QUESTIONS D'ACTUALITÉ
AU GOUVERNEMENT

M. le président. L'ordre du jour appelle les questions d'actualité au Gouvernement.
Je voudrais revenir un instant sur les règles régissant ces questions d'actualité. En effet, la quasi-unanimité des membres de la conférence des présidents, lors de la réunion du 20 janvier, ont été sévères à l'égard des questions d'actualité, souhaitant que ces dernières concernent vraiment un sujet d'actualité et ne soulèvent pas trois ou quatre points.
Par ailleurs, mesdames, messieurs les ministres, je dois faire remarquer que, si les auteurs de questions ont été très raisonnables la dernière fois, dépassant seulement de quatre minutes le temps total qui leur était imparti, les ministres, quant à eux, ont excédé de dix-huit minutes leur temps de parole ! (Exclamations.)
Il m'a d'ailleurs été reproché, y compris par nos amis socialistes, de ne pas être assez sévère, même avec les ministres ! (Nouvelles exclamations.)
M. Paul Raoult. Nous demandons la rigueur !
M. Philippe François. Les socialistes ont raison pour une fois !
M. le président. Il est toujours un peu désagréable de procéder à ce genre de mise au point, mais je devais néanmoins le faire, mes chers collègues. Nous allons donc nous efforcer, aujourd'hui, d'être plus sérieux : au bout de deux minutes, j'annoncerai à l'orateur qu'il ne lui reste plus que trente secondes et, trente secondes plus tard, je couperai le micro ! (Applaudissements sur les travées de l'Union centriste et du RPR.)

PROJET DE RESTRUCTURATION DES SUCCURSALES
DE LA BANQUE DE FRANCE