RAPPEL AU RÈGLEMENT

M. Emmanuel Hamel. Je demande la parole pour un rappel au règlement.
M. le président. La parole est à M. Hamel.
M. Emmanuel Hamel. Monsieur le président, l'importance des problèmes de la défense est telle que j'exprime un regret particulier, celui de ne pouvoir, comme la plupart de mes collègues de la commission des finances, assister à ce débat, puisque nous devons recevoir tout à l'heure, au nom de cette commission, M. le ministre de l'économie et des finances.
Monsieur le président, est-il fatal que nos travaux soient organisés de telle sorte qu'il y ait quasiment à la même heure audition du ministre de l'économie et des finances, qui vient présenter le projet de budget pour 1997, devant la commission des finances, avec le devoir pour nous d'y assister - je rappelle que notre absence éventuelle apparaît le lendemain au Journal officiel - déclaration du Gouvernement faite par M. le ministre de la défense en séance publique et réunion de la délégation du Sénat pour l'Union européenne ?
Il est vraiment regrettable que nous soyons ainsi écartelés entre des devoirs que nous ne pouvons assumer compte tenu de leur simultanéité. (Applaudissements.)
M. Claude Estier. Très bien !
M. le président. Monsieur Hamel, il en a toujours été un peu ainsi.
Organiser un débat n'est pas chose facile. Nous avons obtenu du Gouvernement un débat sur la défense, ce dont je me réjouis, et le Gouvernement en a fixé la date à aujourd'hui parce que M. le ministre était libre.
Et si la commission des finances a invité ce même jour M. Arthuis, c'est parce que les ministres ne sont pas aussi disponibles qu'on le souhaiterait. Pour avoir été moi-même ministre, je puis témoigner que les problèmes d'emploi du temps ne sont pas simples à régler.

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