Question de M. BURGOA Laurent (Gard - Les Républicains) publiée le 21/01/2021

M. Laurent Burgoa attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation au sujet de la limite d'âge d'exercice imposée aux vacataires de l'enseignement supérieur.

Alors que de plus en plus est discuté le report de l'âge légal du départ à la retraite, ces derniers doivent cesser leurs interventions à l'âge de 67 ans suite à un décret de 2010, il s'interroge sur son bien-fondé.

Ces vacataires n'ont aucune obligation à transmettre leur savoir mais nombreux se portent volontaires. Par ailleurs, il semble que les vacataires qui effectuent leurs activités de manière ponctuelle et non répétée ne sont pas concernés par cette limite d'âge. De fait, ni leurs compétences, ni leurs facultés ne sont remises en question. Tandis qu'il est souvent difficile pour les actifs de se libérer de leurs engagements professionnels et de consacrer ainsi de leur temps à la transmission, nous pouvons remettre en question cette auto-privation de talents. D'autant plus que cet âge n'est pas remis en cause pour des professions libérales, entrepreneuriales ou même des fonctions politiques.

Au-delà de ce caractère discriminatoire, cette disposition révèle une nouvelle fois une politique trop centralisatrice. Les responsables de formation ne sont-ils pas en capacité de reconnaitre les aptitudes d'un vacataire, jeune ou moins jeune ?

Il lui demande s'il ne serait pas préférable de laisser aux seuls responsables de formation le libre soin de ces recrutements.

- page 342

Transmise au Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche


La question est caduque

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