B. PROTECTION DE LA BIODIVERSITÉ

Ces îles bénéficient d'un statut de protection grâce à deux arrêtés de 1975 et de 1994 qui interdisent notamment toute pêche dans leurs eaux territoriales, mais aussi grâce au classement des Glorieuses en Parc Naturel Marin depuis février 2012.

Sur l'ensemble des îles Éparses, est réalisé un comptage des oiseaux et des tortues. Des mesures de biosécurité ont dû être mises en place par les agents des TAAF pour éviter l'introduction volontaire ou non de nouvelles espèces et lutter contre les espèces exotiques animales (rats, souris, chèvres...) ou végétales (choca, filaos...). Ces dernières ont déjà eu des conséquences sur la biodiversité en entraînant la disparition d'espèces endémiques ou en transformant certains habitats naturels. Un suivi de l'état des récifs coralliens est également réalisé. En effet, l'impact du réchauffement climatique se fait sentir de manière importante avec la destruction du corail, le risque de submersion par montée des eaux, ainsi que les variations du climat avec l'observation de cyclones.

Source : Jérôme Bignon

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