Séance du 7 octobre 1998






COMPOSITION DES BUREAUX

Dans leur séance du mercredi 7 octobre 1998, les commissions permanentes ont constitué leurs bureaux comme suit :

AFFAIRES CULTURELLES

Président : M. Adrien Gouteyron.
Vice-présidents : MM. Jean Bernadaux, James Bordas, Jean-Louis Carrère, Jean-Paul Hugot, Pierre Laffitte, Ivan Renar.
Secrétaires : MM. Alain Dufaut, Ambroise Dupont, André Maman, Mme Danièle Pourtaud.

AFFAIRES ÉCONOMIQUES

Président : M. Jean François-Poncet.
Vice-présidents : MM. Philippe François, Jean Huchon, Jean-François Le Grand, Jean-Pierre Raffarin, Jean-Marc Pastor, Pierre Lefebvre.
Secrétaires : MM. Georges Berchet, Jean-Paul Emorine, Léon Fatous, Louis Moinard.

COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

Président : M. Xavier de Villepin.
Vice-présidents : MM. Serge Vinçon, Guy Penne, André Dulait, Charles-Henri de Cossé-Brissac, André Boyer, Mme Danielle Bidard-Reydet.
Secrétaires : MM. Michel Caldaguès, Daniel Goulet, Bertrand Delanoë, Pierre Biarnès.

COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES

Président : M. Jean Delaneau.
Vice-présidents : MM. Jacques Bimbenet, Louis Boyer, Mme Marie-Madeleine Dieulangard, MM. Guy Fischer, Jean-Louis Lorrain, Louis Souvet.
Secrétaires : Mme Annick Bocandé, MM. Charles Descours, Alain Gournac, Roland Huguet.

COMMISSION DES FINANCES

Président : M. Alain Lambert.
Vice-présidents : MM. Jacques Oudin, Claude Belot, Mme Marie-Claude Beaudeau, MM. Roland du Luart, Bernard Angels, André Vallet.
Secrétaires : MM. Jacques-Richard Delong, Marc Massion, Michel Sergent, François Trucy.
Rapporteur général : M. Philippe Marini.

COMMISSION DES LOIS

Président : M. Jacques Larché.
Vice-présidents : M. René-Georges Laurin, Mme Dinah Derycke, MM. Pierre Fauchon, Charles Jolibois, Georges Othily, Michel Duffour.
Secrétaires : MM. Patrice Gélard, Jean-Pierre Schosteck, Jacques Mahéas, Jean-Jacques Hyest.

COMMISSION SPÉCIALE
CHARGÉE DE VÉRIFIER ET D'APURER LES COMPTES
Nomination du bureau

Dans sa séance du mercredi 7 octobre 1998, la commission a nommé :
Président : M. Jacques Oudin.
Vice-président : M. Joël Bourdin.
Secrétaire-rapporteur : M. Marc Massion.

MODIFICATIONS AUX LISTES
DES MEMBRES DES GROUPES
GROUPE DES RÉPUBLICAINS ET INDÉPENDANTS
(44 membres au lieu de 46)


Supprimer les noms de MM. Jean-Pierre Fourcade et Bernard Seillier.

GROUPE DU RASSEMBLEMENT
DÉMOCRATIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN
(22 membres au lieu de 20)

Ajouter les noms de MM. Jean-Pierre Fourcade et Bernard Seillier.

ORDRE DE PASSAGE DES GROUPES POUR LA PREMIÈRE SÉANCE
DE QUESTIONS D'ACTUALITÉ AU GOUVERNEMENT
Tirage au sort effectué le mercredi 7 octobre 1998
par la conférence des présidents

1. Groupe des Républicains et Indépendants.
2. Groupe socialiste.
3. Groupe du Rassemblement pour la République.
4. Groupe du Rassemblement démocratique et social européen.
5. Groupe communiste républicain et citoyen.
6. Groupe de l'Union centriste.

ORDRE DE CLASSEMENT DES ORATEURS POUR LE PREMIER
DÉBAT ORGANISÉ PAR LA CONFÉRENCE DES PRÉSIDENTS
(Session ordinaire de 1998-1999)
Tirage au sort effectué le mercredi 7 octobre 1998
en application de l'article 29 bis du règlement

1. Groupe socialiste.
2. Groupe de l'Union centriste.
3. Groupe des Républicains et Indépendants.
4. Groupe du Rassemblement démocratique et social européen.
5. Groupe du Rassemblement pour la République.
6. Réunion administrative des sénateurs ne figurant sur la liste d'aucun groupe.
7. Groupe communiste républicain et citoyen.

ORDRE DU JOUR
DES PROCHAINES SÉANCES DU SÉNAT

établi par le Sénat dans sa séance du mercredi 7 octobre 1998 à la suite des conclusions de la conférence des présidents

Mercredi 14 octobre 1998, à 15 heures :
1° Désignation des membres :
- de la délégation du Sénat pour l'Union européenne ;

- de la délégation parlementaire pour les problèmes démographiques ;

- de la délégation du Sénat pour la planification ;

- de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques.

(Les candidatures devront être remises au service de la séance au plus tard le mardi 13 octobre, à 17 heures.)
2° Question orale avec débat n° 7 de M. Adrien Gouteyron à M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie, sur les réformes annoncées de l'éducation.
(En application des premier et deuxième alinéas de l'article 82 du règlement, la conférence des présidents a fixé à trois heures la durée globale du temps dont disposeront, dans le débat sur cette question, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe.
L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le mardi 13 octobre 1998.)
Jeudi 15 octobre 1998, à 15 heures :
Questions d'actualité au Gouvernement.
(L'inscription des auteurs des questions devra être effectuée au service de la séance avant 11 heures.)
Mardi 20 octobre 1998 :
A 9 h 30 :
1° Quinze questions orales sans débat (l'ordre d'appel des questions sera fixé ultérieurement) :
- n° 295 de M. Léon Fatous à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (Installation d'un IRM à l'hôpital d'Arras) ;

- n° 296 de M. Philippe Richert à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (Prime à l'embauche d'apprentis dans le secteur public) ;

- n° 301 de M. Gilbert Chabroux à M. le secrétaire d'Etat à l'industrie (Situation de l'usine GEC-Alsthom de Villeurbanne) ;

- n° 302 de M. Gérard Roujas à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement (Conditions d'aménagement de l'autoroute A 64) ;

- n° 303 de M. Jean Bizet à Mme le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement (Taux de dioxine et santé publique) ;

- n° 305 de Mme Dinah Derycke à M. le secrétaire d'Etat à l'industrie (Situation de l'usine GEC-Alsthom de Lys-lez-Lannoy) ;

- n° 308 de M. François Autain à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (Transposition des directives européennes assurances dans le code de la mutualité) ;

- n° 311 de Mme Marie-Claude Beaudeau à M. le ministre de la fonction publique, de la réforme de l'Etat et de la décentralisation (Revalorisation indiciaire des techniciens des trois fonctions publiques) ;

- n° 314 de M. Jean-Jacques Robert à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement (Projet de transfert sur l'aéroport de Roissy des vols long-courriers et des activités de fret de la compagnie Air France, au départ d'Orly) ;

- n° 315 de M. Alfred Foy à M. le ministre de l'intérieur (Suppression des commissariats de Bailleul et Hazebrouck) ;

- n° 317 de Mme Nicole Borvo à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (Fichiers médicaux) ;

- n° 318 de M. Christian Demuynck à M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie (Avenir des classes technologiques) ;

- n° 319 de M. Jean-Paul Delevoye à Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité (Ouverture dominicale de magasins et concurrence commerciale) ;

- n° 320 de M. Christian Bonnet à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement (Avenir du cabotage maritime) ;

- n° 321 de M. Roland Courteau à M. le ministre de l'agriculture et de la pêche (Aides aux agriculteurs sinistrés du Midi).

A 16 heures :
2° Scrutins pour l'élection de six membres titulaires et de six membres suppléants représentant la France à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe et à l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale.
(Ces scrutins se dérouleront simultanément dans la salle des conférences. Les candidatures devront être remises au service de la séance au plus tard le lundi 19 octobre, à 17 heures.)

Ordre du jour prioritaire

3° Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, relatif au mode d'élection des conseillers régionaux et des conseillers à l'Assemblée de Corse et au fonctionnement des conseils régionaux (n° 524, 1997-1998).
(La conférence des présidents a fixé :
- au lundi 19 octobre 1998, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi ;

- à deux heures la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe.

L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le lundi 19 octobre 1998.)
Mercredi 21 octobre 1998, à 15 heures et, éventuellement, le soir :
1° Désignation des membres, autres que les membres de droit :
- de la délégation du Sénat à l'Office parlementaire d'évaluation de la législation ;

- de la délégation du Sénat à l'Office parlementaire d'évaluation des politiques publiques.

(Après les désignations par les commissions de leurs représentants, les candidatures présentées par les groupes devront être remises au service des commissions au plus tard le mardi 20 octobre, à 17 heures.)

Ordre du jour prioritaire

2° Suite de l'ordre du jour de la veille.
3° Sous réserve de son adoption par l'Assemblée nationale, proposition de loi visant à la création d'un office des produits de la mer et de l'aquaculture et étendant à la collectivité territoriale de Mayotte les offices d'intervention prévus au livre VI du code rural (AN, n° 1080).

Jeudi 22 octobre 1998 :

Ordre du jour établi en application de l'article 48,
troisième alinéa, de la Constitution

A 9 h 30 :
Conclusions de la commission des affaires culturelles sur la proposition de loi de M. Pierre Laffitte permettant à des fonctionnaires de participer à la création d'entreprises innovantes (n° 505, 1997-1998).
(La conférence des présidents a fixé au mercredi 21 octobre 1998, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ces conclusions).
Mardi 27 octobre 1998 :
A 9 h 30 :
1° Questions orales sans débat.
A 16 heures :
2° Scrutins pour l'élection de douze juges titulaires et de six juges suppléants de la Haute Cour de justice.
3° Scrutin pour l'élection de six juges titulaires de la Cour de justice de la République et de leurs six suppléants.
(Les candidatures à la Haute Cour de justice et à la Cour de justice de la République devront être remises au service de la séance avant le lundi 26 octobre 1998, à 17 heures ; ces scrutins se dérouleront simultanément dans la salle de conférences ; les juges titulaires et les juges suppléants élus seront appelés, après le scrutin, à prêter le serment prévu par la loi organique.)

Ordre du jour prioritaire

4° Projet de loi organique, adopté par l'Assemblée nationale, relatif à la limitation du cumul des mandats électoraux et des fonctions et à leurs conditions d'exercice (n° 463, 1997-1998).
5° Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, relatif à la limitation du cumul des mandats électoraux et des fonctions et à leurs conditions d'exercice (n° 464, 1997-1998).
(Pour ces deux projets de loi, la conférence des présidents :
- a fixé au lundi 26 octobre 1998, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements ;

- a décidé qu'il serait procédé à une discussion générale commune ;

- a fixé à trois heures la durée globale du temps dont disposeront, dans la discussion générale commune, les orateurs des divers groupes ou ne figurant sur la liste d'aucun groupe.

L'ordre des interventions sera déterminé en fonction du tirage au sort et les inscriptions de parole devront être faites au service de la séance, avant 17 heures, le lundi 26 octobre 1998.)
Mercredi 28 octobre 1998, à 15 heures :

Ordre du jour prioritaire

Suite de l'ordre du jour de la veille.
Jeudi 29 octobre 1998 :
A 9 h 30 :

Ordre du jour prioritaire

1° Suite de l'ordre du jour de la veille.
A 15 heures et, éventuellement, le soir :
2° Questions d'actualité au Gouvernement.
(L'inscription des auteurs des questions devra être effectuée au service de la séance avant 11 heures.)

Ordre du jour prioritaire

3° Suite éventuelle de l'ordre du jour du matin.
4° Sous réserve de son adoption par l'Assemblée nationale, projet de loi autorisant la ratification du sixième protocole additionnel à l'accord général sur les privilèges et immunités du Conseil de l'Europe (AN, n° 1076).
5° Sous réserve de son adoption par l'Assemblée nationale, projet de loi autorisant la ratification de l'accord européen concernant les personnes participant aux procédures devant la Cour européenne des droits de l'homme (AN, n° 1075).
(La conférence des présidents a décidé que ces deux projets de loi feraient l'objet d'une discussion générale commune.)
6° Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, portant règlement définitif du budget de 1995 (n° 527, 1997-1998).
(La conférence des présidents a fixé au mercredi 28 octobre 1998, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi.)
7° Projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, portant règlement définitif du budget de 1996 (n° 528, 1997-1998).
(La conférence des présidents a fixé au mercredi 28 octobre 1998, à 17 heures, le délai limite pour le dépôt des amendements à ce projet de loi.)

A N N E X E I
Questions orales sans débat
inscrites à l'ordre du jour du mardi 20 octobre 1998

N° 295. - M. Léon Fatous souhaite interpeller Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur la demande d'un système d'imagerie par résonance magnétique (IRM) fixe pour le centre hospitalier d'Arras. En effet, une demande d'autorisation a été déposée en février 1998, expliquant les besoins d'Arras, ces derniers concernant une population de plus de 400 000 habitants, ce qui, d'après le recensement effectué à partir de diagnostics retenus pour les hospitalisations de 1996, représente quelque 1 500 examens, auxquels il convient d'ajouter les examens externes, soit en tout une activité de 4 000 examens par an. Cette acquisition indispensable à l'évolution des soins complétera les équipements du centre hospitalier d'Arras, dont le plateau technique a prévu l'espace nécessaire pour l'installation de cette IRM. Par ailleurs, l'établissement dispose d'une équipe de 5 radiologues, dont 4 sont d'ores et déjà formés à la neuro-imagerie et particulièrement à l'IRM. Aussi, il souhaiterait savoir si elle compte donner satisfaction à sa demande.
N° 296. - M. Philippe Richert attire l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur le dispositif de prime à l'embauche d'apprentis dans le secteur public prévu dans la loi n° 97-940 du 16 octobre 1997 relative au développement d'activités pour l'emploi des jeunes. L'article 13 de cette loi prévoit le bénéfice d'une prime de 6 000 francs pour toute signature de contrat entre une collectivité et un apprenti à compter du 1er octobre 1997. Or la plupart des établissements scolaires d'apprentissage démarrent leur scolarité dans le courant du mois de septembre et les contrats d'apprentissage se signent également durant ce mois. Nombreuses ont donc été les collectivités locales ne pouvant bénéficier de cette prime à l'embauche d'apprenti du fait de cette question de date juridique. Les dispositions de ce texte, censées favoriser l'embauche d'apprentis, produisent donc des effets contraires à ceux de l'esprit de la loi. Interrogé au cours des débats portant diverses dispositions d'ordre économique et financier, le ministre de l'économie et des finances a reconnu l'intérêt de la question sans vouloir prendre d'engagements. Aussi, il voudrait connaître sa position sur ce point et savoir ce qu'elle envisage concrètement de mettre en place pour rectifier cette « anomalie » juridique.
N° 301. - M. Gilbert Chabroux souhaite attirer l'attention de M. le secrétaire d'Etat à l'industrie sur la situation que connaît actuellement le site villeurbannais de GEC-Alsthom. Il y a tout juste cinq ans, 600 salariés travaillaient sur ce site, actuellement ils ne sont plus que 393. Ainsi, en 1997, le secteur du module de puissance a été transféré sur Tarbes et Preston en Grande-Bretagne. A cette époque, l'assurance du maintien de l'activité avait été donnée par la direction, et cela pour les années 1998 et 1999. Malheureusement, la réalité est tout autre. En effet, le 15 mai dernier, annonce était faite du transfert de l'activité « système de traction » à Tarbes. Cette dernière assure la conception, le développement et la réalisation des chaînes de tractions ferroviaires, urbaines et sub-urbaines. En clair, 62 postes villeurbannais devraient partir dans les Hautes-Pyrénées avant la fin de cette année. Or force est de constater que cette décision est intervenue 48 heures après que la communauté urbaine de Lyon et le conseil général du Rhône eurent retenu la proposition du groupe GEC-Alsthom pour réaliser les lignes de tramways. Il tient à souligner que cette perspective de fermeture risque d'avoir des conséquences irrémédiables à Villeurbanne. Ce seront tout à la fois les entreprises sous-traitantes de ce groupe, les ingénieurs et techniciens sortis diplômés de l'Institut national des sciences appliquées (INSA) ou de l'institut universitaire technologique (IUT-B) de Villeurbanne qui seront ainsi privés de débouchés. Bien évidemment, le potentiel fiscal de la vingt-septième ville de France s'en trouvera fortement affecté. En conséquence, il lui demande quelle mesure compte prendre le Gouvernement afin que la direction de cette entreprise puisse être mise face à ses responsabilités et revienne sur cette restructuration dommageable à maints égards pour la deuxième ville du Rhône qu'est Villeurbanne.
N° 302. - M. Gérard Roujas tient à attirer l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur les conditions d'aménagement de la RN 117 en autoroute A 64 dans sa portion comprise entre Muret et Martres-Tolosane. Contrairement au choix fait pour le reste de l'A 64 entre Toulouse et Bayonne, ce tronçon n'a pas été réalisé en site propre mais à la place de la RN 117. Sur près de 50 kilomètres, les services qui existaient le long de cette voie (restauration, stations-service...) ont été supprimés. Conscients du caractère spécifique de ce tronçon autoroutier, les élus concernés ont demandé à être consultés sur cet aménagement et ont proposé la réalisation de trois aires de service, environ tous les 30 kilomètres : Capens, Martres-Tolosane et Poulat-Taillebourg. Cette proposition des élus unanimes a été acceptée à l'époque par l'administration qui a réalisé, voici quelques mois, un appel d'offres afin d'attribuer les concessions des aires de service de Martres-Tolosane et de Capens. Or le résultat de cet appel d'offres soulève quelques interrogations : 1° Comment expliquer qu'un seul pétrolier ait répondu ? 2° Le choix fait d'une concession par aire plutôt que d'une concession croisée sur les deux aires était-il le plus judicieux et le mieux à même de répondre à l'attente des élus ? La seule certitude à ce jour est que l'aire de service de Capens sera réalisée. Par contre, l'incertitude la plus grande règne pour l'aire de service de Martres. Il lui demande de bien vouloir faire toute la lumière sur cet appel d'offres et de tout mettre en oeuvre afin que les aires de services de Martres-Tolosane et de Capens soient réalisées avec l'ensemble des services attendus des usagers et des populations locales.
N° 303 - M. Jean Bizet attire l'attention de Mme le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement sur la divulgation des informations relatives aux taux de dioxine observés dans les produits laitiers ou la viande et leurs conséquences sur la santé publique. Il souligne de plus son étonnement quant à la publication de teneurs en dioxine dans le lait maternel de deux jeunes femmes de la Manche alors qu'il n'existe dans ce département aucune usine d'incinération ! Au discrédit porté hier à l'image de ce département au travers de diverses informations sur la filière nucléaire, s'ajoute aujourd'hui une suspicion sur la teneur en dioxine du lait maternel et par conséquent sur la qualité de l'environnement alors même que ce département a su depuis longtemps conjuguer environnement et modernité. S'interrogeant sur le manque de cohérence et de rigueur scientifique dans l'interprétation de ces diverses informations, il lui demande pourquoi des normes officielles tant en ce qui concerne les niveaux d'émission, de concentration dans l'alimentation ou de dose d'exposition ne sont toujours pas fixées. Il lui demande également pourquoi n'oblige-t-on pas la mise aux normes des usines d'incinération au lieu de porter un discrédit systématique sur une méthode de traitement qui s'avère en l'état actuel de nos connaissances la moins mauvaise des solutions de traitement des ordures ménagères.
N° 305. - Mme Dinah Derycke appelle l'attention de M. le secrétaire d'Etat à l'industrie sur la situation sociale de l'usine de GEC-Alsthom-Stein Industrie, sise à Lys-Lez-Lannoy, dans le département du Nord. A plusieurs reprises, un collectif regroupant cinq parlementaires du Nord a attiré l'attention de la direction de cette entreprise sur les inquiétudes procédant de l'annonce d'une réduction de moitié du nombre d'heures de travail annuel. Face au développement annoncé de l'activité de valorisation des déchets, aux résultats positifs de l'entreprise, et à la volonté affichée de la direction de développer l'emploi, un plan social paraîtrait inacceptable. Alors qu'un mouvement de certification sociale des entreprises tend à se développer au niveau mondial, que ces entreprises ont intérêt à intégrer, en amont, ces thèmes dans leur stratégie globale, l'aide du Gouvernement est nécessaire pour imposer une éthique sociale à la société GEC-Alsthom Industrie dont l'activité est pour partie fondée sur des fonds publics. Depuis 1993, les résultats d'exploitation de l'usine ont connu une hausse extrêmement importante et, parallèlement, les effectifs ont été réduits de façon drastique. L'affirmation par la direction de la mise en place d'un pôle de valorisation des déchets autour du site, preuve s'il en fallait du développement de l'activité du groupe, ne justifie aucunement la réduction d'effectifs prévue. De nombreuses études récentes montrent en outre que la gestion du personnel, et ce notamment en période de capitalisation en bourse, est le moyen le plus pratiqué pour améliorer les résultats d'une entreprise, méthode encouragée par les milieux financiers, en dépit des conséquences néfastes que cela induit souvent pour les entreprises elles-mêmes. Enfin, la direction du groupe, qui insiste dans le cadre de sa politique de communication sur le concept d'entreprise citoyenne, a communiqué en août 1997 à chaque parlementaire une plaquette publicitaire mettant l'accent sur sa responsabilité sociale. Elle lui demande donc de tout mettre en oeuvre pour éviter, dans cette région déjà sinistrée, un nouveau plan social.
N° 308. - M. François Autain attire l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur la transposition des directives assurances dans le code de la mutualité. Les directives assurances ont pour objet de construire le marché unique de l'assurance. Par définition, elles ne visent que les assurances. Les mutuelles régies par le code de la mutualité ne sont pas des entreprises d'assurances. Leurs valeurs, leurs missions, leurs règles juridiques sont contradictoires avec les buts poursuivis par les directives. La transposition des directives conduirait, entre autres conséquences néfastes, à augmenter les cotisations mutualistes et à réduire la capacité de réalisation, dans le secteur sanitaire et social des mutuelles. Il lui demande donc quelles initiatives le Gouvernement va prendre pour que les mutuelles puissent continuer à jouer pleinement leur rôle de solidarité.
N° 311. - Mme Marie-Claude Beaudeau attire l'attention de M. le ministre de la fonction publique, de la réforme de l'Etat et de la décentralisation sur la situation des personnels, techniciens en service actuellement dans la fonction publique de l'Etat, de l'hôpital et de la fonction publique territoriale. Elle lui fait remarquer que les responsabilités des techniciens sont de plus en plus importantes du fait de l'évolution des connaissances scientifiques et techniques, que le niveau de formation devient de plus en plus élevé, mais que la place des 30 000 techniciens n'est toujours pas reconnue par une revalorisation indiciaire. Elle lui demande quelles mesures il envisage en vue de la discussion pour la publication d'un statut tenant compte des évolutions et responsabilités de l'ensemble des techniciens des trois fonctions publiques.
N° 314. - M. Jean-Jacques Robert attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur le projet de transfert à Roissy du trafic long-courrier ainsi que des activités de fret de la compagnie Air France. De telles mesures, pour le moins inattendues et surprenantes, compromettent l'avenir économique du sud de la région Ile-de-France, par un déclin inévitable de la plate-forme d'Orly, supprimant de nombreux emplois sur le site, mais aussi aux alentours. S'établir à proximité d'un aéroport international est un choix pour les entreprises qui veulent se développer vers l'exportation. Ce choix a conduit à des extensions telles que le pôle scientifique du plateau de Saclay et la région des Ulis ou d'Evry. Le repli de l'aéroport d'Orly sur les dessertes intérieures et européennes, pour le seul profit de la compétitivité d'Air France, est déraisonnable. C'est pourquoi il lui demande de mettre fin à ce projet insensé.
N° 315. - M. Alfred Foy attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur la suppression de commissariats dans le Nord, et plus particulièrement sur ceux de Bailleul et d'Hazebrouck. Le rapport des parlementaires en mission sur lequel s'appuie la réforme du transfert géographique de compétences entre la police et la gendarmerie préconise une redistribution équilibrée des forces de sécurité en fonction des besoins du territoire. Il convient cependant, avant de mettre en oeuvre une réforme d'une telle ampleur, de bien tenir compte des spécificités locales. Située à égale distance de la métropole lilloise et de l'agglomération dunkerquoise et à proximité de la Belgique, la Flandre intérieure (avec Hazebrouck et Bailleul) connaît une hausse significative des actes de délinquance : la toxicomanie croissant plus rapidement dans cette zone frontalière. En outre, Hazebrouck comme Bailleul abritent de nombreux établissements scolaires (Hazebrouck accueille 10 000 élèves). Ce qui requiert un surcroît d'actions de surveillance et de prévention. Les problèmes de maintien de la sécurité dans la Flandre intérieure avaient déjà été évoqués en 1994 à l'attention du ministre de la défense : les sept cantons de l'ex-arrondissement d'Hazebrouck disposaient d'un ratio gendarme/habitant au-dessous de la moyenne nationale. Malgré l'affectation ultérieure d'un peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie aux secteurs plus exposés dépendant de la compagnie de gendarmerie d'Hazebrouck, une autre intervention auprès du ministre de l'intérieur s'est révélée nécessaire pour dénoncer la surcharge de travail imposée aux policiers d'Hazebrouck suite à l'amplification du nombre de délits. Il y avait bien eu effectivement augmentation des policiers dans le Nord mais en réalité au seul profit des agglomérations de Lille-Roubaix-Tourcoing. Ainsi, dans le contexte d'une nouvelle organisation sécuritaire du territoire, la suppression de commissariats dans le Nord, et notamment ceux d'Hazebrouck et de Bailleul, ébranlera sans nul doute un équilibre déjà par trop fragile. Quarante policiers officient actuellement à Hazebrouck et trente-trois à Bailleul. Ils devraient être remplacés par trente-cinq gendarmes, selon des calculs fondés sur l'analyse des parlementaires en mission. Ce nombre s'avère insuffisant pour l'accomplissement des missions qui leur sont confiées. Il lui demande s'il ne serait pas plus judicieux, compte tenu des spécificités géographiques et sociales précitées, de maintenir ces deux commissariats.
N° 317. - Mme Nicole Borvo attire l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur le fait que la conjonction de la mise en place d'un fichier centralisé (répertoire national inter-régime de l'assurance maladie) des actes et pathologies destiné à permettre le remboursement et des modalités prévues pour la carte Vitale à l'horizon de l'an 2000 risque de produire des dérives portant atteinte à la sphère la plus intime de la vie privée. D'autant que ce fichier constituera un stockage exhaustif d'informations socio-médicales sur chaque personne. En outre, il est prévu de rendre libre d'accès sur le plan technique le volet urgence de la carte. N'y a-t-il pas à craindre qu'ainsi les employeurs ou les assureurs fassent pression pour prendre connaissance des informations qui y sont contenues, d'autant plus qu'il est très facile de se procurer actuellement sur le marché des lecteurs de cartes d'un prix tout à fait modique. De plus, le fait que les professionnels de santé demeureront libres de s'abonner ou non au réseau intranet santé social (RSS), qui ne dispose d'aucune exclusivité, pose problème. Outre la réalité aujourd'hui incontournable que l'utilisation de la technique Internet comporte des risques de divulgation, de déformation et d'intrusion dans les systèmes informatiques, n'est-il pas à craindre que d'autres opérateurs de réseau se mettent sur ce marché et proposent des services qui ne seraient pas soumis aux mêmes contraintes que celles imposées au RSS par le contrat de concession, s'agissant en particulier de la sécurisation du réseau. Par ailleurs, le codage des pathologies imposé aux praticiens conduira le plus probablement à des effets pervers tant du point de vue des données transmises que du dialogue avec le patient. Pour toutes ces raisons, elle lui demande quelles garanties le Gouvernement pourrait envisager afin d'empêcher toutes ces dérives.
N° 318. - M. Christian Demuynck attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur les conséquences de la suppression des classes de quatrième technologique des collèges depuis la rentrée scolaire 1998. Ces classes accueillaient auparavant des enfants issus pour la plupart de quartiers difficiles, qui rencontrent de graves difficultés scolaires. Elles leur permettaient ainsi de suivre une formation débouchant plus rapidement sur le marché du travail grâce à un enseignement plus spécifique. De nombreux stages étaient organisés durant leur scolarité et les élèves travaillaient dans des classes dont l'effectif était allégé. Aujourd'hui, en Seine-Saint-Denis, les collèges ne disposent pas des moyens financiers nécessaires pour maintenir ces classes. Pourtant une instruction datant du 9 janvier 1998, relative à l'organisation de la rentrée scolaire 1998 dans les collèges, devait permettre de maintenir le potentiel mobilisé pour l'enseignement dispensé dans ces classes. Les enfants concernés ont donc été dispersés dans différentes voies qui ne sont plus adaptées à leur profil. Il lui demande donc pour quelles raisons cette instruction n'est pas appliquée, et s'interroge aussi sur l'avenir des troisièmes technologiques.
N° 319. - M. Jean-Paul Delevoye attire l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur les conséquences particulièrement graves pour le secteur du meuble dans la région Nord - Pas-de-Calais de l'arrêté royal du 30 mai 1997 qui a légalisé en Belgique l'ouverture des négociants en meubles, dont un grand nombre est installé en secteur frontalier, quarante dimanches par an, soit trois sur quatre. Ces conséquences ont été quantifiées et considérées comme importantes par une étude réalisée pour la préfecture de région par le secrétariat général pour les affaires régionales (SGAR), publiée en juin 1997. Ainsi, cinquante-cinq établissements évoluant dans le domaine « meubles, salons, cuisines » ont-ils disparu en dix ans dans le seul secteur Lille-Roubaix-Tourcoing. On constate en outre que le chiffre d'affaires des établissements belges est réalisé à 50 % le dimanche, et que la part découlant des commandes des ressortissants des pays riverains, non évaluée exactement, représente plusieurs milliards de francs belges. L'objet de la présente question n'est pas de rouvrir un débat général sur l'ouverture dominicale, mais d'alerter le Gouvernement sur une situation juridique aux antipodes de l'harmonisation sociale européenne et des principes de la libre concurrence, qui fait courir à l'ensemble d'un secteur économique un danger mortel à l'échelle régionale. Il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer avec précision les initiatives qu'elle a prises ou compte prendre dans cette affaire pour parvenir, dans un délai compatible avec la survie de ce secteur, à une situation de juste et saine concurrence.
N° 320. - M. Christian Bonnet expose à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement que, à la différence des principes régissant les liaisons aériennes intercommunales, bien des servitudes demeurent dans le domaine du cabotage maritime à la veille de l'échéance du 1er janvier 1999. Il lui indique en particulier que la perspective d'une révision de l'article 3 du règlement du 7 décembre 1992 a créé une vive inquiétude dans la mesure où elle aboutirait, si par malheur elle se concrétisait, à substituer, pour toutes les questions relatives à l'équipage des navires pratiquant le cabotage avec les îles, la notion d'Etat du pavillon à celle d'Etat d'accueil. Il lui demande quelles actions le Gouvernement a entreprises pour permettre d'écarter une éventualité aussi dommageable sur le plan social.
N° 321. - M. Roland Courteau attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur les graves conséquences des terribles gelées qui ont frappé, en avril dernier, les vignobles et les arbres fruitiers du Midi et tout particulièrement ceux du département de l'Aude. Il lui indique que la période des vendanges a, hélas, confirmé l'importance des pertes de récoltes, et provoqué un plus grand désarroi encore, chez les sinistrés. Il lui rappelle qu'au cours de la séance du 23 avril 1998, et suite à son intervention, plusieurs mesures avaient été annoncées, tant en matière de versement des aides directes, dans des délais très courts, qu'en ce qui concerne l'ensemble d'un dispositif d'urgence et exceptionnel, à la mesure de l'ampleur d'un sinistre lui-même exceptionnel (allégements de cotisations sociales ; bonification des prêts calamités ; exonération des taxes foncières non bâties ; traitement au cas par cas des dossiers ; aides spécifiques aux multisinistrées et aux jeunes agriculteurs ; aides aux structures de coopération...). Aujourd'hui, et face à la désespérance des sinistrés, il lui demande de lui faire connaître, d'une manière beaucoup plus précise et chiffrée, l'ensemble du dispositif qui doit être mis en oeuvre en tenant compte de l'extrême urgence qui s'attache au règlement de ce dossier.

A N N E X E I I

Dates prévisionnelles des séances mensuelles réservées et des séances de questions pour la période d'octobre à décembre 1998
Octobre 1998 :
Jeudi 15 octobre 1998, à 15 heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Mardi 20 octobre 1998, à 9 h 30 : questions orales sans débat ;
Jeudi 22 octobre 1998 : séance mensuelle réservée ;
Mardi 27 octobre 1998, à 9 h 30 : questions orales sans débat ;
Jeudi 29 octobre 1998, à 15 heures : questions d'actualité au Gouvernement.
Novembre 1998 :
Mardi 3 novembre 1998, à 9 h 30 : questions orales sans débat ;
Jeudi 5 novembre 1998 : séance mensuelle réservée ;
Jeudi 5 novembre 1998, à 15 heures : questions d'actualité au Gouvernement.
Mardi 10 novembre 1998, à 16 heures : questions orales sans débat ;
Jeudi 26 novembre 1998, à 15 heures : questions d'actualité au Gouvernement.
Décembre 1998 :
Jeudi 10 décembre 1998 : séance mensuelle réservée ;
Jeudi 10 décembre 1998, à 15 heures : questions d'actualité au Gouvernement ;
Mardi 15 décembre 1998, à 9 h 30 : questions orales sans débat ;
Jeudi 17 décembre 1998, à 15 heures : questions d'actualité au Gouvernement.

Ordre du jour prévisionnel
(Application de l'article 29, alinéa 3 bis, du règlement)

En application de l'article 29, alinéa 3 bis, du règlement du Sénat, M. le ministre des relations avec le Parlement a présenté à la conférence des présidents du mercredi 7 octobre 1998 la communication suivante :
Monsieur le président,
J'ai l'honneur de vous communiquer, en application de l'article 29, alinéa 3 bis, du règlement du Sénat, le calendrier prévisionnel de travail du Sénat des six premiers mois de la session.
Comme il est d'usage, et conformément à la décision du Conseil constitutionnel du 15 décembre 1995, j'assortirai ce calendrier des réserves relatives au caractère indicatif de cette programmation, qui ne saurait lier le Gouvernement dans l'exercice de ses prérogatives mentionnées à l'article 48, premier alinéa, de la Constitution.
Deuxième quinzaine d'octobre :
- projet de loi relatif au mode d'élection des conseillers régionaux et des conseillers à l'élection à l'Assemblée de Corse et au fonctionnement des conseils régionaux ;

- projet de loi organique relatif à la limitation du cumul des mandats électoraux et des fonctions et à leurs conditions d'exercice ;

- projet de loi relatif à la limitation du cumul des mandats électoraux et des fonctions et à leurs conditions d'exercice ;

- loi de règlement pour 1995 ;

- loi de règlement pour 1996 ;

- projet de loi autorisant la ratification du sixième protocole additionnel à l'accord général sur les privilèges et immunités du Conseil de l'Europe ;

- projet de loi autorisant la ratification de l'accord européen concernant les personnes participant aux procédures devant la Cour européenne des droits de l'homme.

Première quinzaine de novembre :
- projet de loi relatif à l'accès au droit et à la résolution amiable des conflits ;

- projet de loi relatif à l'organisation de certains services au transport aérien ;

- deuxième lecture du projet de loi portant modification de l'ordonnance n° 45-2339 du 13 octobre 1945 relative aux spectacles ;

- deuxième lecture du projet de loi relatif aux animaux dangereux et errants et à la protection des animaux ;

- proposition de loi relative au statut des officiers de police judiciaire ;

- projet de loi relatif à la participation des employeurs à l'effort de construction ;

- projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 1999 (12, 16, 17 et 18 novembre).

Deuxième quinzaine de novembre, première quinzaine de décembre :
- projet de loi de finances pour 1999 (19 novembre, 8 décembre) ;

- deuxième lecture du projet de loi constitutionnelle relatif au Conseil supérieur de la magistrature ;

- conclusions de la commission mixte paritaire ou nouvelle lecture du projet de loi relatif au mode d'élection des conseillers régionaux et des conseillers à l'élection à l'Assemblée de Corse et au fonctionnement des conseils régionaux ;

- conclusions de la commission mixte paritaire ou nouvelle lecture du projet de loi relative à la protection de la santé des sportifs et à la lutte contre le dopage.

Deuxième quinzaine de décembre :
- conclusions de la commission mixte paritaire ou nouvelle lecture du projet de loi relatif aux animaux dangereux et errants et à la protection des animaux ;

- projet de loi de finances rectificative pour 1998 ;

- projet de loi constitutionnelle modifiant l'article 88-2 de la Constitution ;

- projet de loi constitutionnelle relatif à l'égalité entre les hommes et les femmes.

Deuxième quinzaine de janvier :
- projet de loi d'orientation agricole ;

- proposition de loi relative au pacte civil de solidarité ;

- projet de loi portant prorogation du mandat des membres des conseils d'orientation et de surveillance des caisses d'épargne ;

- deuxième lecture du projet de loi portant diverses mesures relatives à la sécurité routière.

Première quinzaine de février :
- projet de loi organique relative à la Nouvelle-Calédonie ;

- projet de loi relatif à l'innovation et à la recherche publique.

Deuxième quinzaine de février :
- projet de loi relatif à l'audiovisuel public ;

- deuxième lecture du projet de loi relatif à l'accès au droit et à la résolution amiable des conflits ;

- deuxième lecture du projet de loi relatif aux alternatives aux poursuites et renforçant l'efficacité de la procédure pénale.

Première quinzaine de mars :
- projet de loi autorisant la ratification du traité d'Amsterdam ;

- projet de loi renforçant la protection de la présomption d'innocence et les droits des victimes ;

- conclusions de la commission mixte paritaire ou nouvelle lecture du projet de loi organique relative à la Nouvelle-Calédonie ;

- projet de loi d'orientation relatif à l'aménagement durable du territoire.

Deuxième quinzaine de mars :
- suite du projet de loi d'orientation relatif à l'aménagement durable du territoire ;

- projet de loi sur la modernisation et le développement du service public de l'électricité ;

Eventuellement, diverses conventions.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma haute considération.

Signé : Daniel Vaillant Le Directeur du service du compte rendu intégral, DOMINIQUE PLANCHON