État civil :
Né le 15 janvier 1863
Décédé le 20 janvier 1947
Profession :
Ingénieur civil
Département :
Savoie
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 11 janvier 1920
Elu le 9 janvier 1927
Elu le 14 janvier 1936
Fin de mandat le 31 décembre 1944

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)
1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1889-1940

MOLLARD (MAURICE), né le 15 janvier 1863 à Saint jean le chevelu (Savoie).

Sénateur de la Savoie de 1920 à 1944.

Fils de travailleurs, neuvième enfant d'une famille de douze, c'est à ses qualités personnelles que Maurice Mollard doit la belle carrière qu'il s'est lui-même ouverte.

Elève et lauréat de l'école d'agriculture, il s'oriente vers la carrière d'ingénieur civil et débute à Lyon où, comme adjoint à l'ingénieur, il participe à la reconstruction de plusieurs ponts. Bientôt, son activité se manifeste dans le monde entier.

Après la guerre, il veut se consacrer à son pays, spécialement à sa province. Sa valeur est reconnue par ses concitoyens puisqu'en deux mois seulement- à la fin de 1919 - il est successivement élu conseiller municipal, puis maire de Saint Paul sur Yenne - il le restera jusqu'en 1925 - conseiller général du canton d'Yenne et sénateur de la Savoie.

C'est le 11 janvier 1920, au troisième tour, par 331 voix sur 635 votants, que les grands électeurs de son département l'envoient siéger au Sénat. Son mandat sera successivement renouvelé le 9 janvier 1927, au deuxième tour, par 358 voix sur 642 votants, et le 20 octobre 1935, de nouveau au deuxième tour, par 369 voix sur 658 votants.

Au Sénat, où il s'inscrit au groupe de la gauche démocratique, radicale et radicale-socialiste, il fait partie de multiples commissions, chemins de fer (de 1919 à 1925), commerce industrie (de 1919 à 1924), colonies (en 1927 et en 1928), Algérie (en 1929), mines (en 1930 et en 1931), mais surtout de la commission des affaires étrangères et de la politique générale des protectorats (de 1924 à 1940) ainsi que de la commission des travaux publics, où il entre en 1926 et dont il devient président à partir de 1930. Naturellement, il trouve souvent l'occasion de se faire entendre en qualité de rapporteur, mais aussi de déposer des propositions de loi ou d'interpeller le gouvernement à propos de l'énergie. Maurice Mollard n'oublie pas pour autant de mettre sa compétence au service de son département, s'occupant à la fois des routes et des chemins, des adductions d'eau, de l'électrification, de l'organisation des services de transport. D'autre part, la municipalité d'Aix-les-Bains ayant démissionné, Maurice Mollard présente aux élections une liste qui emporte la majorité des suffrages et le nouveau conseil le choisit aussitôt pour maire, le 23 juin 1932. Il accepte cette nouvelle fonction, mais pour une période limitée, le temps de mettre en oeuvre la rénovation d'une station thermale dont la prospérité rejaillit incontestablement sur toute la Savoie. Il démissionnera d'ailleurs le 13 novembre 1937 tout en restant conseiller municipal. Considérant comme achevée sa tâche à la mairie d'Aix-les-Bains, il décide alors de s'atteler davantage aux grands problèmes économiques. Entre autres, celui de l'économie générale du pays, qu'il s'agisse du tourisme, du commerce extérieur ou des matières premières, lui semble exiger un effort particulier. C'est alors qu'il s'embarque en août 1938 sur le Massilia pour un voyage d'étude qui l'amènera à visiter successivement le Brésil, l'Uruguay, l'Argentine, le Chili, le Pérou et la Bolivie. Il se trouve en mesure de donner une suite à l'étude qu'il publiait, quelque dix années auparavant, dans son livre Sortir de l'ornière.

Peu après survient la guerre, puis l'armistice. Le 10 juillet 1940, Maurice Mollard vote pour le projet de loi constitutionnelle accordant les pleins pouvoirs au gouvernement du maréchal Pétain.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

1940-1958

MOLLARD (Maurice)

Né le 15 janvier 1863 à Saint-Jean-de-Chevelu (Savoie)

Décédé le 20 janvier 1947 à Paris

Sénateur de la Savoie de 1920 à 1944

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome VII, p. 2484)

A Vichy, le 10 juillet 1940, Maurice Mollard vote en faveur du projet de loi constitutionnelle accordant les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, puis se retire de la vie politique.

Il meurt à Paris le 20 janvier 1947 à l'âge de 84 ans.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Maurice MOLLARD

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