État civil :
Né le 15 juillet 1853
Décédé le 10 septembre 1932
Département :
Lot-et-Garonne
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 28 juin 1914
Fin de mandat le 10 janvier 1920 ( Non réélu )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

GALUP (JEAN, JULES), né le 15 juillet 1853 à Tonneins (Lot-et-Garonne), mort le 10 septembre 1932 à Tonneins.

Sénateur du Lot-et-Garonne de 1914 à 1920.

Jean Galup était maire et conseiller général de Tonneins lorsqu'il posa, en 1906, à la faveur d'une élection partielle rendue nécessaire par l'accession du président Fallières à la présidence de la République, sa candidature au Sénat. Ce fut un échec : il n'obtint que 117 voix au premier tour et 169 au deuxième tour sur 656 votants, contre 256 à son concurrent direct.

En 1914, le décès de son titulaire rendit ce siège vacant. Galup récidiva - à 61 ans - et eut cette fois satisfaction : il arriva en tête au premier tour, avec 184 suffrages et fut élu au deuxième tour sans concurrent, par 527 voix sur 644 votants.

Il ne joua au Parlement qu'un rôle effacé ; au reste, la gravité des circonstances (la quasi-totalité de son mandat se déroula pendant la guerre) desservaient les personnalités qui n'accusaient pas un relief puissant. Il ne semble pas être jamais monté à la tribune. En revanche, il fit partie d'un certain nombre de commissions dites d'initiative parlementaire ou constituées pour des objets précis et, à ce titre, il élabora plusieurs rapports ayant trait essentiellement aux incidences de la guerre sur les relations économiques avec l'étranger. Citons : les sanctions pénales frappant les relations d'ordre économique avec les sujets d'une puissance ennemie ; les règles temporaires en matière de propriété industrielle, notamment en ce qui concerne les brevets d'invention appartenant aux ressortissants des empires d'Allemagne et d'Autriche-Hongrie ; l'interdiction des relations d'ordre économique avec l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie ; la déclaration des biens des sujets des puissances ennemies ; tout cela en 1915. Et, en 1917 : les saisies et ventes effectuées en pays ennemis, dans les territoires occupés par l'ennemi et en Alsace-Lorraine.

En 1920, il perdit son siège, n'obtenant que 260 voix contre 410 et 352 à ses concurrents immédiats.

On ne sait rien de sa retraite, sinon qu'il mourut le 10 septembre 1932, à l'âge de 79 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean GALUP

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