QUATRIÈME PROTOCOLE ANNEXÉ
À L'ACCORD GÉNÉRAL
SUR LE COMMERCE DES SERVICES
Adoption d'un projet de loi

M. le président. L'ordre du jour appelle la discussion du projet de loi (n° 103, 1997-1998), adopté par l'Assemblé nationale, autorisant l'approbation du quatrième protocole (services de télécommunications de base) annexé à l'accord général sur le commerce des services. [Rapport n° 106 (1997-1998)].
Dans la discussion générale, la parole est à M. le secrétaire d'Etat.
M. Jacques Dondoux, secrétaire d'Etat au commerce extérieur. Monsieur le président, monsieur le rapporteur, mesdames, messieurs les sénateurs, le quatrième protocole annexé à l'accord général sur le commerce des services complète, dans le secteur des services de télécommunications de base, les dispositions de l'accord de Marrakech instituant l'Organisation mondiale du commerce, l'OMC. Il doit entrer en vigueur le 1er janvier 1998.
Par cet accord, soixante-neuf pays, qui représentent plus de 90 % du marché mondial des services de télécommunications de base, prennent l'engagement d'ouvrir leur marché aux opérateurs étrangers. C'est un accord important pour notre économie et pour nos entreprises.
Tout d'abord, je veux rappeler qu'il s'inscrit dans un contexte d'ouverture des marchés de télécommunication à la concurrence, qui a été, pour l'essentiel, défini et discuté d'abord dans un cadre européen.
L'Union européenne et ses Etats membres se sont engagés à ouvrir aux entreprises étrangères, à compter du 1er janvier 1998, la totalité du marché unique des services de télécommunications, à l'exception - pour la téléphonie vocale et les infrastructures - de l'Espagne, de l'Irlande, du Portugal et de la Grèce, qui se sont engagés sur des dates de libéralisation ultérieures.
M. Emmanuel Hamel. L'Europe, c'est une passoire !
M. Jacques Dondoux, secrétaire d'Etat. Où il y a tout de même quelques pleins !
La France, quant à elle, avait accepté de supprimer toute limitation aux participations étrangères indirectes au capital des sociétés exploitant des réseaux radioélectriques en France si un engagement international contenant une clause de réciprocité le justifiait. Ce sont les dispositions qui sont contenues dans la loi du 26 juillet 1996 portant réglementation des télécommunications, qui prévoit que la limitation à 20 % de l'investissement étranger dans les réseaux radioélectriques, prévue à l'article L. 33-1 du code des postes et télécommunications, ne porte pas préjudice aux « engagements internationaux souscrits par la France, comportant une clause de réciprocité applicable au secteur des télécommunications ».
La mise en oeuvre du quatrième protocole n'implique donc aucune modification des directives communautaires ou de la législation française en matière de télécommunications.
Il convient, par ailleurs, de noter que les engagements contenus dans la liste de la Communauté européenne et de ses Etats membres ne créent aucune obligation pour les territoires d'outre-mer.
M. Daniel Millaud. Très bien !
M. Jacques Dondoux, secrétaire d'Etat. Mais dès lors que l'Union européenne avait pris la décision d'ouvrir à la concurrence son marché de téléphonie vocale le 1er janvier 1998, la question de l'accès de nos entreprises aux marchés de nos concurrents se posait de manière aiguë. Nos principaux partenaires commerciaux conservaient en effet, pour la plupart, des limitations importantes à l'entrée des opérateurs étrangers sur leurs propres marchés.
Les négociations conduites dans le cadre de l'OMC ont amené l'ensemble des pays participants, la Communauté européenne et ses Etats membres, mais aussi cinquante-quatre membres de l'OMC parmi lesquels l'ensemble des grands pays industrialisés, y compris les Etats-Unis et le Japon, et les grands pays émergents, notamment ceux d'Asie - qui connaissent quelques difficultés - tels que l'Indonésie, la Malaisie ou la Thaïlande, à déposer des listes d'engagement sur les services de télécommunications de base. Cet accord dont nous vous demandons d'autoriser la ratification conduit ainsi à rééquilibrer les efforts d'ouverture des principaux pays membres de l'OMC.
Les Etats-Unis d'Amérique se sont par exemple engagés à soumettre leur pratique réglementaire aux disciplines multilatérales, notamment en ce qui concerne le traitement de la nation la plus favorisée et le traitement national. Ils ont également accepté de supprimer toute limitation aux participations étrangères indirectes dans le capital des exploitants de réseaux radioélectriques.
Bien qu'ils aient déposé dans le même temps une dérogation à la clause de la nation la plus favorisée pour la télévision directe par satellite, dont la légalité est sujette à caution, celle-ci ne gêne pas la France. Cette dérogation porte sur un domaine qui n'était pas a priori couvert par la négociation. La Communauté et ses Etats membres ont réservé leur droit d'en contester le bien-fondé dans le cadre du mécanisme de règlement des différends de l'OMC. Je vous rappelle que l'on fait des panels et que l'on est jugé de manière collective.
Le Japon, quant à lui, s'est engagé à ouvrir pleinement son marché à compter du 1er janvier 1998. Il supprimera la limitation à 33 % des participations étrangères au capital des opérateurs qui possèdent leurs propres infrastructures, ce qui marque un progrès notable par rapport à la situation actuelle.
Ce sont les concessions faites par les Etats-Unis et le Japon sur la question de l'investissement étranger qui ont justifié la suppression par la France de toute limitation aux participations étrangères indirectes dans le capital des sociétés exploitant des réseaux radioélectriques en France.
Ces aspects sont importants, mesdames, messieurs les sénateurs. Ils expliquent pourquoi nous vous avons demandé la faveur d'un examen rapide de ce protocole.
A cette occasion, je remercie la Haute Assemblée d'avoir accepté d'interrompre quelques instants le débat budgétaire. L'accord doit en effet être ratifié le 30 novembre prochain au plus tard, faute de quoi nos partenaires pourraient tirer argument du retard de la France pour remettre en cause les engagements pris à l'issue de ces négociations.
M. Emmanuel Hamel. On y gagnerait peut-être !
M. Jacques Dondoux, secrétaire d'Etat. Ce n'est pas sûr du tout, car ce sont eux qui nous ouvrent leur marché plutôt que l'inverse !
Quelles sont, mesdames, messieurs les sénateurs, les conséquences de ce protocole pour l'économie et les entreprises françaises ?
En premier lieu, je veux souligner le fait que rien, dans cet accord, ne nous conduit à remettre en cause le service public et le service universel des télécommunications fixes. C'est important pour les usagers mais aussi, au-delà, parce que la qualité de nos infrastructures dans ce domaine est un élément important pour la solidité de notre économie sur la scène internationale.
En second lieu, je crois qu'il faut insister sur les conséquences positives de l'ouverture du marché des télécommunications pour nos entreprises.
En France, cela nous permettra d'assurer à nos entreprises l'accès, au meilleur coût, à la capacité d'innovation du secteur. C'est un élément important pour que nos entreprises restent compétitives.
A l'étranger, la position de nos opérateurs, au premier rang desquels France Télécom, dont la performance sur les marchés internationaux est notable, pourra être consolidée.
M. Emmanuel Hamel. Bon, c'est remarquable et Dondoux est un grand homme ! (Sourires.)
M. Jacques Dondoux, secrétaire d'Etat. Hélas ! je ne suis pas le président de France Télécom. Je le regrette d'ailleurs, monsieur le sénateur. Mais c'est vrai que France Télécom est une grande maison !
Au-delà du secteur des services, il faut, enfin, tenir compte de l'impact de l'accord sur nos équipementiers, pour qui ce mouvement d'ouverture est aussi une garantie d'ouverture des marchés d'équipements chez nombre de nos concurrents importants.
Telles sont, monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, les principales observations qu'appelle le quatrième protocole annexé à l'accord général sur le commerce des services, qui fait l'objet du projet de loi aujourd'hui soumis à votre approbation. (Applaudissements.)
M. le président. Je vous remercie, monsieur le secrétaire d'Etat, d'avoir souligné l'effort que consent le Sénat pour permettre à notre pays de tenir ses engagements internationaux.
La parole est à M. le président de la commission.
M. Xavier de Villepin président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, en remplacement de M. Lombard, rapporteur. Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'Etat, mes chers collègues, j'interviens au lieu et place de notre collègue et ami Maurice Lombard, qui a été retenu dans son département.
Nous sommes réunis aujourd'hui dans une relative urgence pour débattre d'un projet de loi ayant pour objet d'autoriser l'approbation du quatrième protocole annexé à l'accord général sur le commerce des services et relatif aux services de télécommunications de base.
Le dispositif final doit être impérativement accepté par toutes les parties avant dimanche prochain, ce qui explique la célérité demandée à la représentation nationale pour se prononcer - vous y avez, fort aimablement fait allusion, monsieur le secrétaire d'Etat.
Qu'il soit cependant permis au président de la commission, qui n'entend évidemment pas compromettre l'engagement de la France, de regretter cette précipitation, cette hâte qui affecte le bon déroulement du travail législatif.
Monsieur le secrétaire d'Etat, vous venez de rappeler le contenu de ce quatrième protocole, qui entérine la libéralisation, au niveau mondial, des services de télécommunications ; je n'y reviens donc pas. Le rapport écrit détaille, par ailleurs, le cadre normatif fixé par l'accord général sur le commerce des services, dans lequel s'inscrit le quatrième protocole.
La libéralisation des services de télécommunications de base constitue un enjeu économique considérable.
L'ouverture à la concurrence des réseaux de télécommunications engendrera rapidement une révolution dans le paysage mondial des télécommunications. Dans le domaine de la téléphonie vocale fixe, qui représente encore les deux tiers des activités des principaux opérateurs actuels, s'ouvre un marché très prometteur sur lequel les acteurs se multiplieront et où les technologies nouvelles trouveront des opportunités de développement.
Cette mutation rapide se fera aussi et surtout au bénéfice du consommateur, passant progressivement du statut d'usager à celui de client. Ce dernier aura la possibilité de choisir entre un nombre croissant d'opérateurs, de services, de gestionnaires de réseaux, lesquels devront être en mesure d'adapter en permanence la qualité et la diversité de leur offre, qu'elle relève du téléphone, du fax, de la transmission de données ou de circuits privés de vidéo.
Le marché mondial des télécommunications a représenté 745 milliards de dollars en 1997, soit à peu près la moitié du produit national brut de la France. Dans ce marché, la part de la France est supérieure à 5 %. Par ailleurs, avec 16 % du marché communautaire, notre pays occupe la deuxième place dans l'Union européenne.
Le nombre des offres de libéralisation inscrites dans le quatrième protocole - soit cinquante-cinq listes représentant soixante-neuf pays - constitue à soi seul un succès puisque les parties représentent 95 % du marché mondial du secteur.
L'un des principaux objectifs de la négociation consistait à obtenir un assouplissement des législations relatives à la part d'investissements étrangers autorisée dans le capital des opérateurs nationaux de services de télécommunications. Des résultats significatifs ont été obtenus à cet égard. Les limitations partielles maintenues, notamment, par les Etats-Unis et par la France n'affectent pas le dispositif d'ensemble. Quant au Japon, l'avancée qui a été réalisée est particulièrement positive.
Cela étant, les résultats de l'accord nécessiteront dans certains Etats des aménagements législatifs. Cela ne touche ni l'Europe ni la France, mais concerne en particulier le Japon et les Etats-Unis. Ces derniers auront ainsi à remanier en profondeur les règles de la Federal communication commission , la FCC, qui conditionnent l'ouverture du marché américain à l'existence d'une réciprocité.
Les derniers développements à cet égard ont de quoi inquiéter : le projet de règlement de la FCC sur la participation des sociétés étrangères sur le marché américain n'apparaît guère compatible avec l'accord que nous examinons. La Commission européenne a opportunément dénoncé certaines clauses « vagues et floues » selon lesquelles, par exemple, les Etats-Unis pourraient refuser de délivrer une licence aux opérateurs étrangers, au prétexte qu'ils seraient « une menace malsaine pour l'intérêt public ou pour la compétitivité commerciale aux Etats-Unis ». Il conviendra, le moment venu, d'user de procédures en cours à l'OMC sur le règlement des différends.
Mes chers collègues, le quatrième protocole sur les télécommunications de base constitue un enjeu économique considérable. Dans le même temps, il est la traduction d'une évolution du commerce mondial, que la France a toujours soutenue, vers plus de multilatéralisme et vers un respect accru des règles de concurrence loyale et d'ouvertures équilibrées et réciproques de marchés des services.
Pour M. Lombard, comme pour moi-même, il s'agit là de raisons majeures qui nous incitent à vous recommander l'adoption du projet de loi qui nous est soumis. (Applaudissements sur les travées de l'Union centriste, du RPR et des Républicains et Indépendants.)
M. le président. La parole est à Mme Terrade.
Mme Odette Terrade. Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'Etat, mes chers collègues, le texte que nous examinons aujourd'hui est dangereux, car il confirme et accentue la politique de déréglementation des télécommunications à l'échelle internationale.
M. Emmanuel Hamel. Très bien !
Mme Odette Terrade. Il s'agit en effet de ratifier un protocole d'accord annexé à l'accord général sur le commerce des services, qui complète, dans le secteur des services de télécommunications de base, les dispositions de l'accord de Maastricht instituant l'Organisation mondiale du commerce.
M. Emmanuel Hamel. Hélas !
Mme Odette Terrade. Ce quatrième protocole confirme la politique, engagée sur le plan mondial, de destruction des monopoles nationaux et d'instauration de la libre concurrence la plus sauvage.
Cet accord cherche à mettre un terme à toute politique de régulation, dans le sens du service public, dans le sens du respect du droit des usagers, pour imposer la loi du marché.
Nous refusons que les télécommunications soient considérées comme une marchandise banale. La multiplication des campagnes de publicité dans notre pays, l'agressivité du marketing entre nouveaux concurrents nous inquiètent déjà.
Cet accord que l'on nous demande de valider aujourd'hui par notre vote comprend deux engagements qui m'apparaissent essentiels.
Premièrement, les Etats signataires s'engagent à ouvrir aux entreprises étrangères la totalité de leur marché national des services de télécommunications à compter du 1er janvier 1998.
Il est à noter - j'insiste sur ce point, monsieur le secrétaire d'Etat - que des exceptions avaient été prévues pour l'Espagne, l'Irlande, le Portugal et la Grèce, modulant pour ces pays l'application de l'accord. Pourquoi n'avons-nous pas demandé la même chose pour la France ?
Deuxièmement, cet accord supprime toute limitation des participations étrangères indirectes au capital des sociétés exploitant des réseaux radio-électriques.
Lors des débats sur la loi Fillon, en 1996, mon groupe avait déjà vigoureusement combattu la possibilité d'ouvrir à hauteur de 20 % le capital aux sociétés étrangères.
Aujourd'hui, sous prétexte de réciprocité avec les Etats-Unis et le Japon, notamment, les vannes vont être grandes ouvertes.
Nous ne pouvons accepter cette situation, qui officialise ce qui va rapidement devenir - nous le pressentons - une véritable jungle, où le profit sera roi et où l'usager sera le grand perdant.
Vous me direz, monsieur le secrétaire d'Etat, qu'il s'agit d'honorer un engagement du précédent gouvernement. Mais, précisément, les Françaises et les Français ont peut-être voté comme ils l'ont fait, le premier juin dernier, pour en finir avec cette logique ultralibérale, destructrice de patrimoine technologique, industriel et scientifique, destructrice des solidarités !
M. Emmanuel Hamel. C'est, hélas ! vrai !
Mme Odette Terrade. Une nation peut toujours reconsidérer ses positions. Nous estimons que, dans ce domaine essentiel des télécommunications, tel aurait dû être le cas.
C'est parce que nous sommes fermement partisans du service public, parce que nous estimons que France Télécom, qui demeure, malgré l'ouverture regrettable du capital, une grande entreprise publique, doit être défendue face à l'agressivité libérale, notamment américaine, que nous voterons contre ce texte.
M. Emmanuel Hamel. Vous ne serez pas les seuls !
M. Jacques Dondoux, secrétaire d'Etat. Je demande la parole.
M. le président. La parole est à M. le secrétaire d'Etat.
M. Jacques Dondoux, secrétaire d'Etat. En vertu de la loi de 1996, il pourra déjà y avoir plusieurs exploitants à partir du 1er janvier 1998. Ceux-ci peuvent être étrangers et participer au capital jusqu'à des valeurs très supérieures à 20 % ou 30 %.
Il suffit qu'une société à capital américain, par exemple, s'établisse dans un pays comme l'Italie ou l'Allemagne, si ce dernier l'accepte, pour qu'elle puisse, ensuite, demander à venir exploiter en France. Il s'agit bien d'une société à capital américain, mais elle a le label européen !
Nous sommes donc dans un système profondément ouvert.
Cela pose un problème, non pas tellement d'ailleurs dans les villes, car je ne crois pas que le service public y soit en danger. Je pense même qu'avec l'émulation, née de la concurrence, le service urbain sera amélioré, aussi bien pour les entreprises que pour les particuliers. (Mme Odette Terrade fait un signe de dénégation.) Le problème du maintien du service public se pose plutôt pour les zones rurales. M'adressant à vous, élus locaux représentant, notamment, les zones rurales, je sais que vous êtes attentifs à ces questions. Un service universel a été défini pour le téléphone fixe, et c'était nécessaire. J'ai plusieurs fois téléphoné, dans une vie antérieure, (Sourires), à M. Gérard Larcher pour lui rappeler qu'à échéance de quinze ans le marché du téléphone portable serait aussi grand que celui du téléphone fixe et qu'il importait que les zones rurales ne soient pas oubliées en ce domaine.
Il convient donc de faire progresser la législation en imposant une obligation de desserte des zones rurales comme des zones urbaines. A nous de réagir contre les pays qui veulent exploiter dans notre pays et d'aller, par exemple, prendre le contrôle d'une société américaine !
Je m'y suis moi-même essayé, à Chicago. Il s'agissait pour nous de devenir majoritaires au sein d'une société américaine et de voir si France Télécom était capable d'exploiter sur un marché concurrentiel et entraîner nos équipes en ce sens. Nous n'y sommes pas arrivés, car la loi américaine nous empêchait d'entrer dans le capital à plus de 20 %. Nous avons dû nous allier avec un certain nombre d'Américains.
Ce protocole va nous permettre d'exiger des Américains qu'ils modifient leur réglementation afin que nous soyons présents sur les marchés les plus intéressants pour les entreprises, notamment les grandes villes américaines. Je vous rappelle que, dans le système américain, les grandes compagnies se partagent la desserte des villes et abandonnent aux autres les campagnes, financièrement moins intéressantes. Là, nous pourrons être présents tout à fait facilement dans les villes.
Il en ira de même au Japon, c'est-à-dire sur un marché tout de même extrêmement fermé.
Mesdames, messieurs les sénateurs, c'est un protocole offensif et non pas défensif qui est soumis à vos suffrages.
Mme Odette Terrade. Vous n'êtes pas convaincant !
M. le président. Personne ne demande plus la parole dans la discussion générale ?...
La discussion générale est close.
Nous passons à la discussion de l'article unique.
« Article unique. - Est autorisée l'approbation du quatrième protocole (services de télécommunications de base) annexé à l'accord général sur le commerce des services, adopté à Genève le 15 avril 1997, et dont le texte est annexé à la présente loi. »