C. LE SUJET DU TRAIN À GRANDE VITESSE

Dans le cadre de cette politique d'électrification des transports, le sujet du train à grande vitesse est une question récurrente. Il n'existe pas de ligne à grande vitesse entre Québec et Montréal.

À plusieurs reprises par le passé, un projet a été envisagé entre Québec, Trois-Rivières et Montréal, avec un prolongement éventuel jusqu'à Toronto. Une étude d'impact commandée en 2011 par le gouvernement a mis en évidence le coût extrêmement élevé du projet, pour une rentabilité très incertaine. Ce coût a été évalué entre 26 et 29 milliards de dollars, étalés entre 2011 et 2024, avec un mauvais taux de retour sur investissement.

En outre, la solution ne semble pas adaptée au pays et aux pratiques des habitants. Les ONG environnementales rencontrées sur place expliquent qu'il est très difficile d'évaluer la demande future de service de train à grande vitesse, dans la mesure où il n'existe pas aujourd'hui de point de comparaison sur lequel s'appuyer. Or, la réaction des voyageurs potentiels sur le trajet Québec-Toronto est un facteur clé, car elle détermine le niveau des recettes générées par le projet, et donc sa capacité à récupérer l'investissement initial et les coûts d'exploitation liés à son développement.

La politique d'électrification des transports au Québec ne devrait donc pas passer, du moins à échéance rapprochée, par le train à grande vitesse.

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