2. Un système globalement efficace

L'efficacité globale du système est avérée puisqu'il permet de pourvoir 40 % des postes au recrutement annuel, tandis que la moitié des maîtres de conférences sont d'anciens moniteurs ou ATER.

Le tableau ci-après présente l'origine des maîtres de conférences recrutés en 1999 :


Origine des maîtres de conférences recrutés en 1999

 
 
 

Origine

Effectifs

%

ATER non fonctionnaires

717

31,5

ATER enseignants ou fonctionnaires (1)

138

6,1

Moniteurs

41

1,8

Lecteurs, maîtres de langues

4

0,2

Post-doctorants

285

12,5

Allocataires ou boursiers

13

0,6

Sous-total enseignement supérieur

1 266

55,6

Enseignants, chercheurs et autres agents
publics en activité (2)

642

28,2

Activité privée ou à l'étranger

275

12,1

Sans profession (y compris ex-ATER),
chômeurs

163

7,2

Sous-total "autres origines"

1 012

44,4

TOTAL des réponses à l'enquête

2 278

100

(1) 105 agrégés, 13 certifiés, 9 autres enseignants titulaires, 11 autres fonctionnaires exerçant les fonctions d'ATER

(2) 270 agrégés, 74 certifiés, 81, autres enseignants titulaires,
51 chercheurs, 98 autres fonctionnaires, 68 vacataires et contractuels

Source : Cour des comptes

 
 

Toutefois, la Cour des comptes, dans son rapport public particulier précité, considère que « l'absence de système d'information [...] rend difficile l'évaluation du dispositif de jouvence », et note : « tout juste peut-on affirmer que la qualité d'ATER ainsi que celle de moniteur normalien est un passeport utile pour l'accès au corps de maîtres de conférences ».

Plus de 70 % des répondants au sondage, soit 610, indiquent avoir exercé leurs premières fonctions dans un établissement d'enseignement supérieur comme non-titulaires, notamment ATER ou moniteurs. Ces chiffres démontrent le rôle très important des mécanismes mis en place pour constituer un vivier dans l'enseignement supérieur, et l'efficacité de cette politique comme méthode d'initiation au métier d'enseignant-chercheur.

Du reste, seuls 9 % des répondants ont débuté leur carrière comme maître-assistant ou maître de conférences. A peine 5 % provenaient, à leur entrée à l'université, de l'enseignement secondaire.

Le système n'est cependant pas sans inconvénients, puisque les ATER sont aussi ceux qui, en cas d'échec, ont le plus de risques d'être chômeur ou en situation de précarité à l'issue de leur contrat.

Les thèmes associés à ce dossier

Page mise à jour le

Partager cette page