État civil :
Né le 1er juin 1837
Décédé le 19 août 1920
Profession :
Ingénieur des Ponts-et-Chaussées
Département :
Oise
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 5 janvier 1879
Elu le 5 janvier 1888
Elu le 3 janvier 1897
Elu le 7 janvier 1906
Fin de mandat le 10 janvier 1920 ( Non réélu )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

CUVINOT (PAUL-LOUIS-JOSEPH), membre du Sénat, né à Liancourt (Oise), le 1er juin 1837, passa par l'Ecole polytechnique et entra aux Ponts-et-Chaussées. Ingénieur du service hydrographique dans le département du Doubs (1860), puis à Mantes, il fut attaché, lors de la guerre franco-prussienne, à la commission de l'armement de Paris et chargé de la pose d'un câble sous-fluvial qui devait relier la capitale à la province; puis il se rendit auprès de la Délégation de Tours. Après la guerre, il remplit les fonctions d'ingénieur à Saint-Dizier, fut appelé, en 1876, à diriger le service de la navigation de la Seine et des ponts de Paris, et lorsque, pour la première fois, M. de Freycinet reçut (décembre 1877) le portefeuille des travaux publics, il donna à M. Cuvinot le grade d'ingénieur en chef, et le nomma directeur du personnel et chef du cabinet. M. Cuvinot occupait ce poste lorsqu'il fut, le 5 janvier 1879, élu sénateur de l'Oise, le second, par 499 voix sur 774 votants. Bien qu'il eût donné sa démission de fonctionnaire, un décret du 18 janvier 1879 le maintint à titre provisoire à la tête du cabinet et du personnel. Au Sénat, M. Cuvinot prit place à gauche et vota avec ce groupe : pour les ministères Dufaure et Ferry, pour l'article 7 et les lois sur l'enseignement, pour l'application des décrets aux congrégations (1880), pour la nouvelle formule du serment judiciaire (1882), pour la réforme de la magistrature (1883), pour le rétablissement du divorce (1884), pour l'expulsion des princes, pour la nouvelle loi militaire, etc. En 1887, il fut rapporteur de la loi sur les rapports des compagnies de chemins de fer avec leurs agents commissionnés. Réélu sénateur de l'Oise, le 5 janvier 1888, le 1er sur 3, par 633 voix (1,100 votants), M. Cuvinot a voté en dernier lieu : pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour la procédure à suivre devant le Sénat pour juger les attentats contre la sûreté de l'Etat affaire du général Boulanger. A plusieurs reprises il a été question de M. Cuvinot pour un portefeuille.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

CUVINOT (MARIE, Paul, LOUIS, JOSEPH), né le 1er juin 1837 à Liancourt (Oise), mort le 19 août 1920 à Paris.

Sénateur de l'Oise de 1879 à 1920.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 237.)

Il déposa de nombreux rapports concernant : les communications par voie ferrée (1889, 1890, 1891, 1892, 1893), les délégués à la sécurité des ouvriers mineurs (1890). les sociétés de secours mutuels (1892), les Caisses de secours et de retraites des ouvriers mineurs (1896), et se fit entendre à la tribune au cours de débats relatifs : à la responsabilité des accidents dont les ouvriers sont victimes dans leur travail (1890), au louage et aux rapports des agents de chemins de fer avec les Compagnies (1890), au budget général de l'exercice 1892 (1892), aux sociétés de secours mutuels (1892), à l'emprunt de 200 millions demandé par la ville de Paris (1892), aux Caisses de secours et de retraites des ouvriers mineurs (1893), à l'intégration de chemins de fer d'intérêt local dans le réseau d'intérêt général (1893).

Pendant cette période, il présida la Commission relative aux Caisses de retraites de secours et de prévoyance des employés et ouvriers (1891), il fut nommé membre de la Commission supérieure de la Caisse nationale de retraites pour la vieillesse (1893).

Réélu au renouvellement du 3 janvier 1897, au premier tour de scrutin, par 654 voix sur 1.096 votants, il fut rapporteur de la Commission relative au régime des eaux (1899) et de la Commission de la marine chargée de l'examen du projet de loi relatif à l'outillage des ports de guerre et à l'agrandissement du port de Bizerte (1900). Il fut en outre membre de la Commission du travail dans les mines (1901), de celle des finances et de celle de la marine (1901 et 1904). On l'entendit parler : des sociétés de secours mutuels (1898), de l'outillage des ports (1901), du budget de la marine des exercices 1903 et 1904 (1903 et 1904), des budgets de la marine et des colonies des exercices 1905 et 1906 (1905 et 1906).

Il retrouva son siège au renouvellement du 7 janvier 1906, toujours au premier tour de scrutin, par 574 voix sur 1.109 votants. Auteur d'une proposition de loi portant modification aux lois organiques sur l'élection des députés, qu'il soutint à la tribune (1912), il présenta un rapport sur les retraites ouvrières et paysannes, qu'il soutint à la tribune. Il participa aux discussions sur : le budget de la marine des exercices 1912 et 1914, la création d'une Caisse nationale de retraites pour les ouvriers mineurs, miniers et ardoisiers (1913), les conditions d'admission à l'Ecole polytechnique (1914), l'organisation du corps des officiers de marine (1915), le corps des ingénieurs de l'artillerie navale (1918), les droits à la retraite des membres du Conseil d'Etat, préfets, sous-préfets, secrétaires généraux et conseillers de préfecture.

Au renouvellement du 11 janvier 1920, il n'obtint, au premier tour de scrutin, que 467 voix sur 1.105 votants. Au deuxième tour, sa position devint moins favorable, avec 454 voix sur 1.107 votants. Enfin au troisième tour ce fut l'échec total, avec 87 voix sur 1.095 votants.

Il devait mourir quelques mois plus tard, le 19 août de la même année, à Paris, à l'âge de 83 ans.

Il fut question de lui, à plusieurs fois pour l'attribution d'un portefeuille ministériel, mais sans jamais aboutir.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Paul CUVINOT

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