État civil :
Né le 25 novembre 1817
Décédé le 31 août 1877
Profession :
Enseignant
Département :
Inamovible
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 15 décembre 1875
Fin de mandat le 31 août 1877 ( Décédé )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

LEPETIT (JACQUES FRANÇOIS ALPHONSE), représentant en 1874, sénateur de 1875 à 1877, né à Poitiers (Vienne) le 25 novembre 1817, mort à Poitiers le 31 août 1877, d'une famille originaire de Normandie établie en Poitou dans le courant du siècle dernier, était fils d'un ancien chirurgien de marine, docteur-médecin à Poitiers depuis 1815. Ses études terminées au lycée de Poitiers, il fit son droit à la faculté de cette ville, et fut reçu licencié en 1838 et docteur l'année suivante. Nommé au concours, en 1844, professeur suppléant à la faculté de droit de Poitiers, il se fit inscrire au barreau de la cour royale, et remplit un moment, en 1848, les fonctions de conseiller de préfecture de la Vienne. Professeur titulaire de la faculté de droit en 1859, bâtonnier (la même année) de l'ordre des avocats, il fut élu, en 1860, conseiller municipal, et remplit les fonctions d'adjoint au maire de 1865 à 1870. Conseiller général d'Availles en 1870, doyen de la faculté de droit en 1871, il posa sa candidature à l'Assemblée nationale, le 1er mars 1874, à l'élection partielle motivée par le décès de M. Laurenceau, et fut élu représentant de la Vienne par 34,189 voix, sur 66,040 votants, contre 31,214 voix à M. de Beauchamp. Son élection, qui avait rencontré dans le pays de nombreuses sympathies personnelles, et qui fut la première victoire du parti républicain dans la Vienne, avait été soutenue par M.Thiers ; dans une lettre destinée à être publiée, celui-ci lui avait écrit : « Je fais des voeux pour l'élection de républicains comme vous, républicains de raison et non de passion. » M. Lepetit prit place au centre gauche, fit partie de plusieurs commissions présenta (9 juillet 1875) et défendit avec talent, à la tribune, un amendement à la loi sur la liberté de l'enseignement supérieur, portant que « les élèves des facultés libres devront se présenter pour l'obtention des grades universitaires devant les facultés de l'Etat », et vota contre les nouveaux impôts sur le gaz, sur le sucre et sur le sel, contre le ministère de Broglie, pour la dissolution de l'Assemblée, pour l'amendement Wallon, pour la levée de l'état de sièges pour les lois constitutionnelles. Le 15 décembre 1875, M. Lepetit fut élu sénateur inamovible par l'Assemblée nationale, le 51e sur 75, avec 343 voix sur 676 votants. Il prit place au centre gauche de la Chambre haute, vota avec les républicains, refusa au ministère du Seize-mai la dissolution de la Chambre, et mourut pendant les vacances parlementaires de 1877. Chevalier de la Légion d'honneur (1867), officier de l'instruction publique.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Alphonse LEPETIT

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