Appartenance politique :
Groupe Socialiste
État civil :
Né le 23 juillet 1893
Décédé le 7 mai 1973
Profession :
Instituteur
Département :
Martinique
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 22 juin 1958
Fin de mandat le 26 avril 1959 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

REJON (Auguste)

Né le 23 juillet 1893 à La Trinité (Martinique)

Décédé le 7 mars 1973 à La Trinité (Martinique)

Sénateur de la Martinique en 1958

Auguste Rejon, né à la Martinique, est instituteur puis directeur d'école à Fort-de-France. Son goût pour l'enseignement l'incite à rédiger un manuel de géographie de la Martinique, retenu comme ouvrage scolaire, ainsi qu'une géographie régionale pour les cours moyens et supérieurs. Il reçoit la médaille de bronze de l'Education nationale, puis est promu officier de l'instruction publique.

Ancien combattant de la première guerre mondiale, Auguste Rejon préside, à la fin du conflit, la mutuelle indépendante des anciens combattants de La Trinité. Son combat et son courage lui valurent de nombreuses récompenses. Il est ainsi décoré de la médaille coloniale avec agrafe « Tunisie » en 1916, de l'Etoile d'Anjouan et de la Légion d'honneur.

Lors de la seconde guerre mondiale, il choisit la résistance à l'ennemi dès juillet 1940. Mais son action de résistant est découverte. Il est alors interné le 24 juin 1943 au Fort Desaix. Après la Libération de la Martinique, Auguste Rejon devient membre du comité de vigilance et des commissions de redressement des situations des fonctionnaires révoqués ou rétrogradés par Vichy.

Auguste Rejon débute sa carrière politique en devenant maire de La Trinité en 1945 et conseiller général du canton de La Trinité, mandat qu'il conservera jusqu'en 1955. Il assure aussi la vice-présidence de l'association des maires de la Martinique. A ces différents titres, Auguste Rejon participe à de nombreuses délégations auprès des ministères de l'Intérieur, des Finances, de l'Economie et de l'Education nationale, et auprès d'organismes financiers comme le FIDOM et le FIDES, contribuant ainsi à la transformation économique et sociale de son île.

Le 22 juin 1958, à l'occasion d'une élection partielle provoquée par le décès d'Emile Lodéon, Auguste Rejon est élu sénateur de la Martinique.

Sous l'étiquette SFIO, il entre à la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées. Dans sa profession de foi, Auguste Rejon annonce des objectifs clairs pour son mandat de sénateur de la Martinique : il souhaite la création d'une caisse de chômage, la revalorisation du salaire minimum, la création d'écoles ainsi que la construction d'habitations à bon marché. Le temps manquera à Auguste Rejon pour mener cette politique sociale puisque son mandat au Palais du Luxembourg s'achève en 1958.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Auguste REJON

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