SEANCE DU 4 DECEMBRE 2000


Sur le titre, la parole est à M. Fischer.
M. Guy Fischer. Je veux insister sur le problème des pathologies lourdes.
Je croix en effet qu'il est indispensable de créer des enveloppes particulières pour ces pathologies. J'en veux pour preuve le fait que les nouveaux médicaments de traitement du cancer sont efficaces, mais de plus en plus onéreux.
Quelle politique de prévention compte mener le Gouvernement ? Comment entend-il financer les nouveaux anticorps monoclonaux.
Certes, madame la secrétaire d'Etat, devant l'Assemblée nationale, vous avez précisé que l'Etat complétait le budget de la sécurité sociale en ce domaine. Cependant, le plan « cancer » doit s'étaler de 2000 à 2005. C'est long quand on sait que les médicaments existent d'ores et déjà !
Ainsi, les responsables des centres hospitaliers, publics comme privés, estiment à 2 milliards de francs l'enveloppe supplémentaire indispensable pour permettre de soigner efficacement, ou, en tout cas, mieux, les malades qui leur sont confiés, soit 1 milliard de francs à titre de rattrapage et 1 milliard de francs pour le financement des nouveaux médicaments.
Il faudrait, bien entendu, évoquer également les maladies de Parkinson et d'Alzheimer, qui requièrent des moyens importants à la fois pour la recherche, le maintien à domicile et l'hébergement hospitalier spécialisé.
Enfin, je souhaiterais entendre votre avis sur les moyens à mettre en oeuvre pour la recherche concernant des pathologies encore incurables, telles que la rétinite pigmentaire.
Pour conclure sur ce sujet, madame la ministre, madame la secrétaire d'Etat, je souhaiterais vous rappeler un dossier qui a été soumis à votre examen et qui me tient particulièrement à coeur.
Prochainement, quatre-vingt-onze nouvelles installations d'IRM seront autorisées, dont neuf en Rhône-Alpes. Mais les candidatures, de plus de deux cents sont très nombreuses. Je me permets donc de rappeler à votre attention, même si cela peut paraître déplacé, le dossier présenté par une société du sud-est lyonnais et soutenu par la totalité des établissements hospitaliers de ce secteur.
J'évoque ce dossier en conclusion, parce qu'il est véritablement exemplaire, parce qu'il concerne un grand nombre de ménages en difficulté et parce qu'il organise une coopération entre établissements qui anticipe sur les recommandations ministérielles et les orientations du schéma régional d'organisation sanitaire et sociale visant à définir un cadre global d'organisation pour ces équipements.
M. le président. Je vais mettre aux voix les crédits figurant au titre IV.
M. Jacques Oudin, rapporteur spécial. Je demande la parole.
M. le président. La parole est à M. le rapporteur spécial.
M. Jacques Oudin, rapporteur spécial. La commission des finances a, je le rappelle, émis un avis défavorable sur ces crédits.
M. le président. Personne ne demande plus la parole ?...
Je mets aux voix les crédits figurant au titre IV.
M. Guy Fischer. Le groupe communiste républicain et citoyen s'abstient.

(Ces crédits ne sont pas adoptés.)

ÉTAT C

M. le président. « Titre V. - Autorisations de programme : 96 000 000 francs ;