CHAPITRE III - LA PRÉSENCE CULTURELLE FRANÇAISE EN HONGRIE

L'implantation culturelle de la France en Hongrie dépend principalement de l'Institut français de Hongrie, des cinq Alliances françaises, de la Fondation franco-hongroise pour la jeunesse, du Centre inter-universitaire d'études françaises, du Lycée français de Budapest, des dix lycées bilingues francophones et de nombreuses filières universitaires francophones.

I. LA LANGUE FRANÇAISE

La langue française est étudiée en Hongrie par près de 50.000 personnes, ce qui en fait la troisième langue enseignée en Hongrie, derrière l'anglais et l'allemand étudiées par environ 500.000 personnes chacunes.

Près de 600 établissements primaires et secondaires enseignent le français sur un total de 4.400 établissements.

La coopération linguistique et éducative a notamment pour ambition de consolider le statut du français comme deuxième langue vivante.

LE FRANÇAIS ENSEIGNÉ DANS LE CADRE DE L'ÉDUCATION PUBLIQUE

(DE 6 ANS À 18 ANS) EN HONGRIE

1994 - 1995

1995 - 1996

1996 - 1997

1997 - 1998

1998 - 1999

Enseignement primaire

12.010

10.400

9.787

8.747

8.959 (1) (1,2 %)

Enseignement secondaire

19.724

19.806

19.997

19.664

19.451 (2) (7,1 %)

Enseignement secondaire technique

8.372

8.189

7.704

7.914

7.237 (3) (3 %)

Écoles d'apprentissage

1.632

1.548

1.825

1.558

l.667 (4) (3 %)

Pendant l'année scolaire 1998 - 1999 :

1. sur les 733.475 élèves qui ont appris une langue étrangère dans les écoles primaires.

2. sur les 275.363 élèves qui ont appris des langues étrangers dans 2 les lycées.

3. sur les 239.037 élèves qui ont appris une langue étrangère dans les lycées techniques.

4. sur les 55.980 élèves ont appris une langue étrangère dans les écoles d'apprentissage.

A. L'ENSEIGNEMENT BILINGUE FRANCOPHONE EN HONGRIE 1

Dispensé en Hongrie à partir du lycée, l'enseignement du français comme langue étrangère peut cependant commencer plus tôt, dès l'École générale vers l'âge de 12 ans, ou parfois moins. Dans certaines écoles, le français est même enseigné à partir de l'âge de 6 ans.

1 Source : Ambassade de France en Hongrie (septembre 1999)

Dans quelques lycées il existe un enseignement renforcé du français (six séquences hebdomadaires au lieu de trois). Mais l'enseignement bilingue proprement dit concerne la fin du secondaire et l'enseignement supérieur à différents niveaux.

1. Les lycées à section bilingue

L'enseignement bilingue francophone existe dans six lycées (élèves de 14 à 18 ans) et concerne près de 800 élèves en (1999 - 2000).

Il a été mis en place en 1987 avec l'ouverture d'une section au Lycée Kölcsey Ferenc de Budapest et par l'ouverture d'une section au Lycée Kisfaludy Károly de Mohacs.

Les trois autres sections ont été créées entre 1988 et 1993 :

- en 1988, au Lycée Mikszáth Kálmán de Pásztó ;

- en 1990, au Lycée Petófi Sándor d'Aszód ;

- en 1993, au Lycée Ságvári Endre de Szeged ;

- en 1999, au Lycée de Veszprém.

Pour être reconnue comme section bilingue francophone, la section doit offrir l' enseignement en français de trois disciplines autres que le français.

Trois disciplines sont enseignées en français dans les cinq lycées : les mathématiques, l'histoire et la géographie ; outre ces disciplines, la physique et la biologie sont également enseignées en français à Budapest, à Aszód et à Pásztó.

La scolarité dans ces sections est de cinq ans, dont une première année dite "zéro" de mise à niveau en français, à raison de 20 séquences de 45 minutes par semaine et d'une initiation à la langue des disciplines enseignées en français. Un seul lycée, le lycée de Szeged, n'offre pas à l'heure actuelle d'année "zéro". Ce lycée, reconnu en Hongrie pour sa tradition d'excellence, a choisi de limiter son recrutement à des élèves ayant déjà un bon niveau de français. Cette absence d'année "zéro" pose cependant problème aux élèves qui doivent, dès leur première année de lycée, aborder l'étude de trois disciplines en français.

Au cours des quatre années suivantes, l'enseignement du français est assuré à raison de cinq séquences de 45 minutes par semaine.

a) Le personnel enseignant et les élèves.

Les cours de français et les cours en français dans les sections francophones sont assurés par des équipes de professeurs hongrois, français et francophones.

Les professeurs français sont des lecteurs ayant un contrat du Ministère français des Affaires étrangères, des Jeunes diplômés employés par la Fondation franco-hongroise pour la jeunesse, des enseignants retraités de l'association AGIR, des professeurs recrutés locaux.

En 1999, douze professeurs français enseignent dans les cinq sections franchophones en fonctionnement.

RÉPARTITION DES EFFECTIFS D'ÉLÈVES DANS LES LYCÉES BILINGUES

BUDAPEST

318

ASZÓD

154

PASZTÓ

160

MOHÁCS

88

SZEGED

58

b) Les appuis logistiques

Outre les mises à disposition d'enseignants, l'Ambassade de France apporte chaque année un appui logistique aux lycées bilingues.

- Equipement et documentation

Toutes les sections francophones ont été dotées de matériel audiovisuel (magnétophone, magnétoscope, caméscope, antenne parabolique), informatique (ordinateurs lecteurs de CDrom, disques CDrom) et de reprographie (photocopieuse). Cet équipement a représenté un investissement de 40.000 francs par section bilingue.

Une somme de 30.000 francs par section a également permis la création d'une bibliothèque francophone dans chaque établissement.

Un crédit annuel d'environ 10.000 francs par section permet de compléter chaque année le fonds documentaire par l'achat de livres de bibliothèque et de manuels par l'abonnement à des périodiques.

- Soutien aux échanges avec la France

Chaque classe d'année 1 a un échange avec un lycée français qui accueille les élève pendant 15 jours.

Une subvention annuelle permet d'organiser ces échanges.

- Classes "Villette"

Une subvention annuelle permet à une classe de chaque section bilingue de participer à une session d'une semaine à la Cité des sciences de

La Villette. Les professeurs accompagnant ces classes suivent également un stage de formation approprié à La Villette.

- Formation des enseignants,

Tous les professeurs des sections bilingues ont reçu une formation de plusieurs mois en France et peuvent effectuer un stage d'un mois dans un lycée français où ils sont suivis par un professeur tuteur.

Les professeurs ont également la possibilité de suivre des stages de perfectionnement d'un mois durant les congés d'été.

Un crédit annuel est réservé à l'organisation de ces formations.

c) Bilan provisoire

Les élèves des classes bilingues francophones ont enregistré à l'examen de fin d'études secondaires des taux de réussite proche de 100 %

(la moyenne nationale de réussite pour l'ensemble des lycées de Hongrie varie entre 93 et 95 %, mais les élèves n'ayant pas obtenu une moyenne suffisante en classe de première et de terminale ne sont pas autorisés à se présenter à l'examen).

Près de 90 % des élèves des sections bilingues francophones présentent la mention bilingue à l'examen. Cette mention implique de passer en français, outre l'épreuve spécifique de français, les épreuves écrites et orales dans deux autres matières au minimum.

La qualité de cette formation est confirmée par des taux de réussite au concours d'entrée dans le supérieur dépassant 60 % , comme, par exemple, à celui de l'École supérieure du commerce extérieur ou dans d'autres filières de haute qualification correspondant au premier choix de l'étudiant.

À titre de, comparaison, le taux national moyen de réussite au concours d'entrée dans le supérieur est inférieur à 50 %.

Les élèves des lycées bilingues réussissent donc bien au concours d'entrée à l'Université y compris dans les filières autres que littéraires. Il y a une augmentation très nette du nombre d'élèves se dirigeant vers des sections scientifiques et commerciales offrant des filières francophones.

En outre, une dizaine d'élèves formés dans les lycées bilingues vont chaque année suivre des études supérieures en France, mais le plus souvent dans des filières littéraires.

Cependant, ces résultats masquent parfois de grandes disparités dans le fonctionnement des établissements et des difficultés qui peuvent compromettre à terme l'existence de certaines de ces sections. Un des problèmes majeurs de ces sections est l'absence d'équipe hongroise formée et responsable ; les enseignants parmi les mieux formés quittant souvent l'enseignement pour un travail mieux rémunéré.

À cet égard, la situation du Lycée de Mohács est sans doute la plus préoccupante, peu de professeurs étant volontaires pour exercer dans cette ville éloignée de la capitale.

2. Les filières universitaires francophones.

Ces filières permettent aux étudiants de suivre en Hongrie des études en français dans des disciplines scientifiques techniques et économiques.

a) L `Université technique de Budapest (U. T. B.).

Créée en 1991, cette filière vise à former des ingénieurs hongrois diplômés (5 ans de formation) qui maîtrisent la langue française, connaissent la technologie de pointe et la culture technique des pays francophones tout en gardant leurs liens avec le milieu économique, social et technique dont ils sont issus. Sa mise en place s'est effectuée avec l'aide de l'Institut National des Sciences Appliquées (INSA) de Rennes et la collaboration de dix établissements d'enseignement supérieur français et trois belges.

Les étudiants de la filière - 58 à la rentrée 1998 - 1999 - suivent d'abord un cursus commun de quatre semestres (premier cycle) technologique pluridisciplinaire (génie civil, mécanique, électricité, informatique, chimie, architecture, transports) en langue française dont le programme a été élaboré conjointement par des enseignants de l'UTB et des établissements partenaires.

Le premier cycle de la filière francophone est reconnu équivalent à celui des établissements partenaires et permet aux étudiants de postuler à une troisième année dans ces établissements.

Durant le deuxième cycle (six semestres), les étudiants ont la possibilité de continuer leurs études partiellement en français ; l'UTB leur offrant des modules en langue française (génie civil), certains d'entre eux peuvent suivre un ou plusieurs semestres dans l'une des universités partenaires.

Le diplôme délivré est le diplôme d'ingénieur hongrois de l'Université technique de Budapest.

Les enseignants de la filière sont recrutés principalement parmi les enseignants de l'Université technique de Budapest. Des enseignants belges et français peuvent également intervenir dans la formation.

Le soutien financier du programme européen Tempus et les crédits de l'Ambassade de France ont largement contribué à la création et au développement de cette filière.

b) L'école supérieure du commerce extérieure de Budapest (ESCE)

Créée en 1992, en partenariat avec l'Université Jules Verne de Picardie et l'École supérieure de commerce d'Amiens, cette filière vise à former des cadres moyens dans les métiers de gestion et de commerce pour les entreprises hongroises et les joint-ventures françaises en Hongrie.

Le cycle d'études de trois années se fait presque intégralement en français (80 % du temps de formation).

Il concerne les domaines suivants : comptabilité générale, économie, marketing, action commerciale, affaires internationales, logistique, statistiques, informatique, droit, civilisation française, communication, contrôle de gestion, analyse financière, fiscalité, production, gestion des ressources humaines, français et une autre langue vivante.

Le cursus est de sept semestres et comprends deux stages obligatoires en entreprise, de préférence en France ou dans un autre pays francophone.

La formation aboutit à un double diplôme, celui d'économiste en affaires internationales de l'École supérieure du commerce extérieur et celui de Sup de Co Amiens qui est un diplôme bac + 3 (premier cycle) reconnu en France. Possédant ces diplômes, les étudiants peuvent - selon leurs intérêts et les possibilités - continuer leurs études professionnelles.

68 étudiants étaient inscrits dans cette filière en 1998-1999. La première promotion de 30 étudiants est sortie en avril 1996 avec un double diplôme français et hongrois.

Dès septembre 1996, a été mise en place, en partenariat avec l'Université de Picardie Jules Verne, une maîtrise française qui sera la délocalisation d'un programme de maîtrise de sciences économiques, option gestion financière. Cette formation sera sanctionnée par un double diplôme : le diplôme de maîtrise de l'Université d'Amiens et un diplôme hongrois de niveau bac + 4.

c) L'ESIAME de Budapest

L'École Supérieur pour l'Innovation et l'Action vers les Métiers de l'Entreprise (ESIAME) est une filiale de l'ESSCA d'Angers ; a été créée en 1993 au sein de l'université des Sciences économiques de Budapest Elle propose un programme équivalent à celui de l'ESIAME de Cholet et vise à former des cadres moyens dans les métiers de gestion et de commerce pour les entreprises hongroises et les joint-ventures en Hongrie.

La durée du cursus est de 3 ans.

Les études sont payantes, après un concours d'admission (40 places par an).

Elles durent six semestres incluant deux séjours longs en France ou dans un pays francophone et un stage dans une entreprise hongroise en 3ème année. Les étudiants débutant en français doivent auparavant suivre une année "zéro" (français intensif, culture générale, informatique, mathématiques, visite et présentation d'entreprises).

156 étudiants suivent actuellement cette formation.

Les disciplines enseignées sont la comptabilité générale et analytiques, le contrôle de gestion, le marketing, l'action commerciale le management, le droit commercial, la fiscalité, la réglementation douanière.

Les matières enseignées en français représentent 35 % du temps de formation.

Le diplôme est le Fóiskola de l'Université des sciences économiques de Budapest. Il a été délivré pour la première fois en 1996 à une promotion de 41 étudiants qui ont tous trouvé un emploi dès la fin de leurs études.

L'ESIAME reçoit un appui financier de la part la France.

3. Autres filières universitaires à composante francophone

a) L'Université des sciences économiques de Budapest

Près de 300 étudiants de cette Université suivent une double formation économique et linguistique. De plus, des cours d'interprétariat et de traduction en langue de spécialité sont dispensés.

Des échanges d'étudiants et de professeurs sont organisés avec l'Université de Caen. Un lecteur français est affecté à cette filière.

b) L'École supérieure de commerce et d'hôtellerie

Cette école dispense dans les domaines des métiers de la table et de la gestion hôtelière une formation complète. L'école réunit un ensemble de formations initiales (trois semestres) et spécialisées (quatre semestres). Un stage en entreprise est inclus dans ce cursus. Le rôle du français s'avère particulièrement important, car il permet aux étudiants la préparation d'examens professionnels dans cette langue. Un professeur retraité de l'Association AGIR est affecté dans cet établissement.

c) La Faculté des sciences de l'Université Eötvös Lorand de Budapest

Cette faculté propose à ses étudiants un cursus portant sur la formation de traducteurs et d'interprètes en français de spécialité et assure une formation linguistique aux futurs professeurs de sciences des lycées. Un lecteur français est affecté dans cet établissement.

d) Les formations courtes à visées professionnelles de type Institut universitaire de technologie (IUT) en Hongrie en partenariat avec des IUT français

La Hongrie a décidé de se doter d'un système d'enseignement de cycle court "post-secondaire", d'une durée de deux ans, à vocation technologique pour assurer une meilleure adaptation à la situation de l'emploi dans le cadre d'une économie en mutation.

Ces formations à visées professionnelles, qui reposent sur une étroite collaboration entre le monde universitaire et le monde industriel et commercial, répondent à un réel besoin de l'économie hongroise. À ce titre, elles complètent la gamme des formations supérieures déjà existantes : les formations universitaires classiques (Bac + 5), et celles dispensées par les Écoles supérieures « Fóiskola » (Bac + 3).

Dans ce contexte favorable, plusieurs conventions de jumelage ont été signées entre les IUT français et des établissements d'enseignement supérieur hongrois.

Dans le cadre de ces jumelages, les IUT français apportent leur soutien à la phase de lancement des IUT hongrois (sur trois ans, correspondant à une année de structuration des cours et de formation du personnel d'encadrement et à un cycle complet de formation des étudiants).Cette aide concerne notamment :

- la formation de cadres et d'enseignants ;

- la méthodologie de mise en oeuvre des enseignements ;

- la création de spécialités "pivots", définies en fonction des besoins des marchés de l'emploi et servant de modèle lors de la création d'autres départements au cours des années suivantes ;

- l'acquisition de matériel pédagogique, en particulier multimédia.

Soutenus dans un premier temps dans un cadre bilatéral, ces projets ont obtenus (IUT de Pécs, de Szeged et IUT de l'Institut Gabór Dénes à Budapest) des financements européens Phare dans le cadre du programme de "renforcement des liens entre l'enseignement supérieur et l'économie", doté de 8 millions d'ECUS.

e) L'IUT de l'Université technique de Budapest

Ouvert en septembre 1995, cet IUT dispense une formation en deux ans à 58 étudiants ( 24 en informatique 24 en génie mécanique, 10 en génie chimique) Cet établissement ayant un partenariat avec l' IUT de Lyon 1, les étudiants suivent des cours de français renforcé de façon a être en mesure d'effectuer des stages professionnels en France ou dans des entreprises françaises en Hongrie.

D'autres IUT ont été crées en Hongrie à la rentrée de septembre 1996 en partenariat avec des établissements français : l' IUT de l'Université Janus Pannonius de Pécs (génie électrique, technique de commercialisation) -partenaire : l' IUT d'Angoulême ; l' IUT Szamalk (informatique) -partenaire : l' IUT de Rennes ; l' IUT de l'Université József Attila de Szegedzamalk (agro-alimentaire, maintenance électrique, maintenance industrielle, gestion et action commerciale - partenaire : l' IUT de Lille ; l' IUT de l'Université agronomique de Gödöllö - partenaire : l' IUT de l'Université de Montpellier ; l'IUT de l'École supérieure Széchenyi Istvan de Gyór - partenaire : l'Université de Grenoble 1.

f) Les formations de 3ème cycle post-graduées.

Ces formations délivrent un double diplôme français-hongrois. La première d'entre elles a été mise en place grâce au soutien du Ministère des Affaires étrangères français. Les quatre autres ont été mises en place grâce à l'aide de l'Association « Initiatives France-Hongrie ».

g) 3ème cycle de gestion en agronomie et agro-alimentaire

Cette formation, créée en 1992, a connu son démarrage effectif en septembre 1994. Organisée par l'École supérieure d'agro-alimentaire de Szeged, en partenariat avec l'Université d'horticulture de Budapest et le groupe ESIDEC de Metz.

La durée des études, suivies par 20 étudiants, est de deux ans.

L'enseignement est assuré à 70 % par des professeurs hongrois qui ont été spécialement formés durant la phase de préparation pédagogique (1992-93), le reste de l'enseignement étant assuré par des intervenants français.

h) 3 ème cycle « Études européennes »

Il s'agit d'un partenariat entre l'Institut d'études politiques de Paris et l'Université des sciences économiques de Budapest Le cursus dure quatre semestres et concerne environ 60 étudiants.

i) Mastère de gestion en Hongrie

Cette formation a été mise en place en septembre 1995 avec comme chef de file la Faculté des sciences économiques de l'Université Janus Pannonius de Pécs, en partenariat avec l'Université de Lyon 3. Les autres partenaires hongrois sont : l'Université Technique de Budapest (Filière francophone et Centre International d'Enseignement) et l'Université József Attila de Szeged (Faculté de droit, Département de gestion). Cette formation concerne 31 participants et durs cinq semestres comprenant des stages en France.

L'enseignement prévoit deux jours de cours en hongrois par semaine et des séminaires en français toutes les trois semaines.

j) Mastère : la Hongrie et l'Union européenne

Cette formation, mise en place en octobre 1995 à l'Université des sciences agricoles de Gödölló se fait en partenariat avec l'École Supérieure d'Agriculture d'Angers. Les autres partenaires hongrois sont l'Université d'horticulture et d'alimentation et le Ministère de l'Agriculture.

Cinq modules de quatre jours sont organisés d'octobre à juin pour 33 participants (modules en français avec traduction simultanée en Hongrois). Un certificat de participation, rédigé en hongrois et en français, signé par les responsables du Cycle, le Président de l'Université de Gödölló et le Directeur de l'ESA d'Angers a été remis à toutes les personnes ayant suivi les cinq modules.

Suite à cette formation, le mastère a été lancé en février 1997 à raison d'un séminaire de cinq jours par mois. La formation durera quatre semestres. Cette formation aura pour objectifs :

- de permettre aux participants d'acquérir une connaissance approfondie des mécanismes de la politique agricole et rurale de l'Union européenne dans la perspective de l'adhésion de leur pays d'origine ;

- de découvrir concrètement, à partir de l'expérience française, comment les organisations professionnelles agricoles participent à la mise en oeuvre de la politique communautaire.

Ce cycle débouchera sur un stage pratique réalisé par chaque étudiant hongrois dans une institution agricole ou une entreprise agro-alimentaire française.

k) Mastère de gestion et stratégie immobilières en Hongrie

Ce mastère a débuté en septembre 1996. La formation est de deux ans à raison de 120 heures par semestre.

Les Universités hongroises concernées sont l'Université des Sciences économiques et l'Université Technique de Budapest (Filières francophone et Institut d'urbanisme) en partenariat avec l'ESSEC.

35 étudiants ont été retenus en 1998-1999.

La première phase de formation consiste en un séminaire d'insertion à l' ESSEC pour l'ensemble de la promotion.

l) Mastère en journalisme européen

Cette formation a été mise en place en septembre 1996. Elle associe l'École Supérieure de Journalisme de Lille et l'Université Eötvös Lóránd de Budapest (Institut de sociologie, Département de français, Centre inter-universitaire d'études françaises).

La durée des études est de onze mois (dont deux en entreprises, plus une semaine dans une Institution européenne). Les cours sont prévus en français (352 h) et en hongrois (236 h), avec une formation linguistique (100 h) en français. Une trentaine de candidats prennent part à cette formation.

L'organisation de ce mastère pourrait servir de support pour créer un centre de formation continue des journalistes de la presse régionale.

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