C. LES RENCONTRES ET ÉVÉNEMENTS AUXQUELS A PARTICIPÉ LA DÉLÉGATION FRANÇAISE À STRASBOURG

1. Un dîner de travail avec la représentante permanente de la France auprès du Conseil de l'Europe

Mme Marie Fontanel, représentante permanente de la France auprès du Conseil de l'Europe, a reçu la délégation française, le dimanche 26 septembre 2021, pour un dîner de travail.

Étaient présents à ce dîner, outre Mme Nicole Trisse (Moselle - La République en Marche), présidente de la délégation française, MM. Bertrand Bouyx (Calvados - La République en Marche), Dimitri Houbron (Nord - Agir Ensemble), Mme Martine Leguille-Balloy (Vendée - La République en Marche), MM. Jacques Maire (Hauts-de-Seine - La République en Marche), Didier Marie (Seine-Maritime - Socialiste, Écologiste et Républicain), Mme Isabelle Rauch (Moselle - La République en Marche), M. Frédéric Reiss (Bas-Rhin - Les Républicains), Mmes Liliana Tanguy (Finistère - La République en Marche) et Martine Wonner (Bas-Rhin - NI).

Différents sujets y ont été abordés, à commencer par l'ordre du jour de la session d'automne de l'APCE.

Les différents rapporteurs appelés à présenter un rapport en séance plénière, à savoir Mme Nicole Trisse et M. Jacques Maire s'agissant de la réforme du Règlement et du rapport d'activité du Bureau, ou en commission, tel M. Bertrand Bouyx, concernant son rapport sur l'observatoire de l'enseignement de l'histoire en Europe, ont exposé leurs conclusions et fait part des principaux points de leurs travaux.

De même, les participants à certaines missions d'observation ou d'évaluation de récentes élections, en l'occurrence intervenues en Moldavie et en Russie, ont-ils pu présenter leur analyse personnelle du déroulement de ces scrutins.

Enfin, les échanges ont aussi porté sur certains débats d'importance particulière, tel l'avis à donner sur le second protocole additionnel à la convention sur la cybercriminalité, relatif au renforcement de la coopération et de la divulgation de preuves électroniques, ou encore le débat concernant l'ancrage du droit à un environnement sain dans les standards juridiques européens.

2. L'entretien de la présidente de la délégation avec son homologue de la délégation de l'État d'Israël

Mercredi 29 septembre, Mme Nicole Trisse (Moselle - La République en Marche), présidente de la délégation française, a reçu à sa demande Mme Emilie Haya Moatti, nouvelle présidente de la délégation de l'État d'Israël. Bien que ce pays ne possède pas le statut d'observateur du Conseil de l'Europe, la Knesset a obtenu un statut d'observateur ad hoc en 1957, officialisé par l'APCE en 1961.

Aux termes des articles 48 et 63 du Règlement, ce statut permet aux délégations de siéger à l'Assemblée parlementaire sans droit de vote. Leurs membres peuvent prendre la parole durant les séances et réunions de commissions ou sous-commissions.

Différents sujets ont été abordés lors de la conversation, notamment les stratégies vaccinales retenues en Israël et en France, le contexte politique né du dernier renouvellement de la Knesset et de l'accession de M. Naftali Bennett à la charge de Premier ministre, les incidences de la crise sanitaire liée au coronavirus sur les écoles et les systèmes d'enseignement respectifs des deux États, ainsi que la place des femmes dans la vie politique de chacun des pays.

A également été évoquée la perspective de la commémoration de la Shoah, le 27 janvier 2022, à l'occasion de laquelle un rapport sur la lutte contre l'antisémitisme devrait être examiné en séance plénière par l'Assemblée parlementaire.

3. L'accueil, sur le parvis du Palais de l'Europe, de la petite Amal, symbole des enfants réfugiés syriens

Jeudi 30 septembre, Mme Nicole Trisse (Moselle - La République en Marche), présidente de la délégation française, et M. Jacques Maire (Hauts-de-Seine - La République en Marche), président du groupe ADLE, ont participé à l'accueil de la marionnette de la petite Amal par le Président de l'APCE, Rik Daems, la Secrétaire générale du Conseil de l'Europe, Marija Pejèinoviæ Buriæ, et des élèves de la ville. Cette marionnette animée de 3,5 mètres de haut représente une fillette syrienne réfugiée de 9 ans traversant l'Europe à pied et vise à sensibiliser l'opinion publique sur la situation des enfants réfugiés.

Son étape à Strasbourg est l'une des étapes de « La Marche », voyage de quelque 8 000 kilomètres de la frontière syrienne jusqu'au Royaume-Uni, ponctué d'arrêts dans des villes et villages le long d'un parcours conçu comme un « festival itinérant d'art et d'espoir en faveur des réfugiés ». La petite Amal a ainsi jusqu'à présent traversé la Turquie, la Grèce et l'Italie, où elle a rencontré le Pape François au Vatican.

Après avoir remonté l'allée principale menant au Palais de l'Europe, la petite Amal a échangé des présents avec les enfants et fait l'objet de discours de bienvenue attirant, par la même occasion, l'attention sur l'expérience des enfants réfugiés partout dans le monde et visant aussi à mettre en lumière les travaux du Conseil de l'Europe pour protéger les droits des enfants réfugiés et migrants.

La marionnette petite Amal et « La Marche » sont la concrétisation d'un projet de la Handspring Puppet Company d'Afrique du Sud et du Théâtre Good Chance , qui travaille avec des réfugiés depuis 2015.

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