État civil :
Né le 2 avril 1837
Décédé le 30 décembre 1918
Profession :
Médecin
Département :
Ariège
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 26 mars 1882
Elu le 25 janvier 1885
Elu le 7 janvier 1894
Elu le 4 janvier 1903
Fin de mandat le 6 janvier 1912 ( Ne se représente pas )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

FRÉZOUL (PAUL), membre du Sénat, né a Varilhes (Ariège) le 2 avril 1837, se fit recevoir en 1862 docteur-médecin, s'établit à Varilhes, devint maire de cette commune, puis membre et vice-président du conseil général de l'Ariège, et sollicita, d'abord sans succès, les suffrages de ses concitoyens pour entrer au parlement. Après avoir échoué, le 19 décembre 1880, comme candidat républicain, à la Chambre des députés, dans l'arrondissement de Foix, avec 5,393 voix, contre 10,344 à l'élu, M. de Bellissen, il se présenta aux élections sénatoriales de janvier 1882 et n'obtint, au second tour de scrutin, que 165 voix contre M. de Freycinet, 205. Mais quand ce dernier eut opté pour le département de la Seine, M. P. Frézoul fut élu à sa place sénateur de l'Ariège (26 mars 1882) par 187 voix sur 361 votants contre 173 à M. Pous-Tande, autre candidat républicain. Il prit place à gauche, vota notamment pour la réforme du personnel judiciaire, pour le divorce, pour les crédits du Tonkin, et obtint sa réélection, le 6 janvier 1885, avec 108 voix sur 618 votants. M. Frézoul fit partie, comme précédemment, de la majorité de gauche, et se prononça, en dernier lieu : pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (18 février 1889), pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour la procédure à suivre devant le Sénat pour juger les attentats contre la sûreté de l'Etat (affaire du général Boulanger).

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

FREZOUL (PAUL), né le 2 avril 1837 à Varilhes (Ariège), mort le 30 décembre 1918 au Carlaret (Ariège).

Sénateur de l'Ariège de 1882 à 1912.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. III, p. 75.)

Fidèle défenseur des intérêts de son département, Paul Frézoul connut dès lors, sans défaillance, la faveur de ses électeurs. Aux élections du 7 janvier 1894, il passe aisément, dès le premier tour de scrutin, avec 424 voix sur 603 votants ; son succès ne fut pas moins facilement acquis aux élections du 16 janvier 1903, où il obtint 401 voix sur 505 votants. Inscrit au groupe de la gauche démocratique, il ne recherchait pas les succès de tribune, mais acceptait volontiers les modestes rapports et s'intéressait au sort des petites gens, greffiers de justice de paix ou militaires en retraite proportionnelle, dont il transmettait et soutenait les pétitions.

Au renouvellement de 1912, âgé de 75 ans et atteint dans sa santé, il renonça à solliciter de nouveau son mandat.

Il mourut six ans plus tard, le 30 décembre 1918, au Carlaret (Ariège), quelques semaines après avoir eu la joie de connaître le succès de nos armes. Il avait 81 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Paul FREZOUL

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