Question de M. PELLEVAT Cyril (Haute-Savoie - Les Républicains) publiée le 30/06/2016

M. Cyril Pellevat attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur l'importance de l'accès à la gynécologie médicale. Malgré l'augmentation des postes d'internes que vous avez permise en 2015, ce n'est malheureusement pas suffisant. La chute des effectifs doit être mise en avant, puisqu'elle touche directement la vie quotidienne des femmes. En effet, il est important de rappeler que la gynécologie médicale accompagne les femmes tout au long de leur vie. Les effectifs que vous avez choisis pour les postes d'internes ne permettent pas d'assurer le remplacement des gynécologues partant à la retraite, laissant ainsi des femmes sans suivi médical. Cela va alors en totale opposition avec la réflexion mise en avant par votre ministère, cherchant à « améliorer le diagnostic et la prise en charge ».
Ainsi, il vous prie de bien vouloir reconsidérer le nombre de postes d'internes à l'examen classant national à la hausse.

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Réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé publiée le 11/08/2016

Répondre aux inégalités de santé et améliorer le parcours de santé du patient dans toutes ses composantes (soins, prévention, dépistage, éducation à la santé), représentent des enjeux majeurs pour le Gouvernement. Tout d'abord, le nombre de postes offerts en gynécologie médicale à l'issue des épreuves classantes nationales (ECN) de médecine est en augmentation constante. L'arrêté du 9 juillet 2015 a fixé le nombre de postes offerts en gynécologie médicale à l'issue des épreuves classantes nationales (ECN) de médecine à 68 au titre de l'année universitaire 2015-2016. Ainsi, ce nombre de postes a plus que doublé entre 2012 et 2015, passant de 30 postes à 68 postes. Un effort particulier a été fait pour 2016, puisque 20 postes supplémentaires sont offerts par rapport à l'année passée. Par ailleurs, le Gouvernement s'est mobilisé pour améliorer l'accessibilité aux soins, plus particulièrement, à travers le Pacte territoire santé. L'un des engagements du pacte a conduit à simplifier, en 2013, le dispositif du contrat d'engagement de service public (CESP), bourse versée aux étudiants en médecine en contrepartie d'un engagement à s'installer en zone sous-dense. Il contribue ainsi à l'installation des professionnels dans les zones rurales.

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