Question de M. CHAIZE Patrick (Ain - Les Républicains) publiée le 04/03/2021

M. Patrick Chaize appelle l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur les conséquences, pour les étudiants en médecine, de la réforme des études de santé issue de la loi n° 2019-774 du 24 juillet 2019 relative à l'organisation et à la transformation du système de santé.
Ouvrir le champ des possibles à nos étudiants, diversifier les voies d'accès aux filières de santé, mettre fin au numerus clausus et à la Paces (première année commune aux études de santé), telle est l'ambition du Gouvernement dans un contexte difficile pour notre pays qui manque cruellement de médecins.
Toutefois, en cette année intermédiaire, il s'avère que les étudiants qui inaugurent les nouveaux cursus PASS (parcours accès santé spécifique) et LAS (licence option accès santé) doivent partager la capacité d'accueil en deuxième année d'études de santé avec les derniers redoublants de l'ancien système de la Paces, sans pour autant qu'une augmentation significative de la capacité d'accueil soit annoncée.
Outre les conditions de travail difficiles liées à la situation sanitaire, les étudiants de première année se battent pour réussir, d'autant que le redoublement n'est désormais plus possible, sans savoir pour autant quel nombre de places sera effectivement ouvert dans chacune des filières possibles.
C'est pourquoi, dans un souci de garantie de l'égalité des chances des étudiants en médecine, il lui demande quelle est la réalité de l'augmentation du nombre de places en deuxième année, entre 2020 et 2021, et comment l'équité sera réellement assurée entre les primo-entrants et les doublants.

- page 1404

Transmise au Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche


La question est caduque

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