Question de M. PERCHERON Daniel (Pas-de-Calais - Socialiste et républicain) publiée le 21/04/2016

M. Daniel Percheron attire l'attention de M. le secrétaire d'État, auprès de la ministre de l'environnement, de l'énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat, chargé des transports, de la mer et de la pêche sur la stratégie de la compagnie aérienne Air France, dont l'État est actionnaire, concernant la vente de son service de restauration à bord de ses appareils. Il lui demande si cette démarche apparaît cohérente avec les efforts entrepris par le précédent ministre des affaires étrangères pour promouvoir la gastronomie française au rang de priorité économique du pays. Il serait pourtant pertinent que les ailes de France comme les terres de France, soient liées à l'attractivité de notre territoire qui accueille chaque année des millions de visiteurs.

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Transmise au Secrétariat d'État, auprès du ministère de l'environnement, de l'énergie et de la mer, chargé des relations internationales sur le climat, chargé des transports, de la mer et de la pêche


Réponse du Secrétariat d'État, auprès du ministère de l'environnement, de l'énergie et de la mer, chargé des relations internationales sur le climat, chargé des transports, de la mer et de la pêche publiée le 04/05/2017

Le groupe Air France-KLM a effectivement choisi de céder 49,99 % du capital de Servair pour poursuivre son recentrage sur ces métiers de base et sa stratégie de désendettement. Par cette opération, Air France souhaite permettre à Servair de disposer des moyens de son développement futur grâce à un partenariat industriel de premier plan. L'entrée au capital de Servair d'un nouvel acteur ne remet pas en cause les prestations proposées par Air France valorisant la gastronomie française. La compagnie aérienne se positionne en effet comme un ambassadeur du savoir-vivre de notre pays et propose des plats élaborés par des chefs étoilés ainsi qu'une sélection de vins français régulièrement renouvelée. Enfin, rien ne permet aujourd'hui de penser que cette cession partielle de Servair impliquerait la fin des synergies développées avec Air France ou de leurs répercussions favorables sur l'attractivité du territoire français.

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