3. L'association pour la formation professionnelle des adultes

La subvention de fonctionnement de l'AFPA est, pour 1998, en progression de 0,31 %, passant de 3.991,43 millions de francs à 4004,03 millions de francs. Cette progression s'explique uniquement par la prise en charge du centre de formation Yves Bodiguel, jusqu'à présent subventionné sur un autre chapitre budgétaire.

Avec les crédits de paiement, 294,4 millions de francs, la dotation globale s'élève à 4.298,43 millions de francs, en augmentation de 9,5 %. Vos rapporteurs se félicitent de ce que le Gouvernement ait admis l'importance des investissements pour moderniser ou maintenir en état les outils pédagogiques et de formation, permettant ainsi à l'AFPA de satisfaire à l'exigence permanente de mise à jour des formations. Encore faut-il espérer que ces crédits ne subissent pas d'annulation en cours d'année, comme cela a été le cas cette année.

En application du contrat de progrès signé avec l'Etat en 1994, l'AFPA a poursuivi la réalisation de ses deux objectifs : augmenter le nombre de ses prestations et se réformer tant en ce qui concerne son organisation que ses règles et ses modalités de fonctionnement. L'Etat, de son côté, s'engageait à définir ses propres objectifs en matière de commande publique et à garantir l'apport des ressources nécessaires à l'association pour remplir ses objectifs.

Cela n'a pas été le cas cette année puisque les crédits d'investissement ont été diminués de 30 millions de francs. Néanmoins, ce contrat de progrès a permis à l'AFPA de se réformer efficacement, de s'ouvrir sur l'extérieur et de constituer désormais un pôle de référence dans le domaine de la formation.

L'activité formation est en hausse constante et le résultat net en 1996 a été de 140 millions de francs. Par ailleurs, l'Etat n'assurant plus qu'une partie des investissements, l'AFPA a dû assurer elle-même le complément, ce qui l'a conduite à s'ouvrir davantage sur l'extérieur. 1996 a vu la signature d'un accord paritaire, favorisant tout à la fois le dialogue social et une plus grande maîtrise de la masse salariale, une première certification des comptes (avec réserves cependant) et la mise en oeuvre d'une comptabilité analytique.

En 1997, le résultat net sera sans doute inférieur à celui de 1997, notamment parce que l'association n'a pu atteindre ses objectifs en matière d'offre de formation aux entreprises.

Des progrès restent encore à réaliser, pour favoriser l'ouverture vers l'extérieur de l'association, réexaminer la question des investissements, préciser sa nature et son statut, voire disposer d'outils réglementaires mieux adaptés. Ce sera l'objet du nouveau contrat de progrès (1999-2004) sur lequel le ministère et l'AFPA commencent à travailler.

Les thèmes associés à ce dossier

Page mise à jour le

Partager cette page