État civil :
Né le 7 octobre 1864
Décédé le 29 mars 1941
Profession :
Assureur
Département :
Corse
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 29 juin 1924
Elu le 6 septembre 1931
Fin de mandat le 9 janvier 1939 ( Ne se représente pas )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

GIORDAN (JOSEPH), né le 7 octobre 1864 à Nice (Alpes-Maritimes).

Député de la Corse en 1911 (invalidé.) et de 1912 à 1919.

Sénateur de la Corse de 1924 à 1930 et de 1931 à 1939.

Directeur général d'assurances, Joseph Giordan ne se fixa en Corse qu'en 1910 et c'est le 19 novembre 1911 qu'il brigua le siège de député de l'arrondissement de Sartène, où il fut élu par 4.358 voix contre 2.912 à M. Caitucoli, sur 7.904 votants. Il remplaçait M. Balesi, décédé le 1er octobre 1911.

Son élection ayant été contestée par son principal adversaire, un débat public eut lieu le 28 décembre 1911. La majorité de la commission de vérification des pouvoirs avait conclu à la validation ; en effet, son concurrent malheureux avait renoncé à sa contestation, faute de pouvoir apporter des preuves suffisantes. Mais la minorité de la commission soutint qu'il était temps de moraliser les élections en Corse et réclama avec vigueur, dans cette optique, l'invalidation. Au cours du débat, très animé, Paul Doumer, sénateur de la Corse, fut mis en cause à plusieurs reprises et il s'ensuivit de vifs échanges sur divers bancs de l'assemblée.

Au scrutin public. M. Giordan recueillit 94 voix pour sa validation, mais 104 députés refusèrent de l'admettre.

De nouvelles élections eurent donc lieu le 4 février 1912 et, sur 7.706 votants, il obtint 3.976 voix contre 2.795 à Caitucoli.

Le rapport concluant à la validation fut publié au Journal officiel du 5 juillet 1912, mais M. Giordan ne fut finalement admis que le 6 février 1913.

Inscrit au groupe des indépendants, il vota cette même année la réduction à dix heures de la durée de la journée de travail.

Réélu au deuxième tour, le 10 mai 1914, par 4.041 voix contre 3.501 à son éternel concurrent, il fit partie de la commission d'assurances et de prévoyance sociales, puis de la commission des pensions.

A ce dernier titre, il rapporta la proposition de loi relative à la résiliation des contrats d'assurances dont les titulaires sont morts à l'ennemi ou décédés à la suite de blessures ou maladies contractées en service. Il rapporta également la proposition de loi réglementant les contrats d'assurance-vie pour les titulaires des mêmes catégories. Il intervint encore dans la discussion d'une interpellation relative à une meilleure utilisation des effectifs militaires.

Battu aux élections de novembre 1919, il profita de l'invalidation de François Coty, le 10 avril 1924, pour briguer un siège de sénateur qu'il obtint le 29 juin de la même année, par 401 voix contre 342 à M. de Casabianca, sur 759 votants.

Battu en 1930 par M. Landry, il retrouva son siège à la faveur de l'élection de Paul Doumer à la présidence de la République. Il fut élu au deuxième tour par 404 voix contre 391 à M. Pierangeli et demeura sénateur jusqu'en 1938, date à laquelle il ne se représenta pas. Membre de la commission de la marine, mais aussi de la commission d'hygiène, d'assistance et de prévoyance sociales, son activité sénatoriale ses traduisit par le dépôt de nombreuses questions écrites.

Il était président de la mutuelle générale de France et des colonies.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Joseph GIORDAN

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