État civil :
Né le 28 septembre 1871
Décédé le 3 décembre 1948
Profession :
Entrepreneur de travaux publics
Département :
Alpes-Maritimes
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 30 juillet 1933
Fin de mandat le 9 janvier 1939 ( Ne se représente pas )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

GIANOTTI (ANTONIN), né le 28 septembre 1871 à Pavone-Canavese (Italie).

Député des Alpes-Maritimes de 1928 à 1932.

Sénateur des Alpes-Maritimes de 1933 à 1939.

Originaire d'Italie et naturalisé français, c'est vers la fin de la première décennie du siècle qu'Antonin Gianotti se fixe dans les Alpes-Maritimes et devient entrepreneur de travaux publics à Nice. Il fait la guerre de 1914-1918 et mérite la Croix de guerre.

Après la tourmente, il entre en 1919 au Conseil général des Alpes-Maritimes et y représente le canton de Sospel jusqu'en 1931. C'est sur les instances des « 37 maires sur 38 que compte la 4e circonscription de Nice » - la montagne et la Riviera - que, profitant du rétablissement du scrutin uninominal et soutenu en outre par L'Eclaireur de Nice et Le Petit Niçois, il se présente à la députation le 22 avril 1928 : il l'emporte sans la moindre difficulté dès le premier tour de scrutin par 7.748 voix sur 12.334 votants contre 3.473 à Gaziello.

Elu sur un programme d'union nationale dans la ligne de Poincaré, inscrit au groupe des républicains de gauche, Gianotti sera un parlementaire discret, se cantonnant dans les questions d'intérêt local, peut-être, mais relevant strictement de ses compétences professionnelles, tel son rapport au nom de la commission des travaux publics et des moyens de communication sur l'approbation d'une convention avec la compagnie du P.L.M. pour la concession d'une ligne locale.

Il ne se représenta pas en 1932, laissant Henry Torrès enlever son siège. Un au plus tard, la mort du sénateur Alfred Donadéi lui permit d'entrer au Luxembourg. Il fut élu le 30 juillet 1933 très facilement, dès le premier tour, avec 345 voix sur 470 votants, abandonnant seulement 72 voix à Lefranc, 12 au docteur Grinda et 9 à Jean Médecin. Inscrit à l'union démocratique et radicale et toujours aussi discret, il consacra exclusivement son activité à la commission des travaux publics, n'abordant jamais la tribune.

Peut-être ne trouva-t-il pas dans les travaux de la Haute Assemblée ce qu'il en attendait car il ne se représenta pas au renouvellement triennal de 1939.

Outre la Croix de guerre, Antonin Gianotti avait la rosette de la Légion d'honneur.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Antonin GIANOTTI

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