.

Au nom du Président de l'OPECST, le député Jean-Yves Le Déaut, qui nous rejoindra dans quelques instants, et au nom du sénateur Bruno Sido, Premier vice-président, je tiens à remercier vivement tous les intervenants et les prie, pour la qualité de nos échanges, de bien vouloir condenser leurs propos, qui sont diffusés en vidéo et seront repris, ainsi que les diapositives associées, dans un compte rendu publié par l'Office.

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