4. Des insuffisances statistiques évidentes

Lors de ses travaux préparatoires, la Commission a constaté des lacunes importantes en ce qui concerne l'information statistique disponible. Ainsi, personne n'est capable de dire précisément le volume des importations de fruits et légumes qui entre dans l'Union européenne.

Par ailleurs, au cours de son enquête, qui porte sur les campagnes 1990/1991 et 1992/1993, la Cour des comptes européenne a relevé " des insuffisances dans les contrôles et la gestion des opérations de retrait en France, en Italie et en Grèce entraînant des paiements injustifiés ". Selon elle, la plupart des groupements de producteurs sont loin de remplir le rôle qui leur a été assigné par Bruxelles. " Le système d'inspection et d'approbation par les autorités nationales devrait être fortement renforcé " , a souligné la Cour. " Il est nécessaire d'assurer un suivi régulier et substantiel des opérations des groupements afin que ceux-ci puissent s'acquitter correctement de la gestion des marchés qui leur incombe " .

En France, la Cour a mis en avant le fait que les organisations de producteurs ne disposaient pas d'un fonds d'intervention propre pour assurer le financement des opérations de retrait. " Les organisations de producteurs ne procèdent pas au dédommagement de leurs adhérents avant d'avoir été payées par l'Office National Interprofessionnel des Fruits et Légumes et de l'Horticulture" , a constaté la Cour.

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