Question de M. LAURENT Pierre (Paris - CRCE) publiée le 11/07/2019

M. Pierre Laurent attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur les fermetures des agences de la caisse primaire d'assurance maladie à Paris.
En 2007, il y avait 32 de ces centres à Paris. Entre 2012 et 2019, les organismes de sécurité sociale à Paris ont vu la perte de plus de 1000 agents non remplacés au sein des services. En 2020, si les actuels projets sont appliqués, il ne resterait que neuf agences d'accueil et deux agences aide médicale d'État (AME) pour les plus de 2,5 millions d'assurés parisiens. Ces fermetures se font dans le cadre de contrats d'objectifs et de gestion. Ces derniers se résument à des suppressions d'agents et à des ventes du patrimoine de la CPAM (caisse primaire d'assurance maladie). Ils ont pour effet notamment un temps d'attente accru et des difficultés de gestion des agents des CPAM de Paris ainsi qu'une fragilisation des personnes les plus en difficulté. Il s'agit notamment de personnes âgées et de personnes handicapées qui ont pourtant des besoins de santé et d'accès à l'assurance maladie très importants.
C'est ainsi que dans les 19è et 20è arrondissements, les fermetures programmées de deux agences CPAM (Buttes-Chaumont et Saint-Fargeau) ainsi que la fermeture de trois centres dentaires dans les 9è, 13è et 18è arrondissements auront des conséquences désastreuses.
Nombre d'élus de Paris, tout comme les syndicats des personnels, se prononcent contre cette politique.
Pour toutes ces raisons ne serait-il pas nécessaire que la CPAM réalise une étude sur les conséquences des fermetures d'agence et des baisses du nombre des personnels sur les usagers ainsi que sur la gestion des services d'assurance maladie ? Dans la même logique, ne serait-il pas nécessaire qu'il soit mis fin immédiatement aux fermetures programmées ? Il lui demande ce qu'elle compte faire en ce sens.

- page 3666

Transmise au Ministère des solidarités et de la santé


La question est caduque

Page mise à jour le