Question de M. LAURENT Daniel (Charente-Maritime - Les Républicains) publiée le 25/04/2024

M. Daniel Laurent attire l'attention de M. le ministre délégué auprès de la ministre du travail, de la santé et des solidarités, chargé de la santé et de la prévention sur la situation de la gynécologie médicale spécialité en reconstitution depuis le rétablissement du diplôme d'études supérieures (DES) de gynécologie médicale en 2003. Force est de constater que la situation ne cesse de se détériorer pour des millions de femmes. En effet, le nombre de postes d'internes créés depuis 2003 est loin de répondre aux besoins et ne compense pas les départs à la retraite. En 2007, on comptait 1 945 gynécologues médicaux en exercice, en 2023, pour plus de 30 millions de femmes en âge de consulter, il n'y en a plus que 816, et 11 départements en sont totalement dépourvus. Les conséquences sont lourdes pour les femmes et plus particulièrement pour les jeunes filles qui n'ont pas toutes accès au travail d'éducation et de prévention effectué par les gynécologues médicaux. Le comité de défense de la gynécologie médicale (CDGM) demande que la gynécologie médicale soit accessible à chaque femme tout au long de sa vie, ce qui nécessite que soient prises des mesures efficientes en termes de postes d'internes ouverts pour la formation de nouveaux gynécologues médicaux. Aussi, il lui demande si le Gouvernement entend augmenter le nombre de postes d'internes en gynécologie médicale et accéder à la demande d'audience des responsables du CDGM.

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En attente de réponse du Ministère auprès de la ministre du travail, de la santé et des solidarités, chargé de la santé et de la prévention.

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