M. Patrick Kanner. Mais pas pour l’immigration…

M. Philippe Bas, rapporteur. Par conséquent, nous devons être très attentifs.

Quand le sujet est capital et quand la question, par sa nature même, peut se prêter à une réponse par oui ou par non, les deux principales conditions sont remplies pour un référendum, qu’il soit d’initiative partagée ou qu’il constitue un appel au peuple décidé par le Président de la République, souvent d’ailleurs pour contourner le Parlement.

Quand le Parlement est contourné, il en est fort marri, mais l’Assemblée nationale peut le supporter, car, généralement, il s’y trouve une majorité pour soutenir l’initiative du Président de la République.

Pour le Sénat, la difficulté est beaucoup plus grande. Notre assemblée doit donc être encore plus attentive à l’utilisation qui peut être faite du référendum.

La délibération parlementaire, c’est la démocratie en couleurs ! Toutes les nuances sont représentées lors du débat, et les textes qui entrent au Parlement en sortent modifiés, enrichis.

Le référendum, c’est la démocratie en noir et blanc. C’est utile pour les questions binaires.

M. Mickaël Vallet. Pour l’immigration, par exemple ?

M. Philippe Bas, rapporteur. Ainsi, l’indépendance de l’Algérie est une question qui peut être tranchée par référendum – c’est d’ailleurs ce qui a été fait, il y a longtemps déjà !

Il faut rechercher, pour le référendum, des conditions précises.

À titre personnel, j’ai une petite préférence, comme parlementaire et, en particulier, comme sénateur, pour la démocratie en couleurs. Si vous préférez la démocratie en noir et blanc, à vous de le dire, mon cher collègue ! (Applaudissements sur les travées du groupe Les Républicains.)

M. le président. La parole est à M. Éric Kerrouche, pour explication de vote.

M. Éric Kerrouche. Monsieur le rapporteur, je crois qu’il faut s’abstenir de telles simplifications. Affirmer que faire appel au constituant relève de la démocratie en noir et blanc, c’est commettre une erreur.

Cela dit, penser que seule la représentation nationale peut représenter la démocratie en couleurs, c’est aussi un problème ! Ce serait confisquer la voix du constituant, sur lequel se fonde l’ensemble de notre démocratie.

À vous écouter, une partie de la population ne serait pas qualifiée ou assez intelligente pour répondre aux questions posées. Je pense qu’il faut faire très attention à ce genre de propos. C’est avec des considérations de ce type que l’on se met à l’écart de la participation citoyenne, en voulant se placer au-dessus de celle-ci.

Représenter, c’est incarner, pendant une durée limitée. Ce n’est pas être au-dessus ! C’est être choisi par d’autres, pour un moment, et « faire office de ». Encore une fois, ce n’est pas être ailleurs !

Je veux maintenant aborder la question des seuils.

D’une part, notre idée est de faciliter le recours à ce dispositif. D’autre part, il ne faut jamais perdre de vue que la perspective est simplement de lancer la démarche. Il ne s’agit pas de voter ! Il s’agit de la possibilité d’engager une démarche avec 93 parlementaires et 1 million de citoyens. Encore faut-il, ensuite, arriver au bout de celle-ci.

Il y a donc deux préfiltres, et il ne faut pas considérer que le seuil serait un seuil décisionnel : c’est un seuil de qualification, ce qui est complètement différent.

Non, le seuil que nous proposons n’est pas trop bas. Il permettrait simplement de faire ce qu’il n’a pas été possible de réaliser entretemps.

Monsieur le rapporteur, pour vous, le référendum est une délibération en noir et blanc. Pour moi, c’est une délibération en trois dimensions, car il importe, à un moment donné, de prendre aussi la mesure de la volonté du constituant.

Penser que l’on peut agir sans le peuple,…

M. le président. Il faut conclure !

M. Éric Kerrouche. … c’est aussi condamner la démocratie. (Applaudissements sur les travées du groupe SER.)

M. le président. La parole est à Mme Laurence Rossignol, pour explication de vote.

Mme Laurence Rossignol. Je suis prête à souscrire sans réserve à ce que M. le rapporteur vient de dire, mais il faudra en tirer toutes les conséquences.

En réalité, il n’y a que deux options dans la sincérité que nous devons au peuple français : soit nous abrogeons ce référendum d’initiative partagée tel que nous l’avons inscrit et encadré dans la Constitution, parce que nous considérons que c’est une illusion qui a été offerte au peuple français, un couteau sans manche dont il ne peut se servir, auquel cas l’honnêteté nous commande de l’abroger ; soit nous votons la proposition de Yan Chantrel.

Par ailleurs, je veux vous dire, monsieur le rapporteur, que je me munirai dès que possible du Journal officiel dans lequel sera publiée votre intervention, pour pouvoir la reprendre mot pour mot lorsque vous viendrez débattre ici de l’immigration.

Vous avez pris un exemple. Vous avez déclaré que les référendums étaient adaptés aux questions simples, celles auxquelles on répond par oui ou par non.

M. Philippe Bas, rapporteur. Et capitales pour l’avenir de notre pays !

Mme Laurence Rossignol. Certes, mais, comme notre collègue Éric Kerrouche vient de le dire à l’instant, la modestie nous impose de penser que le peuple aussi peut savoir ce qui est capital pour son avenir.

Votre groupe a choisi d’ouvrir un débat, au mois de décembre prochain, sur l’opportunité de recourir au référendum sur la question de l’immigration. Qui peut croire sérieusement que l’on peut répondre par oui ou par non à la question de l’immigration ?

J’imagine que vous tiendrez alors une position identique à celle qui est la vôtre aujourd’hui… Vous pouvez compter sur moi pour la défendre avec vous ! (Applaudissements sur les travées du groupe SER.)

M. le président. Personne ne demande plus la parole ?…

Je mets aux voix l’article unique constituant l’ensemble de la proposition de loi constitutionnelle visant à faciliter le déclenchement du référendum d’initiative partagée.

En application de l’article 59 du règlement, le scrutin public ordinaire est de droit.

Il va y être procédé dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.

Le scrutin est ouvert.

(Le scrutin a lieu.)

M. le président. Personne ne demande plus à voter ?…

Le scrutin est clos.

J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.

(Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.)

M. le président. Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 64 :

Nombre de votants 344
Nombre de suffrages exprimés 326
Pour l’adoption 102
Contre 224

Le Sénat n’a pas adopté.

Mes chers collègues, l’ordre du jour de cet après-midi étant épuisé, nous allons maintenant interrompre nos travaux ; nous les reprendrons à vingt-deux heures.

La séance est suspendue.

(La séance, suspendue à vingt heures quinze, est reprise à vingt-deux heures, sous la présidence de Mme Sylvie Robert.)

PRÉSIDENCE DE Mme Sylvie Robert

vice-présidente

Mme la présidente. La séance est reprise.

Explications de vote sur l'ensemble (début)
Dossier législatif : proposition de loi constitutionnelle visant à faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée
 

8

 
Dossier législatif : projet de loi de finances de fin de gestion pour 2023
Examen des conclusions de la commission mixte paritaire

Loi de finances de fin de gestion pour 2023

Adoption définitive des conclusions modifiées d’une commission mixte paritaire sur un projet de loi

Discussion générale
Dossier législatif : projet de loi de finances de fin de gestion pour 2023
Article liminaire

Mme la présidente. L’ordre du jour appelle l’examen des conclusions de la commission mixte paritaire chargée d’élaborer un texte sur les dispositions restant en discussion du projet de loi de finances de fin de gestion pour 2023 (texte de la commission n° 139, rapport n° 138).

La parole est à M. le rapporteur pour le Sénat de la commission mixte paritaire. (Applaudissements sur les travées des groupes Les Républicains et INDEP.)

M. Jean-François Husson, rapporteur pour le Sénat de la commission mixte paritaire. Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, ce projet de loi de finances de fin de gestion pour 2023 a eu dans notre assemblée un parcours rapide, mais productif : nous l’avons examiné en séance publique lundi, la commission mixte paritaire s’est réunie hier, mardi, et nous nous retrouvons aujourd’hui, mercredi, pour voter sur ses conclusions, puisqu’elle a été conclusive.

Pour revenir rapidement sur le contenu du texte, il contient principalement des ouvertures de crédits proposées par le Gouvernement pour financer notamment, hélas ! la hausse de la charge de la dette, ainsi que le soutien militaire à l’Ukraine. Ces ouvertures ne sont malheureusement que partiellement gagées par des annulations qui, elles, constatent essentiellement des sous-exécutions naturelles et non des économies budgétaires.

L’Assemblée nationale a ajouté des ouvertures de crédits, essentiellement en faveur de l’Ukraine, des familles monoparentales les plus modestes, des bénéficiaires de l’aide alimentaire et de l’hébergement d’urgence.

Le Sénat, enfin, a adopté le texte lundi en y ajoutant, d’une part, des amendements proposés ou soutenus par le Gouvernement et, d’autre part, diverses enveloppes de crédits proposées essentiellement par la commission des finances.

La commission mixte paritaire s’est réunie hier soir. Comme je l’ai indiqué, elle a été conclusive.

Tout d’abord, elle a conservé toutes les modifications qui avaient été opérées au Sénat sur l’initiative du Gouvernement ou avec son soutien, en particulier les 113 millions d’euros en faveur du département de Mayotte.

S’agissant des autres votes du Sénat, je me réjouis, d’abord, de la qualité des échanges que nous avons eus avec nos collègues de la commission des finances de l’Assemblée nationale, en particulier de ceux que j’ai eus avec mon homologue, Jean-René Cazeneuve. Nous partageons tous les deux, je le crois, le souci du bon usage de l’argent public ainsi que de la réduction des déficits publics.

C’est dans un esprit de responsabilité que nous avons rapproché nos positions afin de parvenir à un accord. Je tiens à souligner que celui-ci conserve toutes les enveloppes votées par le Sénat hier, en réduisant toutefois le montant de chacune d’entre elles. Il me semble néanmoins que l’accord ainsi scellé est à la fois équilibré et raisonnable.

Dans le détail, le texte final prévoit, par rapport au texte qui nous a été transmis par l’Assemblée nationale, 20 millions d’euros supplémentaires à destination de la réfection des ponts des collectivités territoriales et 50 millions d’euros supplémentaires en faveur de la réfection des réseaux d’eau ; vous savez, mes chers collègues, que ces réseaux sont vétustes, avec des taux de fuites encore trop importants.

Nous sommes également convenus de 60 millions d’euros de crédits nouveaux pour soutenir la réfection des routes des collectivités territoriales. L’année dernière, nous avions voté une enveloppe de 50 millions d’euros avec le même objectif, mais l’État en avait détourné l’usage en faveur des routes nationales. C’est pourquoi la commission mixte paritaire a décidé, plutôt que de faire figurer ces crédits dans la mission « Écologie, développement et mobilité durables », de les faire porter sur la mission « Relations avec les collectivités territoriales ». Nous attendons du Gouvernement, monsieur le ministre, qu’il s’engage à ce que ces crédits soient bien, cette fois, dépensés au profit des collectivités territoriales.

Nous nous sommes également mis d’accord sur une enveloppe d’urgence supplémentaire de 15 millions d’euros pour l’Arménie, au regard notamment de la situation du Haut-Karabagh. Comme l’ensemble des Français, notre assemblée y est attachée.

En outre, 20 millions d’euros supplémentaires seront alloués à l’aide alimentaire. Ces crédits s’ajoutent à la même somme, déjà votée à l’Assemblée nationale, pour constituer une enveloppe totale de 40 millions d’euros. C’est important et ce n’est malheureusement pas de trop, compte tenu des alertes qui nous sont parvenues.

Par ailleurs, 4 millions d’euros abonderont le budget de l’IGN, l’Institut national de l’information géographique et forestière, sur l’initiative de notre collègue Vincent Capo-Canellas.

Enfin, une enveloppe de 35 millions d’euros, en autorisations d’engagement uniquement, suffira à permettre la réouverture de la ligne nationale de train d’équilibre du territoire Metz-Nancy-Dijon-Lyon, en complément d’une participation, à hauteur de 50 %, des collectivités territoriales. Je rappelle que c’est de la même manière qu’avait été financée la ligne à grande vitesse Grand Est.

Je vous invite donc, mes chers collègues, à voter les conclusions de la commission mixte paritaire, telles que modifiées par les amendements du Gouvernement, qui visent simplement à tirer les conséquences de l’accord que nous avons obtenu, en levant les gages. (Applaudissements sur les travées des groupes Les Républicains, UC et INDEP.)

Mme la présidente. La parole est à M. le ministre délégué.

M. Thomas Cazenave, ministre délégué auprès du ministre de léconomie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics. Madame la présidente, mesdames, messieurs les sénateurs, je suis heureux de vous retrouver pour la lecture des conclusions de la commission mixte paritaire sur le projet de loi de finances de fin de gestion pour l’année 2023.

L’aboutissement de ce texte est le fruit d’un travail intense et en confiance avec le Parlement.

Tout comme en première lecture, le projet de loi qui vous est présenté aujourd’hui est un texte financier qui se concentre sur la réaffectation des crédits votés dans la loi de finances initiale et qui tire les conséquences budgétaires des aléas intervenus au cours de l’année. Nous ne touchons pas à son équilibre global.

M. Pascal Savoldelli. Ouf ! (Sourires sur les travées du groupe CRCE-K.)

M. Thomas Cazenave, ministre délégué. Ainsi, le projet de loi de finances de fin de gestion pour 2023 permet de confirmer les prévisions contenues dans la loi de finances initiale concernant notre croissance et notre déficit.

Face à la crise, nos entreprises ont tenu. Elles ont continué de produire et de se développer. Cela nous permet d’afficher, en 2023, un taux de croissance de 1 %, supérieur au taux moyen européen ainsi qu’au taux de croissance de plusieurs de nos voisins qui se trouvent aujourd’hui, hélas ! en récession.

Notre stratégie de lutte contre l’inflation et de protection des entreprises et des ménages face à l’augmentation des coûts de l’énergie a fonctionné. L’inflation sera, certes, supérieure à nos prévisions initiales, mais elle baissera de 0,3 point par rapport à 2022, pour s’établir à 4,9 % en 2023. Les derniers chiffres du mois d’octobre font état d’une inflation retombée à 4 %. La baisse de l’inflation devrait se poursuivre de façon marquée en 2024 : elle ne devrait plus être que de 2,6 %.

Notre stratégie a également permis de contenir le déficit public. Le niveau de celui-ci – 4,9 % – est légèrement inférieur à la prévision de la loi de finances initiale. C’est une bonne nouvelle pour nos finances publiques. Avec la hausse des taux d’intérêt, chaque euro de dette supplémentaire nous coûte plus cher. Cette augmentation des taux nous conduit d’ailleurs à ouvrir 3,8 milliards d’euros de crédits supplémentaires pour faire face à la hausse de la charge de la dette.

Nous allons poursuivre dans cette voie de réduction progressive et déterminée du déficit public. La Première ministre a lancé, la semaine dernière, avec l’ensemble des ministres, une première vague de revues des dépenses pour 2024 et 2025.

Comme je l’ai dit, ce texte permet d’adapter notre budget aux événements survenus au cours de l’année. Il permet aussi à la France de respecter ses engagements vis-à-vis de ses partenaires et vis-à-vis des Français.

Concernant nos armées, d’abord, nous augmentons les crédits destinés à la mission « Défense » : 2,1 milliards d’euros seront consacrés au soutien militaire à l’Ukraine et à la modernisation de notre armée.

Plus de la moitié de ces crédits supplémentaires permettent une anticipation de la loi de programmation militaire, que le Sénat a soutenue.

Sur ce sujet, l’Assemblée nationale a souhaité aller plus loin. Nous avons soutenu la proposition transpartisane visant à prolonger le fonds spécial créé en fin d’année 2022 afin de soutenir l’Ukraine, pour un montant de 200 millions d’euros.

Ce texte nous permet également de renforcer notre soutien au monde agricole, frappé par les crises de ces dernières années. Le soutien à l’agriculture est un enjeu majeur pour les territoires ruraux. C’est également un enjeu central pour notre souveraineté, qui est essentielle dans le contexte d’instabilité que nous connaissons. Nous devons préserver notre modèle et soutenir, toujours et partout, notre ruralité.

Ces deux dernières années, l’épidémie de grippe aviaire a touché de nombreuses exploitations. C’est pourquoi le projet de loi qui vous est présenté, mesdames, messieurs les sénateurs, procède à une augmentation de 800 millions d’euros des crédits du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, destinée au dédommagement des exploitations touchées par cette épidémie.

Sur un sujet voisin, le travail parlementaire nous a également conduits à ouvrir 20 millions d’euros de crédits pour soutenir la filière vitivinicole, durement frappée par le mildiou.

Un amendement nous a aussi permis de consacrer 5 millions d’euros supplémentaires au soutien à l’agriculture biologique, durement touchée par l’inflation.

Nous avons proposé l’ouverture de 400 millions d’euros pour soutenir les exonérations de cotisations patronales dans les territoires d’outre-mer. Si le chômage a largement baissé dans ces territoires, il y reste plus élevé qu’en métropole. Nous devons poursuivre notre politique de réduction du coût du travail.

Encore une fois, le travail parlementaire a permis d’enrichir le texte dans le domaine du soutien aux territoires.

Face aux difficultés que traversent la Martinique, la Guadeloupe et Saint-Martin, les fonds alloués au plan Sargasses II ont été renforcés. Nous avons également soutenu la reconduction de la dotation de solidarité territoriale pour la collectivité de Corse.

Le projet de loi permet aussi d’ouvrir des crédits à destination des personnes les plus fragiles.

Ainsi, le Gouvernement a souhaité augmenter le budget du ministère des solidarités et des familles afin de tenir compte de l’augmentation du nombre de bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés et de la prime d’activité.

Le texte a également été enrichi, à l’Assemblée nationale, de plusieurs dispositifs dans ce domaine. Nous avons soutenu la majoration de la prime de Noël pour les familles monoparentales les plus précaires. La première lecture y a aussi permis la mise en place d’une aide, dotée de 20 millions d’euros supplémentaires, visant à soutenir les associations d’aide alimentaire pour leur permettre de faire face à la crise.

Les conclusions de la commission mixte paritaire ne reviennent pas sur ces avancées majeures.

Le travail du Sénat a également permis d’enrichir largement le texte. Je tiens à saluer ici les propositions du rapporteur général, M. Jean-François Husson.

Concernant, d’abord, l’aménagement du territoire, votre travail a grandement contribué à améliorer le texte, mesdames, messieurs les sénateurs.

Ainsi, 50 millions d’euros supplémentaires seront destinés à améliorer l’entretien des réseaux d’eau, afin de limiter les fuites. C’est un enjeu primordial pour la transition écologique. Je soutiens pleinement cette avancée.

Vous avez également souhaité renforcer les crédits destinés à l’entretien des réseaux routiers et des ponts routiers, répondant ainsi à une attente des collectivités territoriales. L’entretien de nos routes est un enjeu de sécurité publique.

Sur l’initiative du sénateur Vincent Capo-Canellas, un amendement a été adopté par la commission mixte paritaire pour renforcer le financement de l’IGN.

M. Emmanuel Capus. Excellent !

M. Thomas Cazenave, ministre délégué. Le texte issu de la commission mixte paritaire permet d’aller plus loin en matière d’aide aux banques alimentaires : 20 millions d’euros supplémentaires sont désormais prévus dans le texte.

Enfin, nous avons soutenu votre initiative visant à soutenir l’Arménie et le Haut-Karabagh.

Les crédits supplémentaires votés dans ce texte ne dégradent pas notre trajectoire en matière de déficit ; celui-ci est maintenu à 4,9 %.

Cela est permis par l’exécution prudente et sérieuse du budget issu de la loi de finances initiale. Ainsi, les dépenses supplémentaires sont compensées par des annulations de crédits dans les budgets des ministères : 5,2 milliards d’euros d’annulations s’ajoutent aux 5 milliards d’euros déjà annulés par décret en septembre dernier.

S’agissant, enfin, de la masse salariale des ministères, c’est aussi le principe de la gestion prudente qui a prévalu, puisque nous avons pu, de manière globale, mettre en œuvre les mesures de revalorisation salariale annoncées en juin 2023 sans augmenter les dépenses de personnel des ministères.

Ainsi, mesdames, messieurs les sénateurs, ce texte est le fruit d’une concertation entre le Gouvernement et chacune des chambres du Parlement.

Il permet de répondre à des engagements auxquels je vous sais attachés. C’est pourquoi je souhaite que vous adoptiez les conclusions de la commission mixte paritaire. (Applaudissements sur les travées des groupes RDPI et INDEP.)

Mme la présidente. Nous passons à la discussion du texte élaboré par la commission mixte paritaire.

Je rappelle que, en application de l’article 42, alinéa 12, du règlement, le Sénat examinant après l’Assemblée nationale le texte élaboré par la commission mixte paritaire, il se prononce par un seul vote sur l’ensemble du texte, en ne retenant que les amendements présentés ou acceptés par le Gouvernement.

En conséquence, le vote sur les amendements et sur les articles est réservé.

Je donne lecture du texte élaboré par la commission mixte paritaire.

projet de loi de finances de fin de gestion pour 2023

Examen des conclusions de la commission mixte paritaire
Dossier législatif : projet de loi de finances de fin de gestion pour 2023
Article 1er bis

Article liminaire

Les prévisions de solde structurel et de solde effectif de l’ensemble des administrations publiques, les prévisions de solde par sous-secteur, la prévision, déclinée par sous-secteur d’administration publique, de l’objectif d’évolution en volume et la prévision en milliards d’euros courants des dépenses des administrations publiques, les prévisions de prélèvements obligatoires, de dépenses et d’endettement de l’ensemble des administrations pour l’année 2023, les prévisions pour 2023 de ces mêmes agrégats du projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 ainsi que les données d’exécution pour l’année 2022 s’établissent comme suit :

 

(En points de produit intérieur brut, sauf mention contraire)

Loi de finances de fin de gestion pour 2023

PLPFP 2023-2027

2022

2023

2023

Ensemble des administrations publiques

Solde structurel (en points de PIB potentiel) (1)

-4,2

-4,1

-4,1

Solde conjoncturel (2)

-0,5

-0,7

-0,7

Solde des mesures ponctuelles et temporaires (en points de PIB potentiel) (3)

-0,1

-0,1

-0,1

Solde effectif (1 + 2 + 3)

-4,8

-4,9

-4,9

Dette au sens de Maastricht

111,8

109,7

109,7

Taux de prélèvements obligatoires (y compris Union européenne, nets des crédits d’impôt)

45,4

44,0

44,0

Dépense publique (hors crédits d’impôt)

57,7

55,8

55,9

Dépense publique (hors crédits d’impôt, en milliards d’euros)

1 523

1 574

1 575

Évolution de la dépense publique hors crédits d’impôt en volume (en %) *

-1,1

-1,4

-1,3

Principales dépenses d’investissement (en milliards d’euros) **

25

25

Administrations publiques centrales

Solde

-5,2

-5,3

-5,4

Dépense publique (hors crédits d’impôt, en milliards d’euros)

625

630

631

Évolution de la dépense publique en volume (en %) ***

-0,1

-3,8

-3,6

Administrations publiques locales

Solde

0,0

-0,3

-0,3

Dépense publique (hors crédits d’impôt, en milliards d’euros)

295

312

312

Évolution de la dépense publique en volume (en %) ***

0,1

1,0

1,0

Administrations de sécurité sociale

Solde

0,4

0,7

0,7

Dépense publique (hors crédits d’impôt, en milliards d’euros)

704

730

730

Évolution de la dépense publique en volume (en %) ***

-2,4

-0,5

-0,5

* À champ constant.

** Au sens de la loi de programmation des finances publiques pour 2023-2027.

*** À champ constant, hors transferts entre administrations publiques.

 

PREMIÈRE PARTIE

CONDITIONS GÉNÉRALES DE L’ÉQUILIBRE FINANCIER

TITRE Ier

DISPOSITIONS RELATIVES AUX RESSOURCES

˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙

Article liminaire
Dossier législatif : projet de loi de finances de fin de gestion pour 2023
Article 4

Article 1er bis

Par dérogation à l’article L. 421-10 du code des assurances, au titre de l’année 2023, le produit des contributions mentionnées au même article L. 421-10 est affecté au fonds de garantie des assurances obligatoires prévu à l’article L. 421-1 du même code, selon les mêmes modalités que la contribution prévue au 2° de l’article L. 421-4-1 dudit code, à hauteur de 65 millions d’euros.

˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙˙

TITRE II

DISPOSITIONS RELATIVES À L’ÉQUILIBRE DES RESSOURCES ET DES CHARGES

Article 1er bis
Dossier législatif : projet de loi de finances de fin de gestion pour 2023
Article 5

Article 4

I. – Pour 2023, l’ajustement des ressources tel qu’il résulte des évaluations révisées figurant à l’état A annexé à la présente loi et la variation des charges du budget de l’État sont fixés aux montants suivants :

 

(En millions deuros *)

Ressources (1), dont fonctionnement (2) et investissement (3)

Charges (1), dont fonctionnement (2) et investissement (3)

Solde

1

2

3

1

2

3

Budget général

Recettes fiscales** / dépenses***

+2 417

+2 417

-

+4 293

+3 493

+801

Recettes non fiscales

-4 402

-2 531

-1 871

-

-

-

Recettes totales nettes / dépenses nettes

-1 985

-114

-1 871

+4 293

+3 493

+801

À déduire : Prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales et de lUnion européenne

-1 124

-1 124

Montants nets pour le budget général

-861

+1 009

-1 871

+4 293

+3 493

+801

-5 155

Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants

-

-

-

-

-

-

Montants nets pour le budget général, y compris fonds de concours

-861

+1 009

-1 871

+4 293

+3 493

+801

Budgets annexes

Contrôle et exploitation aériens

+71

+71

-

-13

-5

-8

+84

Publications officielles et information administrative

-

-

-

-2

-2

-

+2

Totaux pour les budgets annexes

+71

+71

-

-15

-7

-8

+85

Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants :

- Contrôle et exploitation aériens

-

-

-

-

-

-

- Publications officielles et information administrative

-

-

-

-

-

-

Totaux pour les budgets annexes, y compris fonds de concours

+71

+71

-

-15

-7

-8

Comptes spéciaux

Comptes d’affectation spéciale

-3 741

+148

-3 889

+178

+178

-

-3 919

Comptes de concours financiers

+184

-

+184

-537

-

-537

+721

Comptes de commerce (solde)

+951

Comptes d’opérations monétaires (solde)

-

Solde pour les comptes spéciaux

-2 247

Solde général

-7 317

* Les montants figurant dans le présent tableau sont arrondis au million deuros le plus proche ; il résulte de lapplication de ce principe que le montant arrondi des totaux et sous-totaux peut ne pas être égal à la somme des montants arrondis entrant dans son calcul.

** Recettes fiscales brutes, minorées des remboursements et dégrèvements dimpôts dÉtat (cf. état B, mission “Remboursements et dégrèvements”, programme 200).

*** Dépenses budgétaires brutes, minorées des remboursements et dégrèvements dimpôts dÉtat (cf. état B, mission “Remboursements et dégrèvements”, programme 200).

 

II. – Pour 2023 :

1° Les ressources et les charges de trésorerie qui concourent à la réalisation de l’équilibre financier sont évaluées comme suit :

 

(En milliards deuros)

Besoin de financement

Amortissement de la dette à moyen et long termes

149,6

Dont remboursement du nominal à valeur faciale

144,5

Dont suppléments d’indexation versés à l’échéance (titres indexés)

5,1

Amortissement de la dette reprise de SNCF Réseau

2,2

Amortissement des autres dettes reprises

0,9

Déficit budgétaire

171,1

Autres besoins de trésorerie

-14,5

Total

309,3

Ressources de financement

Émission de dette à moyen et long termes, nette des rachats

270,0

Ressources affectées à la Caisse de la dette publique et consacrées au désendettement

6,6

Variation nette de l’encours des titres d’État à court terme

20,0

Variation des dépôts des correspondants

0,0

Variation des disponibilités du Trésor à la Banque de France et des placements de trésorerie de l’État

31,1

Autres ressources de trésorerie

-18,4

Total

309,3

;

 

2° Le plafond de la variation nette, appréciée en fin d’année et en valeur nominale, de la dette négociable de l’État d’une durée supérieure à un an demeure inchangé.

III. – Pour 2023, le plafond d’autorisation des emplois rémunérés par l’État, exprimé en équivalents temps plein travaillé, est porté à 1 961 289.

État A

VOIES ET MOYENS POUR 2023 RÉVISÉS

I. – BUDGET GÉNÉRAL

(En euros)

Numéro de ligne

Intitulé de la recette

Révision des évaluations pour 2023

1. Recettes fiscales

11. Impôt net sur le revenu

+2 670 683 451

1101

Impôt net sur le revenu

+2 670 683 451

12. Autres impôts directs perçus par voie démission de rôles

-288 000 000

1201

Autres impôts directs perçus par voie d’émission de rôles

-288 000 000

13. Impôt net sur les sociétés

+6 019 125 326

1301

Impôt net sur les sociétés

+6 019 125 326

13 bis. Contribution sociale sur les bénéfices des sociétés

+13 934 208

1302

Contribution sociale sur les bénéfices des sociétés

+13 934 208

13 ter. Contribution de la Caisse des dépôts et consignations représentative de limpôt sur les sociétés

+125 000 000

1303

Contribution de la Caisse des dépôts et consignations représentative de l’impôt sur les sociétés

+125 000 000

14. Autres impôts directs et taxes assimilées

+1 424 922 614

1401

Retenues à la source sur certains bénéfices non commerciaux et de l’impôt sur le revenu

+253 395 071

1402

Retenues à la source et prélèvements sur les revenus de capitaux mobiliers et le prélèvement sur les bons anonymes

+182 860 000

1404

Précompte dû par les sociétés au titre de certains bénéfices distribués (loi n° 65-566 du 12 juillet 1965, art. 3)

+170 000 000

1406

Impôt sur la fortune immobilière

+90 000 000

1407

Taxe sur les locaux à usage de bureaux, les locaux commerciaux et de stockage

+15 000 000

1408

Prélèvements sur les entreprises d’assurance

+92 814 486

1410

Cotisation minimale de taxe professionnelle

+434 490

1411

Cotisations perçues au titre de la participation des employeurs à l’effort de construction

+8 633 288

1412

Taxe de participation des employeurs au financement de la formation professionnelle continue

+12 311 082

1413

Taxe forfaitaire sur les métaux précieux, les bijoux, les objets d’art, de collection et d’antiquité

+19 383 898

1416

Taxe sur les surfaces commerciales

+11 144 143

1421

Cotisation nationale de péréquation de taxe professionnelle

-442 371

1427

Prélèvements de solidarité

+155 405 255

1430

Taxe sur les services numériques

+30 467 507

1431

Taxe d’habitation sur les résidences principales

-155 125 617

1497

Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (affectation temporaire à l’État en 2010)

+382 397 713

1499

Recettes diverses

+156 243 669

15. Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques nette

-173 435 332

1501

Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques nette

-173 435 332

16. Taxe sur la valeur ajoutée nette

+1 943 008 061

1601

Taxe sur la valeur ajoutée nette

+1 943 008 061

17. Enregistrement, timbre, autres contributions et taxes indirectes

-8 245 239 475

1701

Mutations à titre onéreux de créances, rentes, prix d’offices

-4 000 000

1702

Mutations à titre onéreux de fonds de commerce

+32 335 594

1704

Mutations à titre onéreux d’immeubles et droits immobiliers

-20 626 652

1705

Mutations à titre gratuit entre vifs (donations)

+290 000 000

1706

Mutations à titre gratuit par décès

+1 356 510 762

1707

Contribution de sécurité immobilière

-15 007 580

1711

Autres conventions et actes civils

-43 560 868

1713

Taxe de publicité foncière

-57 084 380

1714

Prélèvement sur les sommes versées par les organismes d’assurances et assimilés à raison des contrats d’assurances en cas de décès

+10 400 409

1716

Recettes diverses et pénalités

-42 116 560

1721

Timbre unique

+65 253 015

1726

Produit de la taxe additionnelle à la taxe sur les certifications d’immatriculation des véhicules

-3 684 814

1752

Contribution sur la rente inframarginale de la production d’électricité

-9 520 000 000

1753

Autres taxes intérieures

-384 042 428

1754

Autres droits et recettes accessoires

-1 482 834

1755

Amendes et confiscations

+96 436

1756

Taxe générale sur les activités polluantes

+691 000 000

1761

Taxe et droits de consommation sur les tabacs

+17 610 000

1768

Taxe spéciale sur certains véhicules routiers

-19 170 371

1769

Autres droits et recettes à différents titres

+124 710 033

1776

Redevances sanitaires d’abattage et de découpage

-3 052 889

1777

Taxe sur certaines dépenses de publicité

-370 000

1781

Taxe sur les installations nucléaires de base

-290 000

1782

Taxes sur les stations et liaisons radioélectriques privées

-427 688

1785

Produits des jeux exploités par la Française des jeux (hors paris sportifs)

-1 695 210

1786

Prélèvements sur le produit des jeux dans les casinos

+154 693 062

1787

Prélèvement sur le produit brut des paris hippiques

+23 666 002

1788

Prélèvement sur les paris sportifs

-273 397 263

1789

Prélèvement sur les jeux de cercle en ligne

+8 087 616

1797

Taxe sur les transactions financières

-612 000 000

1799

Autres taxes

-17 592 867

18. Autres remboursements et dégrèvements dimpôts dÉtat

-1 073 340 481

Remboursements et dégrèvements d’impôts d’État, autres que ceux s’appliquant à l’impôt sur le revenu, l’impôt sur les sociétés, la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques et la taxe sur la valeur ajoutée

-1 073 340 481

2. Recettes non fiscales

21. Dividendes et recettes assimilées

-2 461 601 064

2110

Produits des participations de l’État dans des entreprises financières

-3 358 666 165

2116

Produits des participations de l’État dans des entreprises non financières et bénéfices des établissements publics non financiers

+823 035 101

2199

Autres dividendes et recettes assimilées

+74 030 000

22. Produits du domaine de lÉtat

-807 340 820

2201

Revenus du domaine public non militaire

-839 000 000

2202

Autres revenus du domaine public

+1 686 718

2203

Revenus du domaine privé

+29 972 462

23. Produits de la vente de biens et services

-231 978 370

2301

Remboursement par l’Union européenne des frais d’assiette et de perception des impôts et taxes perçus au profit de son budget

+4 333 334

2303

Autres frais d’assiette et de recouvrement

-127 226 809

2304

Rémunération des prestations assurées par les services du Trésor public au titre de la collecte de l’épargne

+46 503 515

2305

Produits de la vente de divers biens

+34 332

2306

Produits de la vente de divers services

+1 377 258

2399

Autres recettes diverses

-157 000 000

24. Remboursements et intérêts des prêts, avances et autres immobilisations financières

+590 814 227

2401

Intérêts des prêts à des banques et à des États étrangers

+146 396 235

2402

Intérêts des prêts du fonds de développement économique et social

+10 000 000

2403

Intérêts des avances à divers services de l’État ou organismes gérant des services publics

+43 700 000

2409

Intérêts des autres prêts et avances

+4 890 000

2411

Avances remboursables sous conditions consenties à l’aviation civile

-6 387 095

2412

Autres avances remboursables sous conditions

-136 929

2413

Reversement au titre des créances garanties par l’État

-5 400 000

2499

Autres remboursements d’avances, de prêts et d’autres créances immobilisées

+397 752 016

25. Amendes, sanctions, pénalités et frais de poursuites

-32 903 025

2501

Produits des amendes de la police de la circulation et du stationnement routiers

-21 712 294

2502

Produits des amendes prononcées par les autorités de la concurrence

-463 000 000

2503

Produits des amendes prononcées par les autres autorités administratives indépendantes

+172 000 000

2504

Recouvrements poursuivis à l’initiative de l’agence judiciaire de l’État

+1 122 498

2505

Produit des autres amendes et condamnations pécuniaires

+277 950 000

2510

Frais de poursuite

+1 062 289

2511

Frais de justice et d’instance

-30 530

2512

Intérêts moratoires

-56 766

2513

Pénalités

-238 222

26. Divers

-1 458 771 220

2602

Reversements au titre des procédures de soutien financier au commerce extérieur

-30 479 196

2603

Prélèvements sur les fonds d’épargne gérés par la Caisse des dépôts et consignations

+297 000 000

2604

Divers produits de la rémunération de la garantie de l’État

+139 000 000

2611

Produits des chancelleries diplomatiques et consulaires

+52 933 750

2612

Redevances et divers produits pour frais de contrôle et de gestion

+5 411 313

2613

Prélèvement effectué sur les salaires des conservateurs des hypothèques

-16 231

2615

Commissions et frais de trésorerie perçus par l’État dans le cadre de son activité régalienne

-74 001

2616

Frais d’inscription

-3 077 684

2617

Recouvrement des indemnisations versées par l’État au titre des expulsions locatives

-61 321

2618

Remboursement des frais de scolarité et accessoires

-499 971

2620

Récupération d’indus

+37 050 324

2621

Recouvrements après admission en non-valeur

-11 680 000

2622

Divers versements de l’Union européenne

-2 115 500 000

2623

Reversements de fonds sur les dépenses des ministères ne donnant pas lieu à rétablissement de crédits

-5 641 340

2624

Intérêts divers (hors immobilisations financières)

+942 658

2625

Recettes diverses en provenance de l’étranger

+9 067 203

2626

Remboursement de certaines exonérations de taxe foncière sur les propriétés non bâties (art. 109 de la loi de finances pour 1992)

+28 769

2697

Recettes accidentelles

+116 780 000

2699

Autres produits divers

+50 044 507

3. Prélèvements sur les recettes de lÉtat

32. Prélèvement sur les recettes de lÉtat au profit de lUnion européenne

-1 123 764 433

3201

Prélèvement sur les recettes de l’État au profit du budget de l’Union européenne

-1 123 764 433

 

RÉCAPITULATION DES RÉVISIONS DE RECETTES DU BUDGET GÉNÉRAL

(En euros)

Intitulé de la recette

Révision des évaluations pour 2023

1. Recettes fiscales

+2 416 658 372

11. Impôt net sur le revenu

+2 670 683 451

12. Autres impôts directs perçus par voie d’émission de rôles

-288 000 000

13. Impôt net sur les sociétés

+6 019 125 326

13 bis. Contribution sociale sur les bénéfices des sociétés

+13 934 208

13 ter. Contribution de la Caisse des dépôts et consignations représentative de l’impôt sur les sociétés

+125 000 000

14. Autres impôts directs et taxes assimilées

+1 424 922 614

15. Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques nette

-173 435 332

16. Taxe sur la valeur ajoutée nette

+1 943 008 061

17. Enregistrement, timbre, autres contributions et taxes indirectes

-8 245 239 475

18. Autres remboursements et dégrèvements d’impôts d’État

-1 073 340 481

2. Recettes non fiscales

-4 401 780 272

21. Dividendes et recettes assimilées

-2 461 601 064

22. Produits du domaine de l’État

-807 340 820

23. Produits de la vente de biens et services

-231 978 370

24. Remboursements et intérêts des prêts, avances et autres immobilisations financières

+590 814 227

25. Amendes, sanctions, pénalités et frais de poursuites

-32 903 025

26. Divers

-1 458 771 220

3. Prélèvements sur les recettes de lÉtat

-1 123 764 433

32. Prélèvement sur les recettes de l’État au profit de l’Union européenne

-1 123 764 433

Total des révisions de recettes, nettes des prélèvements (1 + 2 - 3)

-861 357 467

 

II. – BUDGETS ANNEXES

(En euros)

Numéro de ligne

Intitulé de la recette

Révision des évaluations pour 2023

Contrôle et exploitation aériens

+70 893 765

7061

Redevances de route

+5 140 000

7062

Redevance océanique et redevances pour services terminaux de la circulation aérienne en outre-mer

-2 030 000

7063

Redevances pour services terminaux de la circulation aérienne pour la métropole

+10 700 000

7064

Tarif de l’aviation civile (part de la taxe sur le transport aérien de marchandises et de la taxe sur le transport aérien de passagers) (ligne nouvelle)

+39 721 718

7068

Contribution Bâle-Mulhouse

0

7781

Produits exceptionnels hors cessions

+19 362 047

9200

Produit de cession d’actif

-2 000 000

Total

+70 893 765

 

III. – COMPTES D’AFFECTATION SPÉCIALE

(En euros)

Numéro de ligne

Intitulé de la recette

Révision des évaluations pour 2023

Contrôle de la circulation et du stationnement routiers

+164 035 904

Section : Circulation et stationnement routiers

+164 035 904

04

Amendes forfaitaires de la police de la circulation et amendes forfaitaires majorées issues des infractions constatées par la voie du système de contrôle-sanction automatisé et des infractions aux règles de la police de la circulation

+164 035 904

Gestion du patrimoine immobilier de lÉtat

-30 000 000

01

Produits des cessions immobilières

-30 000 000

Participations financières de lÉtat

-3 889 189 997

01

Produit des cessions, par l’État, de titres, parts ou droits de sociétés détenus directement

+227 810 003

03

Reversement de dotations en capital et de produits de réduction de capital ou de liquidation

-29 000 000

05

Remboursements de créances liées à d’autres investissements, de l’État, de nature patrimoniale

+10 000 000

06

Versement du budget général

-4 098 000 000

Pensions

+14 292 392

Section : Pensions militaires dinvalidité et des victimes de guerre et autres pensions

+14 292 392

81

Financement de la retraite du combattant : participation du budget général

+13 004 924

87

Financement des pensions militaires d’invalidité : participation du budget général

+1 287 468

Total

-3 740 861 701

 

IV. – COMPTES DE CONCOURS FINANCIERS

(En euros)

Numéro de ligne

Intitulé de la recette

Révision des évaluations pour 2023

Avances à laudiovisuel public

-18 864 058

01

Recettes

-18 864 058

Avances aux collectivités territoriales

+803 720 772

Section : Avances sur le montant des impositions revenant aux régions, départements, communes, établissements et divers organismes

+803 720 772

05

Recettes diverses

-53 972 541

09

Taxe d’habitation et taxes annexes

+23 712 972

10

Taxes foncières et taxes annexes

+829 063 989

11

Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises

+20 678 171

12

Cotisation foncière des entreprises et taxes annexes

-15 761 819

Prêts à des États étrangers

+ 1 138 258 779

Section : Prêts à des États étrangers en vue de faciliter la vente de biens et de services concourant au développement du commerce extérieur de la France

-6 788 670

01

Remboursement des prêts accordés à des États étrangers en vue de faciliter la vente de biens et de services concourant au développement du commerce extérieur de la France

-6 788 670

Section : Prêts à des États étrangers pour consolidation de dettes envers la France

+4 562 955

02

Remboursement de prêts du Trésor

+4 562 955

Section : Prêts aux États membres de la zone euro

+ 1 140 484 494

04

Remboursement des prêts consentis aux États membres de l’Union européenne dont la monnaie est l’euro

+ 1 140 484 494

Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés

-439 000 000

Section : Prêts pour le développement économique et social

-439 000 000

12

Prêts octroyés dans le cadre des programmes d’investissement d’avenir

-439 000 000

Prêts et avances à divers services de lÉtat ou organismes gérant des services publics

-1 300 274 381

01

Remboursement des avances octroyées au titre du préfinancement des aides communautaires de la politique agricole commune

-1 300 000 000

03

Remboursement des avances octroyées à des organismes distincts de l’État et gérant des services publics

-274 381

Total

+183 841 112

 

SECONDE PARTIE

MOYENS DES POLITIQUES PUBLIQUES ET DISPOSITIONS SPÉCIALES

TITRE IER

AUTORISATIONS BUDGÉTAIRES POUR 2023. – CRÉDITS DES MISSIONS

I. – Autorisation des crédits des missions

Article 4
Dossier législatif : projet de loi de finances de fin de gestion pour 2023
Article 4

Article 5

I. – Il est ouvert aux ministres, pour 2023, au titre du budget général, des autorisations d’engagement et des crédits de paiement supplémentaires s’élevant respectivement aux montants de 23 653 114 391 € et de 22 098 646 422 €, conformément à la répartition par mission donnée à l’état B annexé à la présente loi.

II. – Il est annulé pour 2023, au titre du budget général, des autorisations d’engagement et des crédits de paiement s’élevant respectivement aux montants de 5 348 413 583 € et de 5 315 780 825 €, conformément à la répartition par mission donnée à l’état B annexé à la présente loi.

État B

RÉPARTITION DES CRÉDITS POUR 2023 OUVERTS ET ANNULÉS, PAR MISSION ET PROGRAMME, AU TITRE DU BUDGET GÉNÉRAL

BUDGET GÉNÉRAL

(En euros)

Mission / Programme

Autorisations dengagement supplémentaires ouvertes

Crédits de paiement supplémentaires ouverts

Autorisations dengagement annulées

Crédits de paiement annulés

Action extérieure de lÉtat

72 909 172

82 952 712

Action de la France en Europe et dans le monde

55 000 000

65 000 000

Diplomatie culturelle et d’influence

15 900 000

15 900 000

Français à l’étranger et affaires consulaires

2 009 172

2 052 712

Administration générale et territoriale de lÉtat

15 000 000

15 000 000

6 020 712

9 518 526

Administration territoriale de l’État

5 000 000

5 000 000

Vie politique

6 020 712

9 518 526

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

10 000 000

10 000 000

Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales

937 349 467

856 326 896

13 876 077

20 194 046

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

642 177 375

574 535 660

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

289 172 092

275 791 236

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

13 876 077

20 194 046

dont titre 2 (ligne nouvelle)

7 581 219

7 581 219

Allégements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

6 000 000

6 000 000

Aide publique au développement

76 854 445

490 132 066

274 500 000

Aide économique et financière au développement

76 854 445

222 391 484

Solidarité à l’égard des pays en développement

267 740 582

274 500 000

Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation

14 000 000

14 000 000

9 958 386

9 958 386

Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation

14 000 000

14 000 000

Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale

9 958 386

9 958 386

Cohésion des territoires

218 740 535

218 740 535

128 299 169

138 487 258

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

218 740 535

218 740 535

Aide à l’accès au logement

70 227 800

70 227 800

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

20 184 553

35 846 553

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

18 987 008

14 968 609

Politique de la ville

13 750 584

13 750 584

Interventions territoriales de l’État

5 149 224

3 693 712

Conseil et contrôle de lÉtat

21 732 917

11 050 650

Conseil d’État et autres juridictions administratives

19 682 267

9 000 000

Conseil économique, social et environnemental

550 650

550 650

Cour des comptes et autres juridictions financières

1 500 000

1 500 000

Crédits non répartis

100 000 000

100 000 000

350 000 000

200 000 000

Provision relative aux rémunérations publiques

100 000 000

100 000 000

dont titre 2

100 000 000

100 000 000

Dépenses accidentelles et imprévisibles

350 000 000

200 000 000

Culture

29 069 210

28 054 218

13 426 669

29 827 011

Patrimoines

3 205 851

11 894 034

Création

10 220 818

17 932 977

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

26 069 210

26 069 210

Soutien aux politiques du ministère de la culture

3 000 000

1 985 008

Défense

2 714 500 000

2 375 000 000

104 500 000

65 000 000

Environnement et prospective de la politique de défense

64 500 000

65 000 000

Préparation et emploi des forces

1 565 300 000

1 544 000 000

Soutien de la politique de la défense

60 000 000

40 000 000

Équipement des forces

1 149 200 000

771 000 000

Direction de laction du Gouvernement

47 969 736

26 341 711

Coordination du travail gouvernemental

45 658 110

23 882 426

Protection des droits et libertés

2 311 626

2 459 285

Écologie, développement et mobilité durables

88 254 007

64 409 414

950 596 110

1 365 874 774

Infrastructures et services de transports

29 000 000

85 195 487

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

39 796 468

18 852 942

Paysages, eau et biodiversité

44 457 539

41 556 472

Expertise, information géographique et météorologie

2 207 443

2 207 443

Prévention des risques

23 000 000

58 000 000

Énergie, climat et après-mines

885 266 868

1 162 321 217

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

11 121 799

8 150 627

Charge de la dette de SNCF Réseau reprise par l’État (crédits évaluatifs)

4 000 000

4 000 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

50 000 000

Économie

329 831 392

441 449 120

Développement des entreprises et régulations

321 345 978

422 814 783

Plan “France Très haut débit”

9 121 475

Statistiques et études économiques

4 522 698

3 153 977

Stratégies économiques

3 962 716

6 358 885

Engagements financiers de lÉtat

3 829 000 000

3 829 000 000

509 156 368

528 059 877

Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs)

3 829 000 000

3 829 000 000

Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs)

490 883 695

490 883 695

Dotation du Mécanisme européen de stabilité

18 272 673

18 272 673

Fonds de soutien relatif aux prêts et contrats financiers structurés à risque

18 903 509

Enseignement scolaire

60 000 000

82 687 083

93 133 282

83 911 607

Enseignement scolaire public du premier degré

3 761 697

3 761 697

Enseignement scolaire public du second degré

7 575 073

7 575 073

Vie de l’élève

60 000 000

82 687 083

Enseignement privé du premier et du second degrés

11 163 550

11 163 550

Soutien de la politique de l’éducation nationale

49 632 962

40 411 287

Enseignement technique agricole

21 000 000

21 000 000

Gestion des finances publiques

1 390 148

64 180 954

82 134 834

Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local

42 750 000

44 720 000

Conduite et pilotage des politiques économiques et financières

21 430 954

18 023 664

Facilitation et sécurisation des échanges

1 390 148

19 391 170

Immigration, asile et intégration

339 000 000

339 000 000

18 805 239

50 525 328

Immigration et asile

339 000 000

339 000 000

Intégration et accès à la nationalité française

18 805 239

50 525 328

Investir pour la France de 2030

9 100 000

9 100 000

9 100 000

9 100 000

Soutien des progrès de l’enseignement et de la recherche

9 100 000

9 100 000

Valorisation de la recherche

9 100 000

9 100 000

Justice

178 731 426

71 332 846

Administration pénitentiaire

40 091 149

25 081 285

Protection judiciaire de la jeunesse

13 089 141

23 799 395

Accès au droit et à la justice

7 593 582

7 593 582

Conduite et pilotage de la politique de la justice

117 684 501

14 826 731

Conseil supérieur de la magistrature

273 053

31 853

Médias, livre et industries culturelles

1 433 056

5 600 000

3 034 836

3 827 206

Presse et médias

1 433 056

5 600 000

Livre et industries culturelles

3 034 836

3 827 206

Outre-mer

524 488 339

535 362 487

Emploi outre-mer

409 188 339

433 362 487

Conditions de vie outre-mer

115 300 000

102 000 000

Recherche et enseignement supérieur

419 604 578

380 094 807

Formations supérieures et recherche universitaire

90 600 384

64 647 185

Vie étudiante

50 560 228

51 370 510

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

223 013 541

208 318 463

Recherche spatiale

30 487 146

30 487 146

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

17 943 279

17 943 279

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

728 224

Enseignement supérieur et recherche agricoles

7 000 000

6 600 000

Régimes sociaux et de retraite

2 171 308

2 171 308

188 867 380

188 867 380

Régimes sociaux et de retraite des transports terrestres

188 867 380

188 867 380

Régimes de retraite des mines, de la SEITA et divers

2 171 308

2 171 308

Relations avec les collectivités territoriales

172 285 476

146 202 524

116 704 257

113 621 305

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

116 704 257

113 621 305

Concours spécifiques et administration

112 285 476

86 202 524

Soutien à l’entretien du réseau routier local (ligne nouvelle)

60 000 000

60 000 000

Remboursements et dégrèvements

12 504 417 354

12 504 417 354

Remboursements et dégrèvements d’impôts d’État (crédits évaluatifs)

12 489 402 462

12 489 402 462

Remboursements et dégrèvements d’impôts locaux (crédits évaluatifs)

15 014 892

15 014 892

Santé

190 000 000

190 000 000

75 313 796

75 511 796

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

9 533 796

9 731 796

Protection maladie

65 780 000

65 780 000

Compensation à la Sécurité sociale du coût des dons de vaccins à des pays tiers et reversement des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet “Ségur investissement” du plan national de relance et de résilience (PNRR)

190 000 000

190 000 000

Sécurités

85 000 000

218 206 424

10 000 000

Police nationale

45 000 000

89 250 000

Gendarmerie nationale

40 000 000

118 956 424

Sécurité et éducation routières

10 000 000

10 000 000

Solidarité, insertion et égalité des chances

574 081 272

573 720 158

35 096 707

41 053 448

Inclusion sociale et protection des personnes

440 874 180

440 873 821

Handicap et dépendance

133 207 092

132 846 337

Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales

35 096 707

41 053 448

Extension du “Ségur de la santé” aux personnels du secteur médico-social associatif (ligne supprimée)

Sport, jeunesse et vie associative

48 000 000

48 000 000

80 163 737

90 141 964

Sport

26 663 737

32 641 964

Jeunesse et vie associative

53 500 000

57 500 000

Jeux olympiques et paralympiques 2024

48 000 000

48 000 000

Transformation et fonction publiques

29 000 000

24 024 537

15 009 519

Performance et résilience des bâtiments de l’État et de ses opérateurs

29 000 000

Transformation publique

15 322 835

Innovation et transformation numériques

456 000

456 000

Fonction publique

8 245 702

14 553 519

Travail et emploi

1 251 834 219

775 037 656

897 434 714

Accès et retour à l’emploi

753 171 266

755 702 736

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

1 251 834 219

117 755 230

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

13 046 390

14 496 748

Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail

8 820 000

9 480 000

Total

23 653 114 391

22 098 646 422

5 348 413 583

5 315 780 825

 

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II. – Plafonds des autorisations d’emplois

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TITRE II

Autres dispositions. – Relations avec les collectivités territoriales

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