Séance du 06 juin 2000






ORDRE DU JOUR
DES PROCHAINES SÉANCES DU SÉNAT
établi par le Sénat dans sa séance du mardi 6 juin 2000
à la suite des conclusions de la conférence des présidents

Mercredi 7 juin 2000 :

Ordre du jour prioritaire

A 15 heures et le soir :
Projet de loi de finances rectificative pour 2000, adopté par l'Assemblée nationale (n° 351, 1999-2000).
(La conférence des présidents a fixé à deux heures la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe.
L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le mardi 6 juin 2000.
Le délai limite pour le dépôt des amendements est expiré.)

Jeudi 8 juin 2000 :

A 9 h 30 :

Ordre du jour prioritaire

1° Eventuellement, suite du projet de loi de finances rectificative pour 2000, adopté par l'Assemblée nationale (n° 351, 1999-2000).
2° Projet de loi de règlement définitif du budget de 1998, adopté par l'Assemblée nationale (n° 350, 1999-2000).
(La conférence des présidents a fixé au mercredi 7 juin 2000, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
3° Deuxième lecture de la proposition de loi, adoptée par l'Assemblée nationale en deuxième lecture, relative à la constitution d'une commission de contrôle nationale et décentralisée des fonds publics accordés aux entreprises (n° 379, 1999-2000).
A 15 heures :
4° Questions d'actualité au Gouvernement.
(L'inscription des auteurs de questions devra être effectuée au service de la séance avant 11 heures.)

Ordre du jour prioritaire

5° Suite de l'ordre du jour du matin.

Mardi 13 juin 2000 :

A 9 h 30 :
1° Dix-huit questions orales (l'ordre d'appel des questions sera fixé ultérieurement) :
- n° 777 de M. Patrice Gélard à M. le ministre de l'éducation nationale (Rattachement des écoles du canton de Goderville à l'inspection académique d'Yvetot) ;

- n° 804 de M. Georges Mouly à Mme le secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés (Développement du service de gériatrie du centre hospitalier général de Tulle) ;

- n° 809 de M. Josselin de Rohan à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement (Réseau transeuropéen de fret ferroviaire) ;

- n° 812 de M. Jean-Claude Carle à Mme le secrétaire d'Etat au budget (Augmentation du taux de remise sur les ventes de tabac) ;

- n° 814 de M. Francis Grignon à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie (Taux de TVA applicable au chocolat noir) ;

- n° 815 de M. Daniel Hoeffel à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (Convention de l'OIT traitant des droits de la maternité) ;

- n° 816 de M. Christian Demuynck à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie (Application de la TVA à la restauration collective) ;

- n° 818 de M. Paul Girod à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement (Fermeture du centre de parachutisme de Laon) ;

- n° 820 de M. André Vallet à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie (Refus d'acceptation de certains billets par les commerçants) ;

- n° 821 de M. Paul Blanc à M. le ministre délégué chargé des affaires européennes (Programme d'aides communautaires) ;

- n° 823 de M. Aymeri de Montesquiou à M. le ministre délégué chargé des affaires européennes (Demande de simplification administrative des mesures communautaires) ;

- n° 824 de M. Serge Franchis à M. le ministre de la fonction publique et de la réforme de l'Etat (Cumul d'activités des agents de la fonction publique territoriale) ;

- n° 825 de Mme Danièle Pourtaud à M. le secrétaire d'Etat au logement (Reconduction des baux de locataires en situation précaire) ;

- n° 827 de Mme Danielle Bidard-Reydet à M. le ministre de l'intérieur (Commémoration des événements d'octobre 1961) ;

- n° 829 de M. Jean-Louis Lorrain à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement (Déficit de contrôleurs aériens en Europe) ;

- n° 830 de M. Roland Muzeau à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie (Relance du bâtiment et inflation des prix) ;

- n° 831 de M. Jean-Pierre Vial à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement (Avancement du projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin) ;

- n° 832 de M. Gilbert Chabroux à Mme le ministre de la culture et de la communication (Situation de la radio « FIP »).

A 16 heures et, éventuellement, le soir :

Ordre du jour prioritaire

2° Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, d'orientation pour l'outre-mer (n° 342, 1999-2000).
(La conférence des présidents a fixé :
- au mardi 13 juin 2000, à 16 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte ;

- à dix minutes le temps réservé au représentant de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes ;

- à quatre heures la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe.

L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 12 heures, le mardi 13 juin 2000.)

Mercredi 14 juin 2000 :

A 15 heures et le soir :
1° Désignation d'un membre de la délégation pour la planification.

Ordre du jour prioritaire

2° Suite du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, d'orientation pour l'outre-mer (n° 342, 1999-2000).

Jeudi 15 juin 2000 :

Ordre du jour réservé

A 10 heures, à 15 heures et, éventuellement, le soir à :
1° Proposition de loi de M. Lucien Neuwirth et de plusieurs de ses collègues instituant un congé et une allocation favorisant l'exercice de la solidarité familiale en cas de maladie d'un enfant ou de fin de vie d'un proche (n° 348, 1999-2000).
(La conférence des présidents a fixé au mercredi 14 juin 2000, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
2° Proposition de loi de M. André Dulait et de plusieurs de ses collègues portant sur l'organisation d'audiences publiques lors de la réalisation de grandes infrastructures (n° 196, 1999-2000).
(La conférence des présidents a fixé au mercredi 14 juin 2000, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
3° Proposition de loi de M. Jean-Claude Gaudin et de plusieurs de ses collègues tendant à permettre aux conseillers d'arrondissement de siéger au conseil d'une communauté urbaine (n° 277, 1999-2000).
(La conférence des présidents a fixé au mercredi 14 juin 2000, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
4° Deuxième lecture de la proposition de loi, modifiée par l'Assemblée nationale, tendant à préciser la définition des délits non intentionnels (n° 308, 1999-2000).
(La conférence des présidents a fixé au mercredi 14 juin 2000, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
5° Proposition de loi de M. Louis de Broissia modifiant la loi n° 57-32 du 10 janvier 1957 portant statut de l'Agence France-Presse (n° 368, 1999-2000).
(La conférence des présidents a fixé au mercredi 14 juin 2000, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)

Lundi 19 juin 2000 :

Ordre du jour prioritaire

A 15 heures et le soir :
Suite du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, d'orientation pour l'outre-mer (n° 342, 1999-2000).

Mardi 20 juin 2000 :

Ordre du jour prioritaire

A 10 heures :
1° Eventuellement, suite du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, d'orientation pour l'outre-mer (n° 342, 1999-2000).
A 16 heures et, éventuellement, le soir :
2° Nouvelle lecture du projet de loi organique, adopté par l'Assemblée nationale en nouvelle lecture, tendant à favoriser l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats de membre des assemblées de province et du congrès de la Nouvelle-Calédonie, de l'Assemblée de la Polynésie française et de l'Assemblée territoriale des îles Wallis-et-Futuna (n° 363, 1999-2000).
(La conférence des présidents a fixé au lundi 19 juin 2000, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
3° Nouvelle lecture du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale en nouvelle lecture, relatif à l'élection des sénateurs (n° 364, 1999-2000).
(La conférence des présidents a fixé au lundi 19 juin 2000, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)

Mercredi 21 juin 2000 :

Ordre du jour prioritaire

A 15 heures et le soir :
1° Nouvelle lecture du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale en nouvelle lecture, relatif à l'accueil et à l'habitat des gens du voyage (n° 352, 1999-2000).
(La conférence des présidents a fixé au mardi 20 juin 2000, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
2° Sous réserve de leur dépôt, conclusions de la commission mixte paritaire sur le projet de loi relatif au référé devant les juridictions administratives.
3° Conclusions de la commission mixte paritaire ou nouvelle lecture de la proposition de loi relative à la prestation compensatoire en matière de divorce.
4° Sous réserve de sa transmission, projet de loi autorisant la ratification de la convention relative à la coopération en matière d'adoption d'enfants entre la République française et la République socialiste du Vietnam (AN, n° 2358).
5° Projet de loi autorisant la ratification de la convention relative à l'entraide judiciaire en matière civile entre la République française et la République socialiste du Vietnam (n° 218, 1999-2000).
(La conférence des présidents a décidé que ces deux projets de loi feraient l'objet d'une discussion générale commune.)

Jeudi 22 juin 2000 :

A 9 h 30 :

Ordre du jour prioritaire

1° Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, autorisant l'approbation du protocole de Kyoto à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (ensemble deux annexes) (n° 305 rectifié, 1999-2000).
2° Sous réserve de sa transmission, nouvelle lecture du projet de loi relatif à la chasse.
(La conférence des présidents a fixé au mercredi 21 juin 2000, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
A 15 heures et, éventuellement, le soir :
3° Questions d'actualité au Gouvernement.
(L'inscription des auteurs de questions devra être effectuée au service de la séance avant 11 heures.)

Ordre du jour prioritaire

4° Suite de l'ordre du jour du matin.

Lundi 26 juin 2000 :

Ordre du jour prioritaire

A 15 heures et, éventuellement, le soir :
1° Conclusions de la commission mixte paritaire ou nouvelle lecture du projet de loi de finances rectificative pour 2000.
(En cas de nouvelle lecture, la conférence des présidents a fixé au samedi 24 juin 2000, à 16 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
2° Projet de loi autorisant l'approbation de la convention entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République de Lituanie en vue d'éviter les doubles impositions et de prévenir l'évasion et la fraude fiscales en matière d'impôts sur le revenu et sur la fortune (ensemble un protocole) (n° 80, 1999-2000).
3° Projet de loi autorisant l'approbation de la convention entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République d'Estonie en vue d'éviter les doubles impositions et de prévenir l'évasion et la fraude fiscales en matière d'impôts sur le revenu et sur la fortune (ensemble un protocole) (n° 78, 1999-2000).
4° Projet de loi autorisant l'approbation de la convention entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République de Lettonie en vue d'éviter les doubles impositions et de prévenir l'évasion et la fraude fiscales en matière d'impôts sur le revenu et sur la fortune (ensemble un protocole) (n° 79, 1999-2000).
(La conférence des présidents a décidé que ces trois projets de loi feraient l'objet d'une discussion générale commune.)
5° Projet de loi autorisant l'approbation de la convention entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République d'Arménie en vue d'éviter les doubles impositions et de prévenir l'évasion et la fraude fiscales en matière d'impôts sur le revenu et sur la fortune (ensemble un protocole) (n° 26, 1999-2000).
Mardi 27 juin 2000 :
A 9 h 30 :
1° Dix-huit questions orales (l'ordre d'appel des questions sera fixé ultérieurement) :
- n° 761 de Mme Nicole Borvo à Mme le ministre de la culture et de la communication (Devenir de la maison des métallurgistes) ;

- n° 789 de M. Gérard Larcher à M. le ministre de l'intérieur (Construction de logements locatifs sociaux) ;

- n° 817 de M. Rémi Herment à M. le secrétaire d'Etat à la défense chargé des anciens combattants (Mise à disposition des crédits prévus par le rapport Mingasson) ;

- n° 819 de M. Charles Revet à Mme le garde des sceaux, ministre de la justice (Répression des fausses alertes adressées aux services d'incendie et de secours) ;

- n° 826 de M. Francis Giraud à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (Attribution du nombre de postes d'interne dans la subdivision de Marseille) ;

- n° 828 de M. Jean Pépin à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie (Situation des buralistes) ;

- n° 833 de Mme Danièle Pourtaud à Mme le secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés (Suppression du service de chirurgie pédiatrique de Saint-Vincent-de-Paul) ;

- n° 834 de M. René-Pierre Signé à M. le ministre de l'agriculture et de la pêche (Aides à la diversification) ;

- n° 835 de M. Kléber Malécot à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie (Taux de TVA sur les travaux dans les locaux d'habitation) ;

- n° 837 de M. Dominique Braye à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie (Mode de calcul de taxe sur les emprises sur le domaine public fluvial) ;

- n° 839 de Mme Marie-Madeleine Dieulangard à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie (Abattement fiscal applicable aux aides aux personnes âgées) ;

- n° 840 de M. Philippe Madrelle à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement (Travaux d'aménagement de la RN 10 en Nord Gironde) ;

- n° 841 de M. Michel Teston à M. le ministre de l'éducation nationale (Conditions de fonctionnement du lycée et du collège de Privas) ;

- n° 842 de M. Claude Huriet à Mme le secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés (Dépistage du cancer colorectal) ;

- n° 843 de M. Guy Fischer à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie (Fiscalité des contrats d'assurance de rente-survie) ;

- n° 844 de M. Jean Bernard à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement (Réglementation du transport de marchandises par les taxis) ;

- n° 845 de M. Gérard Cornu à Mme le secrétaire d'Etat aux petites et moyennes entreprises, au commerce, à l'artisanat et à la consommation (Aides aux détaillants de carburants en milieu rural) ;

- n° 849 de M. Fernand Demilly à M. le ministre de la défense (Avion de transport militaire du futur).

A 16 heures et, éventuellement, le soir :

Ordre du jour prioritaire

2° Conclusions de la commission mixte paritaire sur le projet de loi portant réglementation des ventes volontaires de meubles aux enchères publiques (n° 344, 1999-2000) ;
3° Troisième lecture de la proposition de loi, modifiée par l'Assemblée nationale en deuxième lecture, relative à la protection des trésors nationaux et modifiant la loi n° 92-1477 du 31 décembre 1992 relative aux produits soumis à certaines restrictions de circulation et à la complémentarité entre les services de police, de gendarmerie et de douane (n° 300, 1999-2000) ;
4° Sous réserve de sa transmission, nouvelle lecture du projet de loi modifiant la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication.
(La conférence des présidents a fixé au lundi 26 juin 2000, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
Mercredi 28 juin 2000 :

Ordre du jour prioritaire

A 9 h 30, à 15 heures et le soir :
1° Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, relatif à la sécurité du dépôt et de la collecte de fonds par les entreprises privées (n° 380, 1999-2000).
(La conférence des présidents a fixé au mardi 27 juin 2000, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
2° Sous réserve de sa transmission, proposition de loi relative à la prolongation du mandat et à la date de renouvellement des conseils d'administration des services d'incendie et de secours (AN, n° 2374).
(La conférence des présidents a fixé au mardi 27 juin 2000, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
3° Deuxième lecture de la proposition de loi, modifiée par l'Assemblée nationale, interdisant les candidatures multiples aux élections cantonales (n° 301, 1999-2000).
(La conférence des présidents a fixé au mardi 27 juin 2000, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
4° Proposition de loi, adoptée par l'Assemblée nationale, instaurant une journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'Etat français et d'hommage aux « Justes » de France (n° 244, 1999-2000).
(La conférence des présidents a fixé au mardi 27 juin 2000, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
5° Deuxième lecture du projet de loi, adopté avec modifications par l'Assemblée nationale en deuxième lecture, relatif à l'élargissement du conseil d'administration d'Air France et aux relations avec l'Etat et portant modification du code de l'aviation civile (n° 369, 1999-2000).
(La conférence des présidents a fixé au mardi 27 juin 2000, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce texte.)
6° Projet de loi autorisant la ratification des amendements à la constitution de l'Organisation internationale pour les migrations (n° 171, 1999-2000).
7° Projet de loi autorisant l'approbation de l'instrument d'amendement à la constitution de l'Organisation internationale du travail (n° 191, 1999-2000).
8° Projet de loi autorisant l'approbation de la convention d'entraide judiciaire en matière pénale entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République du Paraguay (n° 217, 1999-2000).
9° Projet de loi autorisant l'approbation de la convention d'extradition entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République du Paraguay (n° 219, 1999-2000).
10° Projet de loi autorisant l'approbation de la convention sur le transfèrement des personnes condamnées entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République du Paraguay (n° 220, 1999-2000).
(La conférence des présidents a décidé que ces trois projets de loi feraient l'objet d'une discussion générale commune.)
11° Projet de loi autorisant l'approbation de l'avenant n° 2 à l'entente entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement du Québec en matière de sécurité sociale (n° 252, 1999-2000).
12° Projet de loi autorisant l'approbation de l'accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République du Ghana sur l'encouragement et la protection réciproques des investissements (n° 327, 1999-2000).
13° Projet de loi autorisant l'approbation de l'accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République dominicaine sur l'encouragement et la protection réciproques des investissements (n° 328, 1999-2000).
Jeudi 29 juin 2000 :

Ordre du jour prioritaire

A 9 h 30 et à 15 heures :
Sous réserve de sa transmission, projet de loi constitutionnelle portant modification de l'article 6 de la Constitution.
(Les modalités de discussion de ce projet de loi constitutionnelle seront fixées ultérieurement.)
Vendredi 30 juin 2000 :

Ordre du jour prioritaire

A 9 h 30 et à 15 heures :

Eventuellement, suite de l'ordre du jour de la veille.

A N N E X E
Questions orales inscrites à l'ordre du jour
de la séance du mardi 13 juin 2000

N° 777. - M. Patrice Gélard attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la décision de l'inspecteur d'académie de la Seine-Maritime de rattacher les écoles du canton de Goderville qui, jusqu'alors, dépendaient de l'inspection académique de Fécamp, à l'inspection académique d'Yvetot. Cette mesure tend à accroître les difficultés rencontrées par les enseignants en augmentant la distance entre les écoles et l'inspection académique dont ils dépendent. En effet, ces communes sont toutes plus proches de la ville de Fécamp que de celle d'Yvetot, distante de plus de 40 kilomètres. Alors que la plupart des services de l'Etat ainsi que les collèges et les lycées dont dépendent ces communes sont situés à Fécamp, les écoles maternelles et primaires dépendront d'Yvetot. Cette décision, qui ne peut être justifiée ni par un souci de rationalisation ni de plus grande efficacité, est contraire au principe de proximité du service public. Il souhaiterait donc connaître les mesures qu'entend adopter le Gouvernement pour remédier à cette décision peu empreinte de bon sens.
N° 804. - M. Georges Mouly demande à Mme le secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés s'il ne peut être envisagé d'accorder au centre hospitalier général de Tulle (Corrèze) des crédits supplémentaires afin de doter le service de gériatrie de moyens lui permettant de développer une prise en charge tant qualitative que quantitative des patients âgés dans un département où les personnes âgées représentent une part importante de la population.
N° 809. - M. Josselin de Rohan interroge M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur les raisons qui ont conduit l'Etat français à exclure les ports bretons, et notamment le port de Brest, des propositions présentées lors des conseils transport des 9 et 10 décembre 1999 et du 28 mars 2000 relatifs au projet de réseau transeuropéen de fret ferroviaire.
N° 812. - M. Jean-Claude Carle appelle l'attention de Mme le secrétaire d'Etat au budget sur la revendication exprimée par la profession des débitants de tabac de voir augmenter la commission perçue sur les ventes de tabac (ce qu'on appelle le taux de remise). Celle-ci est inchangée depuis vingt-trois ans et se monte à 8 % du prix de vente public. La baisse du taux normal de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pourrait être l'occasion de procéder à cette augmentation. Or, il a été annoncé par le secrétariat d'Etat au budget que la baisse du taux normal de TVA serait compensée à due concurrence par la hausse des droits de consommation perçus sur les ventes de tabac : le Parlement sera amené à en débattre dans le cadre du prochain collectif budgétaire. Ce projet suscite l'incompréhension de la profession : elle espérait, et espère fortement, que la baisse du taux normal de TVA serait enfin l'occasion de revaloriser leur commission. La Haute-Savoie, sur les deux dernières années, a enregistré la fermeture de quinze débits de tabac contre seulement neuf créations. Est-il nécessaire de souligner le rôle joué par les buralistes dans le maintien du lien social, notamment en zone rurale, et de rappeler les différentes missions de service public qu'ils remplissent ? La profession est confrontée à de nombreux problèmes (insécurité, distorsion en matière de taxe professionnelle entre les débitants de tabac qui vendent parallèlement des boissons et ceux qui ne vendent que du tabac) ; de fait, elle attend un signal fort de l'Etat. Cette mesure, en ne modifiant pas le prix de vente au consommateur du paquet de cigarettes, ne remettrait pas en cause la politique de prévention menée jusqu'à présent. Aussi, il souhaiterait savoir si le Gouvernement est disposé à prendre en compte les attentes des débitants de tabac en profitant du prochain collectif budgétaire pour procéder à une augmentation du taux de remise sur les ventes de tabac, compte tenu, qui plus est, des excellentes rentrées fiscales du moment.
N° 814. - M. Francis Grignon attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la procédure engagée par l'administration fiscale à l'encontre du taux de la taxe sur la valeur ajoutée du chocolat noir. Selon les industriels du chocolat, la direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes ainsi que la commission européenne le chocolat noir serait imposé au taux de TVA de 5,5 %. Alors que pour l'administration fiscale, ce taux s'élèverait à 20,6 %. Forte de sa position, l'administration a procédé à un certain nombre de redressements fiscaux auprès des entreprises chocolatières, leur réclamant les différentiels de TVA. Les entreprises se trouvent être fortement pénalisées par cette situation. Aussi, un certain nombre de différends ont-ils été portés devant les juridictions administratives. Et, par deux fois, le tribunal administratif de Strasbourg a donné une interprétation concernant le chocolat noir contraire à la position de l'administration fiscale. Cependant, l'administration fiscale n'est pas revenue, jusqu'à présent, sur sa position. Au comble des combles, il semblerait même qu'elle cherche à augmenter la TVA sur le chocolat noir. Il lui demande donc quelles mesures il entend mettre en oeuvre pour que l'administration fiscale cesse de harceler les chocolateries et revienne sur sa position car, au-delà du problème de TVA sur le chocolat, il est ici question de l'avenir de ces entreprises et des emplois qui s'y rattachent.
N° 815. - M. Daniel Hoeffel interroge Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur la convention 103 de l'Organisation internationale du travail (OIT) traitant des droits de la maternité. La législation française prévoit seize semaines de congés de maternité et l'interdiction absolue de licenciement des femmes enceintes et en congé maternité. Au nom de l'harmonisation européenne, il semble qu'il soit envisagé de modifier cette législation dans les prochains mois. Cette modification irait dans le sens de l'assouplissement prévu dans la convention 103 de l'OIT et, si elle devait aboutir, elle ferait passer les congés maternité de seize à quatorze semaines. De même, le projet de modification semble revenir sur l'interdiction totale de licenciement en période de congé maternité, en autorisant le licenciement pour des motifs sans lien avec la grossesse. Or, selon les principes fondamentaux et juridiques de l'OIT, une convention de ladite organisation n'est révisée que lorsque les modifications apportées portent à un degré supérieur le contenu de la convention concernée et le niveau de protection des travailleurs. Il lui demande de lui préciser les modifications de la convention 103 de l'OIT qui sont envisagées, ainsi que les raisons qui pourraient justifier de telles modifications.
N° 816. - M. Christian Demuynck attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les conséquences de l'application d'un taux de TVA sur la restauration collective. Dans une décision récente, le Conseil d'Etat a demandé au ministère de l'économie et des finances d'abroger, dans un délai de six mois, deux décisions ministérielles de 1942 et 1943. Celles-ci exonéraient les cantines d'entreprises et d'administrations de toute taxe sur le chiffre d'affaires, les instructions successives de la direction générale des impôts étendant le bénéfice de ces dispositions à la restauration hospitalière et municipale. Selon une estimation du Syndicat national de la restauration collective, l'application prochaine d'un taux de TVA de 19,6 % induira un surcoût, pour les repas, de l'ordre de 15 à 30 %. A l'évidence, tous les usagers _ enfants, salariés, personnes hospitalisées ou en maison de retraite _ subiront un préjudice d'autant plus intolérable qu'il contrevient au caractère social de cette restauration. En outre, les communes, concernées en premier lieu, soucieuses de soulager les familles d'une part non négligeable du financement de cette restauration, ne peuvent assumer seules cette nouvelle charge. Pour certaines, fragilisées par un endettement excessif ou en passe de l'être en raison de l'application, hélas prochaine, du texte relatif à la solidarité et au renouvellement urbains, cela posera de graves difficultés. Il lui demande si dans le cadre du collectif budgétaire, le Gouvernement a prévu une dotation complémentaire en vue d'amortir les effets financièrement désastreux de l'abrogation des décisions de 1942 et 1943.
N° 818. - M. Paul Girod attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur les termes de la réponse donnée le 7 février 2000 à une question orale relative à la suppression des activités du centre-école régional de parachutisme de Laon. Cette suppression est intervenue le 27 janvier dernier sans qu'il n'y ait pu avoir de discussion préalable pour trouver une solution alternative aux contraintes nées de la nouvelle organisation de la circulation aérienne aux approches de l'aéroport de Roissy. Dans sa réponse, le ministre des relations avec le Parlement indiquait que les services de l'aviation civile avaient fait des propositions au centre de parachutisme de Laon, lesquelles étaient dès lors annoncées incompatibles avec l'activité du centre. Il ajoutait que « les services souhaitent poursuivre et mener à bien avec les responsables du centre le dialogue technique, pour aboutir à des solutions pratiques, adaptées à la situation et à la densité du trafic aérien au-dessus de Laon, tout en respectant, en tout état de cause, toutes les conditions de sécurité » et concluait « j'imagine que le dialogue va donc se poursuivre, en dehors même du rituel des questions orales au Sénat ». Depuis cette date, à sa connaissance, rien n'a bougé. A tel point que, malgré une lettre de relance du 20 mars 2000 restée sans réponse, le centre a dû licencier dix personnes et déposer un recours en excès de pouvoir devant le tribunal administratif d'Amiens. Il est étonnant que les promesses d'offre de négociations faites en cette enceinte n'aient été suivies d'aucun effet. Il lui demande quelle est la position définitive du Gouvernement sur ce dossier.
N° 820. - M. André Vallet attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur le refus, par certains commerçants, de billets émis par la Banque de France. Il lui rappelle que, dès lors qu'une monnaie a cours légal, toute personne est tenue de l'accepter. Il lui rappelle également qu'aux termes de l'article R. 642-3 du nouveau code pénal, le refus de recevoir les espèces et monnaies nationales, selon la valeur pour laquelle elles ont cours, constitue une contravention punie d'une amende de seconde classe. Dès lors, il lui demande sur quel fondement juridique s'appuie le refus de certains commerçants d'accepter des billets de banque dont rien ne permet de douter de l'authenticité.
N° 821. - M. Paul Blanc attire l'attention de M. le ministre délégué chargé des affaires européennes sur les programmes communautaires 1994-1999 qui se terminent. Mais l'avancement des dossiers à dix-huit mois de la clôture des programmes est bloqué faute d'autorisation de programmes et de crédits de paiement. Dans les Pyrénées-Orientales sont en attente (en délégations ou redélégations) différents programmes pour le Fonds européen d'orientation et de garantie agricole (FEOGA), et le Fonds européen de développement régional (FEDER).
N° 823. - M. Aymeri de Montesquiou attire l'attention de M. le ministre délégué chargé des affaires européennes sur l'actuelle complexité administrative d'origine communautaire. Ces contraintes et parfois ces incohérences contribuent à donner de l'Union européenne une image technocratique. Il lui demande donc s'il compte faire de la recherche de simplification un axe fort de la présidence française du Conseil de l'Union européenne et les mesures qu'il entend prendre dans ce but, en particulier dans le domaine de l'agriculture et de l'artisanat.
N° 824. - M. Serge Franchis interroge M. le ministre de la fonction publique et de la réforme de l'Etat sur la question du cumul d'activités des agents de la fonction publique territoriale. A maintes reprises, la situation des fonctionnaires territoriaux nommés dans des emplois permanents à temps non complet ainsi que des agents non titulaires occupant un emploi à temps non complet dans les collectivités locales, soumis à l'interdiction de principe de cumul d'une activité publique et d'une activité privée, a été soulevée par les parlementaires tant à l'Assemblée nationale qu'au Sénat. Le rapport d'un groupe de travail institué à la demande du Gouvernement a été remis en vue d'une prise de position sur l'évolution des textes régissant ce non-cumul. La situation actuelle, préjudiciable tout autant aux communes, notamment en milieu rural, qu'aux agents, mérite d'être traitée avec diligence et enfin tranchée. Le Gouvernement envisage-t-il de prendre des initiatives à ce sujet dans un bref délai.
N° 825. - Mme Danièle Pourtaud souhaite attirer l'attention de M. le secrétaire d'Etat au logement sur une difficulté apparue dans l'application de l'accord du 7 juillet 1998, entre les associations de locataires et les représentants des bailleurs institutionnels, accord étendu par décret en juillet 1999. Cet accord est destiné à protéger les locataires dans la procédure de congé vente, mise en oeuvre par les bailleurs institutionnels ayant bénéficié d'une aide de l'Etat. Une des dispositions prévoyait la reconduction automatique du bail pour les personnes handicapées, âgées ou dans toute situation de précarité pouvant la justifier. Cette disposition est particulièrement importante car, pour toutes ces personnes fragilisées, un déménagement et l'obligation de quitter le quartier où elles ont leurs repères constituent un véritable traumatisme. Dans l'esprit des associations, les bailleurs s'étaient engagés par cet accord à reconduire à vie le bail de ces locataires. Malheureusement, la pratique a montré que les bailleurs, signataires de l'accord, le vidaient de sa substance en vendant, occupés, les appartements concernés. La garantie instituée est ainsi anéantie puisque l'acquéreur, personne physique ou morale, n'est pas soumis aux mêmes obligations que le bailleur institutionnel. Cette pratique, contraire à l'esprit de l'accord, doit être corrigée. Pour pallier cela et dans le cadre particulier des congés ventes, elle lui demande de quelle manière l'obligation de reconduction automatique du bail des locataires en situation précaire, reposant initialement sur le bailleur institutionnel, peut être transférée vers l'acquéreur de l'immeuble.
N° 827. - Mme Danielle Bidard-Reydet attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur un fait historique. Le 17 et le 18 octobre 1961 à Paris, lors d'une importante manifestation non violente, des dizaines d'Algériens étaient assassinés, victimes d'une répression particulièrement sanglante. Depuis trente-huit ans ce crime a été occulté. Pour que cesse l'oubli, de très nombreux démocrates se mobilisent. Elle lui demande de prendre une initiative pour que la République reconnaisse ce crime et qu'un lieu du souvenir lui soit consacré.
N° 829. - M. Jean-Louis Lorrain interroge M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur le trafic croissant dans les liaisons aériennes. Beaucoup d'idées reçues - souvent émanant des compagnies aériennes - circulent quant aux raisons du non-respect des horaires, entre autres : le morcellement du ciel européen, le découpage des routes et secteurs hors frontières, le déphasage croissant entre l'essor rapide du marché du transport aérien et l'adaptation peu réactive des services de contrôle aérien, la place consentie - suivant les pays - à l'aviation militaire, aux aviations privée, commerciale, sportive ou de loisir... Les contrôleurs aériens semblent rarement entendus. Ils sont responsables de la sécurité des voyageurs au même titre que les pilotes et réduire les centres de contrôle, prétendus trop nombreux, présente un risque pour la sécurité des voyageurs. Or, il manquerait actuellement plus de 1 000 contrôleurs en Europe. Quelles explications fournit-il sur ce problème et quelles orientations compte-t-il prendre pour le résorber dans les meilleurs délais.
N° 830. - M. Roland Muzeau appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les hausses à répétition des prix des matériaux utilisés dans le bâtiment et de leurs effets sur le comportement des entreprises. Durant ces dix dernières années, les grandes entreprises du bâtiment faisaient face à une grave crise de leur profession en se tournant notamment vers le seul secteur restant jusqu'alors porteur : le logement social. Aujourd'hui, tout le monde se félicite à juste titre de la relance de l'économie et en particulier de celle du bâtiment. Aussi, est-il pour le moins paradoxal que cette relance de la demande entraîne une défection importante de l'offre de réalisation et donc des difficultés pour réaliser des programmes de logements sociaux locatifs ou en accession à la propriété, ainsi que des équipements publics. C'est ce que subissent les collectivités locales en Ile-de-France et c'est ce qui se vit à Gennevilliers lors d'appels d'offres portant sur la construction de logements sociaux, d'un gymnase ou la réhabilitation lourde pour l'accueil d'une structure de santé : les réponses des entreprises se situent entre + 15 % et + 20 % supérieures aux prix de référence ou aux estimations faites par les services municipaux. Certaines entreprises ne répondent même plus à la demande publique. Cette situation place les collectivités locales, les organismes HLM, tous les acteurs des politiques sociales devant des difficultés nouvelles et un risque de blocage à terme. La presse spécialisée fait état des hausses à répétition, depuis le début de l'année, des prix de gros pratiqués par des fabricants comme les établissements Lafarge : plâtre, contreplaqués, acier, tuyaux en PVC par exemple ont augmenté encore récemment de + 11 % à + 15 %. La valse des étiquettes ne semble pas devoir s'arrêter. Il lui demande donc quelles sont les mesures pratiques qu'il compte prendre, en concertation avec les élus et les professionnels pour remédier à ces dérives tarifaires et juguler dans les meilleurs délais les dérapages constatés pénalisant les projets des maîtres d'ouvrage.
N° 831. - M. Jean-Pierre Vial aimerait connaître la position de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur l'état d'avancement du projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin. A l'occasion de la visite officielle du Président de la République en Savoie les 4 et 5 mai derniers, un message fort a pu être dégagé de la rencontre des différents acteurs travaillant sur le dossier du Lyon-Turin. La nécessité de faire d'une telle liaison ferroviaire un axe Est-Ouest majeur du développement de l'Europe du Sud a fait l'unanimité au sein des élus savoyards mais aussi parmi les représentants des autres partenaires, qu'il s'agisse de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), du Réseau ferré de France (RFF), du GEIE Alpetunnel ou encore de la mission Lyon-Turin. Dans un contexte marqué par le drame du Mont-Blanc ainsi que par le lancement des projets suisses de Lotschberg et du Saint-Gothard la liaison Lyon-Turin permettrait de développer les échanges et le transport de marchandises sans déboucher sur l'engorgement des routes des Alpes ou de la cluse chambérienne (90 000 véhicules par jour à Chambéry), la croissance exponentielle du trafic actuelle ayant des conséquences inquiétantes sur la pollution sonore et atmosphérique ainsi que sur la sécurité routière. L'unité des discours et des points de vue des élus et des techniciens, tant en terme économique de rééquilibrage entre le Nord et le Sud qu'en terme de flexibilité du passage des Alpes, a reçu un écho supplémentaire le 15 mai dernier, lors de la rencontre à Modane du ministre français de l'équipement et des transports et de son homologue italien qui ont décidé de poursuivre, sur la lancée du sommet franco-italien de Nîmes, les réunions techniques en vue d'accélérer le transfert du transport de marchandise de la route vers le rail et de fixer les premières échéances de lancement du projet. Dès lors que, dans le meilleur des cas, la ligne Lyon-Turin mettra quinze ans avant d'entrer en service pour un coût global estimé à 70 milliards de francs, dont les modalités de financement ne sont plus qu'à définir, il semble indispensable que des mesures transitoires soient prises concrètement afin que la ligne Ambérieu-Modane déjà existante puisse être recalibrée pour que ses capacités de fret passent de 10 millions à 20 millions de tonnes par an. Une telle initiative, qui répondrait partiellement à l'objectif de capacité des 40 millions de tonnes annuelles de fret du projet définitif, nécessite la réalisation rapide d'un tunnel « préAlpes » afin que l'augmentation du trafic ainsi générée ne se traduise pas par un encombrement supplémentaire sur Grenoble, Aix-les-Bains et Chambéry. Convaincu que le recalibrage de la liaison actuelle ainsi que la réalisation du tunnel préAlpes constituent un préalable nécessaire au vaste projet de ferroutage allant de Lyon à Turin, il aimerait connaître les mesures concrètes et le calendrier précis qu'il entend défendre sur ce dossier.
N° 832. - M. Gilbert Chabroux attire l'attention de Mme le ministre de la culture et de la communication concernant la situation de certains émetteurs de FIP. En effet, le 19 décembre dernier, annonce a été faite de la prochaine suppression des deux tiers des stations de cette radio appartenant au groupe public Radio France. Selon le plan de restructuration, ces dernières devraient être transférées sur les réseaux payants du câble ou du satellite. Au regard de ces perspectives, il lui demande donc quelles sont les mesures que pourrait envisager de prendre le Gouvernement afin que ces émetteurs fassent partie du cahier des charges de Radio France, ce qui permettrait d'avoir accès à l'ensemble du réseau de diffusion nationale en modulation de fréquence.

COMMISSION MIXTE PARITAIRE

COMMISSION MIXTE PARITAIRE CHARGÉE DE PROPOSER UN TEXTE SUR LES DISPOSITIONS RESTANT EN DISCUSSION DU PROJET DE LOI RELATIF À LA SOLIDARITÉ ET AU RENOUVELLEMENT URBAINS

Nomination du bureau

Dans sa séance du mardi 6 juin 2000, la commission mixte paritaire a nommé :
Président : M. Jean François-Poncet.
Vice-président : M. Jean Proriol.
Rapporteurs :
- à l'Assemblée nationale : M. Patrick Rimbert ;

- au Sénat : M. Louis Althapé.

Liste des présents
Députés

Titulaires. - MM. Patrick Rimbert, Daniel Marcovitch, Jean-Jacques Filleul, Gilles Carrez, Mme Janine Jambu, M. Aloyse Warhouver.
Suppléants. - MM. Yves Dauge, Alain Cacheux, Pierre Cohen, Jean Proriol, Pierre Cardo.

Sénateurs

Titulaires. - MM. Jean François-Poncet, Louis Althapé, Pierre Jarlier, Patrick Lassourd, Ladislas Poniatowski, Jacques Bellanger, Mme Odette Terrade.
Suppléants. - MM. Jacques Bimbenet, Pierre Hérisson, Gérard Larcher, Pierre Lefebvre, Jean-Pierre Plancade, Charles Revet.