CHAPITRE IV

L'AIDE AU DÉPART ET L'INDEMNISATION

Les crédits relatifs à l'aide au départ s'élèvent à 16,84 milliards de francs en diminution de 21,3 % par rapport à 1998. Ils représentent 10,4 % de l'ensemble des dépenses de ce budget.

Ces mesures sont destinées à apporter des revenus de remplacement et concernent trois domaines:

- l'encouragement au départ en préretraite des salariés dans le cadre de plans sociaux ;

- l'indemnisation, par l'intermédiaire du Fonds de solidarité, des chômeurs en fin de droits ;

- le financement au profit des régimes complémentaires de l'abaissement de l'âge de la retraite à 60 ans.

A. LES DÉPENSES DE PRERETRAITE

Evolution des crédits

(en millions de francs)

 

1998

1999

1999/1998

Les " préretraites " du FNE

8.302,7

4.844

- 41,7 %

Les " préretraites " progressives

3.076,3

1.998

- 35,1 %

Mesures particulières

1.163,1

865,9

- 25,5 %

TOTAL

12.542,1

7.707,9

- 38,5 %



La contribution de l'Etat au financement des préretraites baisse de 4,5 milliards de francs, passant de 11,3 milliards de francs à 6,8 milliards de francs en 1999. Cette diminution de 38,5 % représente une économie de 4,83 milliards de francs.

Les préretraites FNE mises en place dans le cadre de plans sociaux, à compter de 57 ans sont cofinancées par l'Etat et les entreprises. La diminution des crédits est due à la diminution du nombre d'entrées (18.000 contre 20.000 ). Selon les informations communiquées à votre rapporteur, cette réduction tient compte " d'une part d'un objectif de maîtrise des mesures d'âge ainsi que de la priorité donnée aux reclassements internes et notamment à l'aide à la réduction du temps de travail, d'autre part d'une contribution plus importante des entreprises qui bénéficient de mesures pour les salariés âgés ".

Les préretraites progressives : cofinancées par l'Etat et l'employeur, elles visent à favoriser le passage à mi-temps des salariés âgés d'au moins 55 ans afin d'éviter des licenciements ou permettre des embauches. Outre leur salaire d'activité versé par leur employeur, les salariés concernés perçoivent une allocation de préretraite progressive prise en charge par l'Etat.

En 1999, le nombre de bénéficiaires devrait diminuer passant de 20.000 à 18.000 7( * ) et représenter une dépense évaluée par l'Etat à 1.998 millions de francs.

Les mesures particulières : il s'agit essentiellement des conventions de la sidérurgie en voie d'extinction progressive depuis 1991. Le montant des crédits demandés pour 1999 est de 865,9 millions de francs en diminution de 25,5 %.

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