Question de M. BLANC Grégory (Maine-et-Loire - GEST) publiée le 25/04/2024

M. Grégory Blanc interroge M. le ministre des armées sur le sujet des désertions, des démissions et des résiliations de contrats dans l'armée faisant suite à des affaires d'agressions sexistes, sexuelles et racistes.
Plusieurs récits ont, ces dernières semaines, révélés la récurrence de l'exercice de pression interne sur les victimes de violences sexistes, sexuelles ou racistes. Nombreux sont les témoignages se faisant le récit, non seulement du manque d'écoute des victimes, ni même juste de la passivité de la hiérarchie, mais bien du poids d'une pression psychologique infligée par les pairs qui s'abat trop souvent sur les victimes, jusqu'à interrompre parfois leur carrière, en lieu et place de celle des agresseurs. C'est qui apparaît dans la récente enquête de Paris Match intitulée « MeToo dans l'Armée » ou neuf militaires, actuels et anciens, décrivent leurs expériences traumatisantes, dont pour certains, la pression qui leur a été imposée, non seulement pour les faire taire, mais pour les pousser à quitter l'institution. Il souligne l'importance, non seulement de quantifier les violences racistes et sexistes, mais également de comprendre leur traitement et les suites données dans le système militaire afin de mieux les reconnaître, les identifier et les combattre.
Il souhaite ainsi avoir connaissance du nombre annuel de désertions, de démissions et de résiliations de contrat qui sont survenues à la suite du signalement d'actes de violence sexistes, sexuelles ou racistes au sein de l'Armée sur les dix dernières années.

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En attente de réponse du Ministère des armées.

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