Appartenance politique :
Groupe Socialiste
État civil :
Né le 8 mars 1892
Décédé le 17 mars 1979
Profession :
Pharmacien
Département :
Aude
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 7 novembre 1948
Elu le 19 juin 1955
Fin de mandat le 26 avril 1959 (Ne se représente pas)

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

ROUX (Emile)

Né le 8 mars 1892 à Carcassonne (Aude)

Décédé le 17 mars 1979 à Narbonne (Aude)

Sénateur de l'Aude de 1948 à 1958

Emile Roux naît le 8 mars 1892 à Carcassonne. Après l'obtention du baccalauréat ès-lettres et philosophie, il entre à la faculté mixte de médecine et de pharmacie de Toulouse. Pharmacien de première classe, interne des hôpitaux, Emile Roux achève ses études comme lauréat de l'université.

Rapidement, il s'intéresse à la gestion des affaires publiques. Elu conseiller municipal de Narbonne en 1925, il devient adjoint au maire à partir de 1935 et occupe cette place jusqu'à sa démission le 1er janvier 1939.

Pendant la deuxième guerre mondiale, Emile Roux est membre de l'organisation de résistance « Combat ». Déporté politique, il est envoyé dans le camp de travail de Buchenwald (Kommando Berga). Son action exemplaire lui vaut d'être décoré, après la guerre, de la médaille de la Résistance, de la croix des combattants et de la médaille du roi Pierre de Serbie.

Après le conflit, il accède à la tête du syndicat des pharmaciens audois, et à la présidence de la caisse d'épargne de Narbonne. En 1947, il est élu maire de Narbonne et le reste un an avant de démissionner. Le 19 août 1947, il est fait chevalier de la Légion d'honneur. En 1958, il échouera aux élections cantonales.

Emile Roux se présente aux élections au Conseil de la République du 7 novembre 1948, sur la liste du parti socialiste. Lors de la campagne, avec les autres candidats SFIO, il se situe par rapport à deux écueils: « le danger gaulliste et le danger communiste ». Avec 474 voix sur 829 suffrages exprimés, il est élu.

A son arrivée au Palais du Luxembourg, Emile Roux rejoint le groupe parlementaire SFIO. Il est nommé membre de la commission de la défense nationale et de la commission de la famille, de la population et de la santé publique -- dont il devient vice-président de 1955 à 1956. A partir de 1952, il ne fait plus partie de la commission de la défense nationale et intègre la commission des boissons. En 1954, Emile Roux appartient à la commission de la famille et à la commission des pensions. En 1956, il est nommé membre du Conseil supérieur du service social.

Emile Roux intervient peu dans les discussions parlementaires. En 1951, il interroge le ministre des Travaux publics, des transports et du tourisme sur le cas général d'un cheminot frappé d'indignité nationale à la Libération : après l'amnistie totale prononcée en mars 1949, ce cheminot peut-il prétendre à l'amnistie administrative et donc recouvrer ses droits à la retraite normale ?

En 1952, il participe au débat sur l'utilisation thérapeutique du sang humain, et propose un amendement tendant à mettre sur un pied d'égalité médecins et pharmaciens dans la responsabilité de la chaîne du sang. En 1953, il intervient trois fois, sur des sujets aussi divers que la réparation des préjudices de carrières subis par certains fonctionnaires, la fermeture des mines de soufre de Malvezy-sur-Aude ou le budget du ministère de la santé publique et de la population pour 1954.

Les 2 et 3 juin 1958, Emile Roux vote pour le projet de loi relatif aux pleins pouvoirs et en faveur de la révision constitutionnelle.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Emile ROUX

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