HOMMAGE À CLAUDE ÉRIGNAC,
PRÉFET DE CORSE

M. le président. Madame le ministre, mes chers collègues, au moment de reprendre nos travaux, je voudrais que le Sénat observe une minute de silence après les terribles événements survenus en Corse ces derniers jours. (Mme le ministre, Mmes et MM. les sénateurs se lèvent et observent une minute de silence.)
En votre nom, mes chers collègues, j'ai exprimé notre indignation devant cet acte lâche et inacceptable : l'attentat dont a été victime le représentant de l'Etat, le préfet Claude Erignac.
Le Sénat, comme l'ensemble des institutions de la République, ne saurait accepter l'enchaînement tragique dans lequel certains voudraient pousser une partie du territoire national à laquelle nous sommes tant attachés ; il ne l'accepte pas, il ne s'y résigne pas ; il le rejette et le combattra.
Que chacun sache que, au-delà de la profonde solidarité dont nous assurons la famille de ce serviteur de l'Etat, nous ferons preuve, à notre place, de la détermination la plus totale pour faire reculer la violence et garantir à chacun qu'il peut vivre, sous les lois de la République, dans la sécurité et la paix civile.

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