IV. ÉCHANGES ENTRE DIVERSES PERSONNALITÉS ET L'ASSEMBLÉE

A. DISCOURS DE M. NICOS ANASTASIADES, PRÉSIDENT DE CHYPRE

Dans son discours, M. Nicos Anastasiades a commencé par rappeler le rôle de la Cour européenne des droits de l'Homme, gardienne de la Convention et des droits qui y sont associés, et par saluer l'Assemblée parlementaire pour son rôle unique comme plateforme de dialogue où se retrouvent les représentants de 47 États membres.

Il a ensuite salué l'opération « Ni haine, ni peur », initiée par le président Agramunt. Il a plaidé pour un dialogue créatif avec les citoyens dans le cadre d'une société où le droit prime.

Enfin, il a évoqué la situation à Chypre et les discussions actuelles pour parvenir à une résolution globale du conflit. Pour cela serait créée une Fédération bizonale et bicommunautaire, garantissant l'égalité politique des deux communautés. Les prérogatives des États constitutifs de la Fédération seraient garanties et aucune partie de l'île ne pourrait faire sécession. Dans ce cadre, il affirme que les garanties militaires et les droits d'intervention de pays tiers ne se justifient plus : il souhaite donc que les troupes turques quittent l'île.

Mme Josette Durrieu (Hautes-Pyrénées - Socialiste et républicain) a interrogé le Président sur les perspectives de résolution du conflit après l'échec d'une première rencontre à Genève. Pour M. Nicos Anastasiades, ce n'est que le début du processus et il faut rester optimiste car le dialogue se poursuit.

M. René Rouquet (Val-de-Marne - Socialiste, écologiste et républicain), président de la délégation française, a annoncé que M. Eide, chargé des négociations à l'ONU, avait annoncé pouvoir convoquer prochainement une nouvelle conférence multilatérale sur l'avenir de l'île pour traiter notamment des questions de sécurité. M. René Rouquet a demandé au Président s'il pouvait en dire plus à ce stade. Celui-ci a répondu que cela montrait que le processus est clairement en cours et qu'il y avait l'espoir d'aboutir à une solution pérenne garantissant la sécurité des deux communautés.

M. Bernard Fournier (Loire - Les Républicains) a interrogé le Président pour connaître son point de vue sur les sanctions adoptées contre la Russie par l'Union européenne suite à la crise ukrainienne. Celui-ci a indiqué respecter la décision de l'Union européenne tout en encourageant le dialogue.

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