ANNEXE II -
ETATS MEMBRES DE LA CONVENTION DE SAN DIEGO

ANNEXE III -
TABLEAU DESCRIPTIF DE L'ÉVOLUTION DES COMPÉTENCES DE LA CITT OPÉRÉE PAR LA CONVENTION D'ANTIGUA

ANNEXE III - TABLEAU DESCRIPTIF DE L'ÉVOLUTION DES COMPÉTENCES DE LA CITT OPÉRÉE PAR LA CONVENTION D'ANTIGUA ( Source : Société française pour le Droit international (SFDI)

ANNEXE IV -
LE THON, UNE ESPÈCE PÉLAGIQUE MIGRATRICE

Les trois principales espèces de thons tropicaux : albacore (Thunnus albacares), listao (Katsuwonus pelamis) et patudo (Parathunnus obesus) ont représenté environ 68% des captures mondiales de thon sur la période 1984-1993

Les localisations et concentrations des thons dépendent plus ou moins étroitement des conditions environnementales suivantes : températures de surface et de subsurface de la mer ; taux d'oxygène dissous ; productivité primaire par zone. Le premier et le dernier de ces paramètres peuvent être évalués par des images satellitales.

- La température de surface est, pour les thonidés, un paramètre fondamental. En effet, même lorsqu'ils fréquentent les eaux froides plus profondes, ils effectuent de rapides déplacements verticaux en direction de la surface pour y réchauffer leur organisme.

- La profondeur de la thermocline (frontière thermique entre la couche superficielle chaude des océans et les couches profondes froides) est également un paramètre important mais sur lequel on ne peut avoir d'information directe par imagerie satellitale. Elle peut cependant être évaluée à partir de mesures altimétriques.

- Le taux d'oxygène dissous : il est favorisé par les mouvements verticaux ou horizontaux des eaux de mer.

- La productivité primaire  peut être évaluée à partir des images satellitales sur la couleur de l'eau (Nimbus 7, SeaWifs).

- Les effets d'El Nino sur les migrations thonières ont pu être mis en évidence ainsi qu'en témoignent des chercheurs de l'IRD

Les principales techniques de pêche utilisées pour leur capture :

- La pêche à la senne. La senne est un filet qui encercle le banc de thon sur une profondeur d'environ 200 m. La longueur des plus grandes est de l'ordre de 1km5. Les navires, de capacité souvent importante, sont des thoniers-senneurs qui congèlent le thon à bord. Ils pratiquent trois "modes de pêche" principaux : sur bancs libres (les mattes), sur objets flottants (épaves) ou associée à des dauphins. Les objets flottants sont souvent placés artificiellement pour attirer les poissons (DCP : dispositif de concentration de poissons).

- La pêche à la palangre flottante : ce sont de longues lignes dormantes (souvent plus de 100 km de long) munies d'hameçons à appâts morts et placées entre 100 et 400 mètres de profondeur. Cette pêche est pratiquée par des palangriers de tonnage très variable selon les flottilles.

-  La pêche à la canne à l'appât vivant pratiquée par les canneurs. Cette dernière technique nécessite un équipage nombreux.

Source : Société française pour le Droit international (SFDI)

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