N° 225

SÉNAT

SESSION ORDINAIRE DE 1998-1999

Annexe au procès-verbal de la séance du 17 février 1999

RAPPORT

FAIT

au nom de la commission des Lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale (1) sur le projet de loi, ADOPTÉ PAR L'ASSEMBLÉE NATIONALE, portant réforme du code de justice militaire et du code de procédure pénale ,

Par M. René GARREC,

Sénateur.

(1) Cette commission est composée de : MM. Jacques Larché, président ; René-Georges Laurin, Mme Dinah Derycke, MM. Pierre Fauchon, Charles Jolibois, Georges Othily, Michel Duffour, vice-présidents ; Patrice Gélard, Jean-Pierre Schosteck, Jacques Mahéas, Jean-Jacques Hyest, secrétaires ; Nicolas About, Guy Allouche, Jean-Paul Amoudry, Robert Badinter, José Balarello, Jean-Pierre Bel, Christian Bonnet, Robert Bret, Guy-Pierre Cabanel, Charles Ceccaldi-Raynaud, Marcel Charmant, Raymond Courrière, Jean-Patrick Courtois, Charles de Cuttoli, Luc Dejoie, Jean-Paul Delevoye, Gérard Deriot, Gaston Flosse, Yves Fréville, René Garrec, Paul Girod, Daniel Hoeffel, Jean-François Humbert, Pierre Jarlier, Lucien Lanier, Simon Loueckhote, François Marc, Mme Lucette Michaux-Chevry, MM. Jacques Peyrat, Jean-Claude Peyronnet, Simon Sutour, Alex Türk, Maurice Ulrich.

Voir les numéros :

Assemblée nationale ( 11 ème législ.) : 677 , 959 , et T.A. 156 .

Sénat : 490 (1997-1998).

LES CONCLUSIONS DE LA COMMISSION DES LOIS

Réunie le mercredi 17 février 1999 sous la présidence de M. Charles Jolibois, vice-président, la commission des Lois a examiné le projet de loi n° 490, adopté par l'Assemblée nationale, portant réforme du code de justice militaire et du code de procédure pénale.

M. René Garrec, rapporteur, a indiqué que le projet de loi permettrait d'étendre aux justiciables militaires nombre de droits dont bénéficiaient les autres justiciables et qu'il conduirait à une simplification du droit applicable pour les infractions commises hors du territoire de la République par des militaires. Il a regretté que le droit applicable en temps de guerre n'ait pas fait l'objet d'une codification à droit constant et a estimé qu'il serait judicieux, dans l'avenir, de rassembler au sein du code de procédure pénale l'ensemble des dispositions applicables en temps de paix.

La commission a adopté une quarantaine d'amendements tendant notamment à :

- exclure du code de justice militaire toute mention du tribunal aux armées des forces françaises stationnées en Allemagne, cette juridiction étant appelée à disparaître prochainement ;

- prévoir des dispositions particulières pour la composition du tribunal aux armées de Paris lorsqu'il statue en matière criminelle ;

- prévoir explicitement un avis du ministre de la défense ou de l'autorité militaire habilitée lorsque la partie lésée met en mouvement l'action publique.

La commission a adopté à l'unanimité le projet de loi ainsi modifié.

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