3. Réponses de l'Union nationale des associations familiales

1) Quelle appréciation générale portez-vous sur le fonctionnement et la gestion de l'AFICAR ?

L'AFICAR est toute jeune et, cependant, à notre avis, en ce qui concerne les familles et les consommateurs, elle a fait un excellent travail et ce à plusieurs niveaux :

- le « Train de la terre » a permis à de nombreuses familles non agricoles, mais aussi aux jeunes et aux enfants des écoles de découvrir l'importance de l'agriculture dans la vie quotidienne de chaque citoyen. Il a permis, notamment, lors de son circuit 2008, de montrer les conséquences positives de la PAC sur les prix à la consommation. De plus, le « Train de la terre » crée, dans chaque ville, une animation importante et permet la rencontre des professionnels et des consommateurs ;

- l'animation auprès des centres de loisirs est très importante, car cette action touche directement les jeunes. Hier, les enfants et les jeunes connaissaient le milieu agricole rural de part leurs parents ou grands-parents. La vie des animaux et des végétaux avait un sens, une représentation, une image pour eux. Aujourd'hui, avec le développement de l'urbanisme, ce n'est plus le cas. Il faut donc retrouver les sources de notre alimentation et de notre environnement. D'où l'intérêt des actions de l'AFICAR auprès des enfants et des jeunes de huit à douze ans principalement, tant dans les centres de loisirs que dans la création de publications qui intéressent d'une part les jeunes et d'autre part les familles.

2) Le cas échéant, quelles améliorations pourraient être apportées à ce fonctionnement et à cette gestion ?

Nous pensons que les actions en direction des jeunes doivent être poursuivies et intensifiées. De plus, dans les établissements scolaires des actions pourraient être organisées sur des thèmes d'étude, des jeux, des concours, des journaux...

Au niveau du grand public, il faudrait avoir accès à une émission télévisée, à intervalle régulier, comme les émissions de consommation (Consomag) ou les émissions où s'expriment les partenaires sociaux et partis politiques.

France 3 a ces types d'émissions. L'AFICAR pourrait, très justement, être partenaire.

3) L'organisation que vous représentez au conseil d'administration de l'AFICAR mène-t-elle sa propre politique de communication en direction du grand public sur le monde agricole et rural ? Si oui, pouvez-vous en fournir une brève description ?

Non.

4) L'organisation que vous représentez a-t-elle participé ou envisage-t-elle de participer au financement de l'AFICAR à court terme ?

Actuellement, nous ne participons pas au financement de l'AFICAR.

Dans l'avenir, nous sommes favorables à une participation financière de l'UNAF en fonction de nos moyens et des autres partenaires.

5) Quelle doit être, selon vous, la part respective des financements publics et privés à apporter à l'AFICAR ?

Nous pensons que le financement public doit représenter une part plus importante que le financement privé, pour deux raisons principalement :

- l'AFICAR a une mission de service public ;

- le financement privé a pour origine des cotisations, des services, des taxes... il est donc déjà semi-public.

Cependant, la profession agricole, tout comme les industriels, les distributeurs et les consommateurs, doivent participer dans l'intérêt de tous. C'est la raison pour laquelle nous répondons oui à la question n° 4.

En conclusion, l'AFICAR doit poursuivre son action positive car elle sert l'intérêt général.

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