État civil :
Né le 3 janvier 1816
Décédé le 21 décembre 1888
Profession :
Avocat
Département :
Isère
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 30 janvier 1876
Elu le 5 janvier 1879
Fin de mandat le 4 janvier 1888 ( Ne se représente pas )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

EYMARD-DUVERNAY (JOSEPH-MARIE-MI CHEL-HENRI-ADOLPHE), représentant en 1871, et sénateur de 1876 à 1888, né à Grenoble (Isère) le 3 janvier 1816, mort à la Tronche (Isère) le 21 décembre 1888, suivit la carrière du barreau. Conseiller général de l'Isère de 1848 à 1852, il se présenta, le 24 mai 1869, comme candidat de l'opposition dans la 1re circonscription de l'Isère; mais il échoua avec 11,848 voix, contre 13,300 au candidat officiel, M. Vendre, élu. Aux élections du 8 février 1871, le département de l'Isère l'envoya à l'Assemblée nationale, le 3° sur 12, avec 62,260 voix sur 92,816 votants et 162,174 inscrits; il rentra également au conseil général de l'Isère en octobre suivant, comme représentant du canton de Monestier-de-Clermont. A l'Assemblée, il siégea à la gauche républicaine et vota pour la paix, contre l'abrogation des lois d'exil, contre les pétitions des évêques, contre le pouvoir constituant de l'Assemblée, pour le retour de l'Assemblée à Paris, pour le message du 13 novembre 1872. Il déposa un projet de loi fixant la dissolution de l'Assemblée au mois de février 1873, et s'associa à toutes les manifestations de la gauche républicaine contre l'ordre du jour Ernoul, contre la démission de M. Thiers, contre la circulaire Pascal, contre l'arrêté sur les enterrements civils, contre la prorogation des pouvoirs du Maréchal, contre le maintien de l'état de siège, contre la loi des maires, contre le ministère de Broglie, pour l'amendement La Fayette, pour la proposition Casimir Périer, pour la dissolution de l'Assemblée, pour la proposition du centre gauche, pour l'amendement Wallon, pour l'amendement Pascal, pour les lois constitutionnelles.

Le 30 janvier 1876, il fut élu sénateur de l'Isère, par 396 voix sur 657 votants: il combattit le ministère de Fourtou et vota contre la dissolution de la Chambre, après l'acte du 16 mai. Son mandat lui fut renouvelé, le 5 janvier 1879, par 371 voix sur 642 votants. Il déposa en 1880, au cours du débat sur l'enseignement supérieur, après la discussion générale, un contre-projet tendant à introduire la liberté dans le sein même de l'Université, par la création des cours libres et volontaires, et portant, qu'en dehors des établissements de l'Etat, il ne pourrait y avoir que des cours isolés régis par l'article 3 de la loi de 1875, ou des internats, destinés à préparer aux examens qui ont lieu devant les Facultés. Ce contre-projet fut combattu par M. Jules Ferry, ministre de l'instruction publique, et rejeté. M. Eymard-Duvernay s'abstint sur le projet de loi. En 1881, il déposa également un contre-projet d'une certaine importance, au cours de la discussion sur la réforme de la magistrature; il eut le même sort que le précédent. M. Eymard-Duvernay soutint les ministères républicains qui se succéderent, et vota, en juin 1886, l'expulsion des princes. Il ne se représenta, pas au renouvellement triennal de 1888.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Joseph EYMARD-DUVERNAY

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