SEANCE DU 17 OCTOBRE 2000


M. le président. La séance est reprise.
M. Joseph Ostermann. Je demande la parole.
M. le président. La parole est à M. Ostermann.
M. Joseph Ostermann. Monsieur le président, en fait, avec l'adoption de l'amendement n° 328, l'amendement n° 369 serait ipso facto satisfait.
M. le président. Quel est l'avis du Gouvernement sur les amendements n°s 328, 1 et 369 ?
Mme Marylise Lebranchu, secrétaire d'Etat. Le Gouvernement n'est pas favorable à l'amendement n° 328 en raison de la multiplicité des éléments qu'il contient.
Autant nous sommes parfaitement d'accord pour porter le délai de déclaration de quinze jours à deux mois, autant il nous semble dangereux que les chambres de commerce et les chambres de métiers ne soient pas consultées.
Vous savez que, en vertu du principe d'égalité des assujettis devant la loi, les associations sont soumises aux dispositions relatives aux ventes « au déballage » dont la loi du 5 juillet 1996 a entendu limiter la prolifération, quelle que soit la surface de vente utilisée.
La consultation des organismes consulaires est une garantie d'information et de cohérence pour le maire même si l'on connaît la majorité des associations et qu'en règle générale il n'y a pas de problème. Pourtant, il y a parfois des incidents et l'ensemble des commerçants et des artisans tiennent à ce que chacun soit très vigilant. Même s'ils font parfaitement confiance au maire, ils préfèrent que les chambres de commerce et les chambres de métiers soient consultées.
Par conséquent, s'agissant de l'amendement n° 328, nous sommes d'accord pour ce qui est des délais mais pas en ce qui concerne la simple déclaration.
L'amendement n° 1, lui, rendrait incontrôlable la réglementation sur les ventes au déballage puisqu'il tend à supprimer la déclaration préalable au maire. Il conduit donc à accroître le caractère incontrôlable de ces ventes au détriment des commerçants installés. Il ne faut pas oublier qu'au regard du pouvoir de police du maire, de sa responsabilité, quelques associations peu recommandables risquent, de ce fait, d'être favorisées.
C'est la raison pour laquelle le Gouvernement est également défavorable à cet amendement même si, s'agissant du délai, je pense - je le répète - que vous avez raison.
M. le président. Personne ne demande la parole ?...
Je mets aux voix l'amendement n° 328, accepté par la commission et repoussé par le Gouvernement.

(L'amendement est adopté.)
M. le président. En conséquence, l'article 27 B est ainsi rédigé et les amendements n°s 636, 1 et 369 n'ont plus d'objet.

Articles additionnels avant l'article 27