CLÔTURE DU COLLOQUE

Mme Agnès CANAYER,
présidente déléguée pour la Côte d'Ivoire
du groupe d'amitié France-Afrique de l'Ouest

Messieurs les ministres,

Monsieur l'ambassadeur,

Monsieur le directeur général,

Mes chers collègues,

Mesdames et Messieurs,

Chers amis,

Malheureusement retenue dans mon département de la Seine-Maritime, j'aurais beaucoup aimé partager avec vous cette journée qui a dû être riche en échanges et en nouveaux liens créés. Ce sont ces liens qui permettent de tisser l'étoffe des plus belles aventures humaines. J'espère qu'au Sénat sont nées aujourd'hui de belles initiatives au service des grands projets franco-ivoiriens. N'ayant pu participer à vos travaux, il m'en est difficile de faire la synthèse. Toutefois, ayant eu la chance d'accompagner notre ministre du commerce extérieur Franck RIESTER en Côte d'Ivoire au début du mois de juin, j'ai pu prendre la température du climat des affaires.

Je souhaiterais vous adresser aujourd'hui trois messages. Tout d'abord, un message d'amitié à nos amis ivoiriens. Permettez-moi de remercier chaleureusement les ministres du gouvernement de la Côte d'Ivoire qui se sont déplacés pour ce colloque au Sénat. J'ai eu le plaisir de rencontrer certains d'entre eux il y a quelques semaines à Abidjan. Leur présence atteste, s'il en est besoin, du fort désir de la Côte d'Ivoire de développer les échanges avec notre pays. Il y a en effet une forte attente avec de multiples besoins à satisfaire. J'ai pu m'en rendre compte sur place. Or pour répondre aux défis économiques de la Côte d'Ivoire, le recours à l'expertise française dans les domaines agricole, agro-alimentaire en particulier, mais aussi dans les secteurs d'avenir comme le numérique et le développement urbain ou encore les infrastructures et le transport, peut avoir un effet d'accélérateur sur le développement économique de la Côte d'Ivoire.

Mon deuxième message s'adresse à nos entreprises. Il y a de formidables opportunités à saisir en Côte d'Ivoire. Les entreprises françaises sont déjà nombreuses à s'être installées sur place - plus de six cent, mais il y a tant à faire. Située à moins de six heures de Paris et très bien desservie avec plusieurs rotations journalières, la Côte d'Ivoire est un marché en pleine expansion qui a connu une croissance de 8 % entre 2012 et 2019. Avec le rebond attendu de la période post-Covid, avec l'ambitieux plan national de développement qui prévoit notamment l'expansion du port d'Abidjan, le développement des infrastructures dans les domaines de l'eau, de la construction de logements, de l'énergie et du transport, les grands chantiers engagés pour l'organisation de la Coupe d'Afrique des nations de 2023, nous voyons l'envie d'investir et d'entreprendre. Votre participation à ce colloque montre l'intérêt de nos entreprises pour la Côte d'Ivoire qui a vocation à devenir une véritable puissance économique régionale.

Mon troisième message s'adresse aux jeunes Ivoiriens et aux jeunes Français : franchissez le pas de la mobilité internationale dès que ce sera de nouveau possible. Une belle solidarité peut se nouer entre nos jeunes dans le cadre de partenariats. En tant que présidente déléguée du groupe d'amitié pour la Côte d'Ivoire, j'entends maintenant m'investir en faveur de l'augmentation des échanges d'étudiants pour le bien entre nos deux pays et les entreprises qui les recruteront. En formant des jeunes, en investissant dans leur avenir professionnel, c'est l'avenir des deux pays que nous préparons. L'AFD en a fait l'une de ses priorités d'actions en Côte d'Ivoire.

Au terme de cette journée, j'espère que vous aurez pu récolter toutes les informations utiles et qu'elles vous auront permis de faire mûrir de très beaux projets au service de nos coopérations économiques franco-ivoiriennes. Alors vive la France, vive la Côte d'Ivoire.

M. Maurice BANDAMAN,
ambassadeur de Côte d'Ivoire en France

La difficulté de parler en dernier est que tout a été dit et l'on court le risque de n'avoir rien à dire. C'est pour cela que je serai bref. Je remercie le Sénat français et tous les partenaires dont Business France, les opérateurs économiques français basés en France et en Côte d'Ivoire d'avoir permis cet échange sur l'économie de la Côte d'Ivoire. Je me joins aux ministres envoyés par le gouvernement pour remercier le gouvernement ivoirien. Le témoignage est fait. La Côte d'Ivoire est une belle destination pour les affaires. Tout a été dit et cela confirme que les sociétés françaises, installées depuis des décennies en Côte d'Ivoire, y sont bien traitées et prospères, tout en laissant de la place pour d'autres. En tant qu'ambassadeur, ma feuille de route était de faire passer le nombre d'entreprises de sept cent à au moins mille, voire aller au-delà de mille cinq cent. J'ai donc un devoir et une obligation de résultats. Nous appelons les entreprises françaises à revenir encore plus nombreuses en Côte d'Ivoire, qu'elles ont été tentées de déserter en raison des épreuves que nous avons connues dans les années 2000. Le président vous invite à revenir prendre votre place car la France et la Côte d'Ivoire est une affaire de « collé-collé », signifiant que nous sommes inséparables. Venez, nous prospérerons ensemble. En Côte d'Ivoire en outre, il y a de la bonne musique, de la bonne cuisine, une bonne ambiance ; on va « s'enjailler ».

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