Dès le début du conflit, la commission de l'armée se préoccupe des problèmes de santé spécifiques à la guerre, créant le 22 mars 1915 une sous-commission dédiée à ces questions. Celles-ci recouvrent essentiellement l'organisation des soins à apporter aux blessés, les conditions d'évacuation et d'hospitalisation ainsi que le fonctionnement des formations sanitaires. Néanmoins, afin de ne pas gaspiller les forces de la nation, la sous-commission s'intéresse également aux mesures préventives susceptibles de garantir la bonne santé des combattants.


La Guerre" T.I - Doc. section photographique de l'armée - S177278

Tous les aspects de la vie du soldat sont pris en compte, à commencer par les questions d'hygiène, qu'il s'agisse de lutter contre les parasites, contre les froidures de pieds  ou de garantir une alimentation correcte. D'autres aspects sont plus proprement médicaux, notamment ce qui concerne la prophylaxie des maladies contagieuses, aussi bien du typhus que des maladies vénériennes

C'est donc toute la vie des soldats qui est passée en revue pour éviter des souffrances inutiles et maintenir les troupes en état de combattre. Comme le dit l'épigraphe du manuel de prévention qui leur est destiné : « Pour la Patrie , le soldat doit être aussi ménager de sa santé que généreux de son sang ».

La composition de la sous-commission du service de santé

Créée le 22 mars 1915, elle comprend les sénateurs Léon Bourgeois, Paul Strauss, Léon Labbé, Charles Debierre, Paul Cazeneuve, Paul Decker-David et Victor Lourties

La santé des soldats : un bien à préserver

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