Appartenance politique :
Groupe Socialiste
État civil :
Né le 21 mai 1907
Décédé le 12 décembre 1992
Profession :
Instituteur
Département :
Doubs
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 8 décembre 1946
Fin de mandat le 7 novembre 1948 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

REVERBORI (Georges)

Né le 21 mai 1907 à Lods (Doubs)

Décédé le 12 décembre 1992 à Plaisir (Yvelynes)

Conseiller de la République du Doubs de 1946 à 1948

Georges Reverbori naît à Lods dans le département du Doubs le 21 mai 1907. Après des études au collège de Besançon, il suit les enseignements de l'école normale et obtient deux certificats d'aptitude dans les domaines de la gymnastique et de l'enseignement primaire, puis un brevet supérieur. Il est alors nommé instituteur à l'école de Montbéliard. Très impliqué sur le plan politique local, il devient secrétaire départemental du syndicat des instituteurs entre 1929 et 1933 puis secrétaire général de la section du Doubs à partir de 1937. Entre 1936 et 1940, il est rédacteur en chef de l'hebdomadaire La tribune du Doubs. Enfin, inscrit à la SFIO, il devient secrétaire de la Fédération du Doubs de 1937 à 1940.

Mobilisé au début du second conflit mondial, Geoges Reverbori est fait prisonnier de guerre en 1940 puis libéré en 1941. Il participe alors activement aux activités de la Résistance et devient responsable de l'arrondissement de Montbéliard. Au terme du conflit, il fait partie du comité de Libération de sa ville. En 1945, il est d'abord élu conseiller municipal de Montbéliard au mois d'avril puis conseiller général du Doubs en septembre. L'année suivante, il devient président de la Fédération départementale des combattants républicains.

Le 8 décembre 1946, Georges Reverbori se porte candidat en tant que socialiste aux élections du Conseil de la République pour le département du Doubs. Avec 116 voix pour 623 suffrages exprimés, il remporte l'un des quatre sièges à pourvoir.

A son arrivée au Palais du Luxembourg, Il est nommé membre de plusieurs commissions : finances (1946 à 1948), comptabilité (1946 à 1948), ravitaillement (1946, 1947). Sénateur très actif, soucieux de participer à la reconstruction rapide du pays, il prend la parole à de nombreuses reprises, notamment dans le cadre des débats portant sur la modification de la législation économique et financière. Il prend position en faveur de l'ouverture de crédits destinés au reclassement au sein de la fonction publique et à l'amélioration de la situation des victimes de la guerre. Il intervient par ailleurs dans la discussion visant à fixer le budget de reconstruction et d'équipement pour les exercices 1947 et 1948. Il défend enfin l'ouverture de crédits au budget de l'industrie et du commerce pour subventionner les activités sidérurgiques.

Georges Reverbori dépose de nombreux amendements. Ceux portant sur les indemnités de fonction des maires par exemple doivent permettre aux élus locaux de se consacrer plus facilement aux affaires de leurs communes. Dans le domaine social, il apporte plusieurs modifications aux projets de loi concernant les allocations familiales en faveur des populations étudiantes et âgées ainsi qu'une aide sociale aux personnes les plus démunies. Grand connaisseur des problèmes spécifiques de l'enseignement, Georges Reverbori propose plusieurs amendements en faveur du personnel de l'éducation nationale, de son reclassement, de ses effectifs et de sa rémunération. Enfin, il amende le projet de loi visant à modifier le statut de la coopération.

Rapporteur des commissions de l'éducation nationale et des finances, Georges Reverbori soutient l'augmentation des crédits affectés à l'éducation pour les exercices 1947 et 1948. Il intervient en faveur de la rémunération des heures supplémentaires dans les établissements scolaires et soutient la proposition de loi visant à concéder une avance du Trésor à la ville de Marseille. Il donne par ailleurs son avis sur le projet de loi visant à approuver l'accord économique envisagé entre les Etats-Unis et la France. Enfin, en 1948, il dépose un rapport au nom de la commission des finances relatif au projet de loi portant sur les modifications d'autorisation d'engagement de dépenses et de crédits.

Georges Reverbori ne se représente pas aux élections au Conseil de la République de 1948, préférant se consacrer à la politique locale et à l'enseignement. Titulaire de la médaille de la Résistance, il décède à Plaisir le 12 décembre 1992 à l'âge de 85 ans.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Georges REVERBORI

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