État civil :
Né le 22 avril 1818
Décédé le 21 juillet 1880
Profession :
Maître de forge
Département :
Côtes-du-Nord
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 30 janvier 1876
Fin de mandat le 21 juillet 1880

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

ALLENOU (JEAN-MARIE), représentant des Côtes-du-Nord à l'Assemblée nationale de 1871, et sénateur des Côtes-du-Nord en 1876, né à Quintin (Côtes-du-Nord), le 22 avril 1818, mort à Biarritz (Basses-Pyrénées), le 20 juillet 1880, était maître de forges, propriétaire influent, et étranger à la vie politique, lorsqu'il dut à sa situation dans le pays d'être élu avec la liste conservatrice par les Côtes-du-Nord, aux élections du 8 février 1871 à l'Assemblée nationale, le 8e sur 13, avec 69,121 voix (163,398 inscrits, 106,809 votants). Il ne se fit d'abord inscrire à aucun groupe parlementaire, et vota : pour la paix; pour les prières publiques; pour l'abrogation des lois d'exil des princes d'Orléans; pour le pouvoir constituant de l'Assemblée: pour la constitution Rivet; contre le retour de la Chambre à Paris. Toutefois, jusqu'au 24 mai 1873, il ne se montra pas hostile à la politique de Thiers. Mais, au lendemain de la chute du président, il se rapprocha de la droite, et s'associa aux mesures présentées par le ministère de Broglie. Il fut de ceux qui votèrent la Constitution du 25 février 1875, bien qu'il eût précédemment repoussé les propositions Perier et Malleville, ainsi que l'amendement Wallon. Il affirma ses sentiments catholiques en votant, le 12 juin let 1875, le projet de loi sur la « liberté de l'enseignement supérieur. » Lors des élections sénatoriales du 20 janvier 1876, M. Allenou fut élu sénateur par les Côtes-du-Nord, avec 287 voix, en même temps que trois royalistes, MM. de Kerjégu, de Tréveneuc et de Champagny. Dans sa profession de foi, il s'était engagé à favoriser « jusqu'en 1880 », l'application de la Constitution. Il ajoutait : « Catholique convaincu, je veux la liberté de conscience pour tous, mais protection et liberté aussi pour la religion de nos pères, qui a tant contribué à faire la France grande dans les siècles passés. » Au Sénat, où il siégea à droite, il vota constamment avec les conservateurs; il se prononça, notamment, en juin 1877, pour la dissolution de la Chambre demandée par le gouvernement du 16 Mai, et, en 1880, contre l'article 7 et contre les divers projets de loi de M. J. Ferry sur l'instruction publique. - M. Allenou avait été nommé, le 8 octobre 1871, conseiller général des Côtes-du-Nord pour le canton d'Uzel.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean ALLENOU

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