Séance du 18 novembre 1998






RAPPEL AU RÈGLEMENT

M. Michel Dreyfus-Schmidt. Je demande la parole pour un rappel au règlement.
M. le président. La parole est à M. Dreyfus-Schmidt.
M. Michel Dreyfus-Schmidt. Je suis très heureux de faire ce rappel au règlement sous votre présidence, monsieur Poncelet. D'ailleurs, votre présence au fauteuil de la présidence ne m'étonne pas, car le débat qui va s'engager est important et par la nature du texte, puisqu'il s'agit d'un projet de loi constitutionnelle, et par son sujet, puisqu'il concerne le Conseil supérieur de la magistrature. Enfin notre débat s'annonce bref et aussi, par les orateurs inscrits, d'une très grande qualité.
Or, monsieur le président, et je suis heureux, encore une fois, de pouvoir attirer à cet égard votre attention personnelle, en ce moment même sont réunies trois des six commissions permanentes du Sénat, à savoir la commission des affaires culturelles, la commission des affaires économiques et la commission des finances. En outre, se réuniront, à dix-sept heures, la délégation du Sénat pour l'Union européenne et, à dix-huit heures, la commission spéciale chargée de vérifier et d'apurer les comptes ! Comme vous pouvez le constater, monsieur le président, il y a là un véritable problème auquel il faudra bien s'attaquer enfin.
Etant donné qu'il n'y a plus de séances de nuit au Sénat, les commissions, en cas de besoin, pourraient peut-être se réunir, sinon de nuit, du moins en soirée. En tout cas, il est indispensable de coordonner les travaux du Sénat de manière à éviter un absentéisme dicté aux sénateurs par l'exercice même de leur mandat. (Applaudissements.)
M. le président. Je vous remercie, monsieur Dreyfus-Schmidt, de soulever ce problème qui, vous l'avez dit vous-même, n'est pas nouveau. Nous avons été à plusieurs reprises interpellés sur le même sujet ; nous avons réfléchi, mais, reconnaissons-le, nous n'avons pas encore trouvé la solution adéquate. Cependant, comme je l'ai indiqué voilà quelques semaines dans ma première allocution, nous veillerons ensemble à apporter les améliorations nécessaires au fonctionnement de notre institution.
Pour l'heure, je vous invite à me communiquer par écrit la proposition que vous venez de formuler qui, ajoutée à d'autres, nous permettra d'éviter à l'avenir le renouvellement de ce que vous avez, à juste titre, déploré, comme j'avais moi-même eu l'occasion de le faire dans le passé.
M. Michel Dreyfus-Schmidt. Je vous remercie, monsieur le président.

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