b) La prise en compte de la situation des porteurs de projet

La nécessité du « prêt d'honneur » fait l'objet d'une vérification systématique de la part des plates-formes. Ce prêt est avant tout conçu comme un « levier » pour des prêts bancaires : il n'est accordé que dans la mesure où il est réellement utile dans cette perspective.

Là encore, cependant, l'essentiel tient à une philosophie globale : les PFIL défendent une « éthique » en direction des créateurs d'entreprises, dans laquelle l'autonomie du choix des porteurs de projets est toujours respectée . La « Charte » du réseau l'affirme clairement : « une PFIL est au service des créateurs ; à ce titre, elle respecte l'autonomie et la dignité personnelle de chaque créateur, tout en cherchant à lui assurer les meilleures chances de succès. Créer relève du droit à l'initiative de l'individu ; cette liberté en acte, chacun peut y prétendre. L'accompagner, ce n'est jamais la brider ou la mettre sous tutelle ; c'est lui ouvrir l'espace où elle puisse s'exprimer, c'est lever les obstacles et discriminations spécifiques qui pourraient frapper telle ou telle catégorie de créateurs. Valoriser l'initiative, c'est élargir le champ de la création. C'est aussi éviter au créateur de s'engager dans une voie sans issue. »

Les témoignages recueillis par votre rapporteur spécial tendent à établir que ces orientations n'en restent pas au stade de la déclaration d'intention, mais guident en effet les plates-formes, dans leur travail quotidien.

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