CHAPITRE TROIS

LES PERSONNELS DE LA RECHERCHE

I. LA PRIORITÉ DONNÉE À L'EMPLOI SCIENTIFIQUE...

Le projet de budget pour 1998 comporte plusieurs mesures favorables à l'emploi scientifique :

- le nombre des allocations de recherche est accru, afin de permettre le recrutement de 3.700 allocataires à la rentrée de 1997, après 3.400 à la rentrée 1996 (+ 300), puis de 3.800 allocataires à la rentrée 1998 ;

- 100 nouvelles bourses de conventions industrielles de formation par la recherche (CIFRE) sont prévues pour 1998, soit un total de 800 ;

- une incitation au développement des stages en entreprises pour la préparation du diplôme de recherche technologique (DRT) est mise en place : 100 DRT seront financés en 1998 ;

- une provision de 50 millions de francs est prévue, de manière à financer un dispositif d'accueil des post-doctorants en entreprises et dans les établissements publics de recherche.

Mais, surtout, le projet de budget prévoit la création de près de 600 emplois :

400 emplois de chercheurs dans les EPST,

197 emplois de personnels ingénieurs, techniciens et administratifs (ITA) dans ces établissements, la moitié portant sur les corps d'ingénieurs, l'autre moitié sur les corps de techniciens.

Ces créations assureront en 1998 un taux de renouvellement des personnels chercheurs de 4 %, et des personnels ITA de 3 %, pour l'ensemble des établissements.

En outre, 42 emplois sur ces 600 (21 emplois de chercheurs et 21 d'ITA) ne sont pas affectés à des établissements, mais sont destinés à soutenir les efforts de rapprochement des différents organismes.

Le tableau ci-dessous précise les créations d'emplois en 1998.

L'accroissement des taux de renouvellement des personnels est un point positif, au regard du vieillissement des équipes de chercheurs, même s'il sera juste suffisant pour compenser l'effet des départs en retraite.

Ainsi, au CNRS, 40 % des chercheurs ont plus de 50 ans, si bien que les départs à la retraite seront massifs d'ici une dizaine d'années. Seule une politique de recrutements stables, à long terme, garantira la qualité de la recherche française, ainsi que la bonne insertion des jeunes chercheurs au sein des laboratoires.

Le tableau ci-après détaille les perspectives de départ à la retraite jusqu'en 2004 :

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