État civil :
Né le 17 mai 1875
Décédé le 29 octobre 1957
Profession :
Avocat
Département :
Loire
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 8 mai 1927
Elu le 10 janvier 1933
Fin de mandat le 31 décembre 1941

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)
1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1889-1940

ROBERT (CLAUDE, Pierre), né le 17 mai 1875 à Montbrison (Loire).

Député de la Loire de 1914 à 1927.

Sénateur de la Loire de 1927 à 1941.

Sous-secrétaire d'Etat aux Postes, Télégraphes et Téléphones du 14 juin 1924 au 10 avril 1925.

Pierre Robert était avocat et publiciste, mais ce qui semble avoir compté dans sa vie, ce fut sa nomination, en 1910, comme attaché au sous-secrétariat d'Etat aux P.T.T.

Quatre ans plus tard, en 1914, il se présentait à la députation dans son département natal et était élu facilement, au premier tour, par 9.065 voix sur 18.073 votants. A la Chambre, où il est membre de la commission de l'agriculture, on trouve bien Robert intervenant sur des sujets intéressant la paysannerie et faisant aussi partie de la commission chargée d'examiner les pièces de la condamnation de Malvy, mais, presque tout de suite, c'est à la commission des P.T.T. qu'il se voue avec, pour premier souci, l'amélioration des traitements des postiers.

Facilement réélu en 1919 sur la liste du bloc républicain et socialiste, avec 48.834 voix sur 132.611 votants, Pierre Robert devient membre de la commission des finances, et c'est tout aussitôt pour se voir confier le rapport sur le budget des Travaux publics, et précisément de la section des P.T.T., sans compter le budget annexe de la Caisse d'épargne. A partir de là, ne se comptent plus les projets de loi concernant les postes que Robert présente : services, tarifs, équipement, timbres, personnel, etc.

Après une seconde réélection non moins aisée en 1924 sous les couleurs du cartel des forces de gauche - 87.135 voix sur 153.380 suffrages exprimés- Robert dépose une proposition de loi sur l'organisation du service des P.T.T. et un rapport sur les conventions internationales en matière de P.T.T. Herriot le prend dans le cabinet qu'il forme en juin 1924 en qualité de sous-secrétaire d'Etat chargé des P.T.T. Ce ministère durera moins d'un an, tombant en avril 1925. Robert en fut reconnu pour un des bons éléments. Néanmoins, il ne devait plus être appelé à des fonctions ministérielles. Redevenu député, il continua d'intervenir, quoique beaucoup moins, sur les textes intéressant les postes, et c'est surtout en congés que se passa la fin de son mandat.

C'est que Robert songeait au Sénat. Le 8 mai 1927, comme il s'agissait de remplacer le sénateur de la Loire, Jean Morel, décédé, il se porta et triompha au second tour par 524 voix sur 965 suffrages exprimés.

Au Luxembourg, où sa réputation n'était plus à faire, c'est en spécialiste des postes que diverses commissions l'accueillent : du commerce, de l'industrie, des postes bien entendu, et enfin celle des finances dont il devient, il va de soi, le rapporteur pour le budget des P.T.T. Innombrables, de nouveau, sont ses interventions en ce domaine : tarifs postaux, titularisation du personnel des postes, modification de la loi de 1881 créant une caisse d'épargne postale, union postale universelle, câbles téléphoniques, réduction des tarifs pour les chambres d'agriculture, convention internationale télégraphique, réorganisation du service de la radiodiffusion, création de caisses d'épargne coloniales à forme postale, construction d'une maison de la radio à l'exposition internationale de 1937, câble sous-marin, renforcement du personnel du service de la radiodiffusion, convention internationale des télécommunications, etc..., tels furent ses pôles d'activité de 1928 à 1938. Hors cela, ses intérêts sont d'un ordre plutôt agricole : en 1930, il lutte contre une taxe qu'on veut imposer sur les mutations et les transferts des débits de boisson et en 1932, cosignataire du contre-projet Damecour, il est parmi les plus ardents à défendre les bouilleurs de cru. Cependant, quand le Sénat crée une commission sur le vote et l'éligibilité des femmes (1933), Robert qui vient d'être réélu sénateur au renouvellement de 1932 se trouve en être vice-président. Le 10 juillet 1940, il est de ceux qui votent les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

1940-1958

ROBERT (Claude, Pierre)

Né le 17 mai 1875 à Montbrison (Loire)

Décédé le 29 octobre 1957 à Paris 15è

Député de la Loire de 1914 à 1927

Sénateur de la Loire de 1927 à 1941

Sous-secrétaire d'Etat aux Postes, Télégraphes et Téléphones du 14 juin 1924 au 10 avril 1925

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome VIII, p. 2872)

Le 10 juillet 1940, Pierre Robert s'abstient lors du vote du projet de loi constitutionnelle.

En 1941, il se retire de la vie politique et partage son temps entre la Loire et Paris où il décède le 29 octobre 1957 à l'âge de 82 ans.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Pierre ROBERT

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