Question de M. LEROY Jean-Claude (Pas-de-Calais - SOC) publiée le 28/03/2013

M. Jean-Claude Leroy attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur l'endométriose.
Cette maladie gynécologique invasive et chronique est souvent invalidante. Alors qu'elle touche actuellement une femme sur dix en âge de procréer, elle reste largement inconnue du grand public.
Par ailleurs, le système de prise en charge ne paraît pas à la hauteur de l'enjeu : les délais de diagnostic sont longs (six ans en moyenne) ; les professionnels de santé, y compris les gynécologues, sont peu formés aux protocoles de soins et aux techniques opératoires adaptés ; les coûts relatifs aux soins sont élevés.
Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles mesures elle entend prendre pour un traitement amélioré de l'endométriose et une meilleure prise en charge de cette pathologie.

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Réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé publiée le 08/08/2013

L'endométriose est une pathologie fréquemment rencontrée en gynécologie puisqu'elle concerne environ une femme sur dix. Elle génère un grand nombre de symptômes et se manifeste par des douleurs pelviennes, des menstruations abondantes et peut entraîner une infertilité. Certaines endométrioses peuvent être des formes asymptomatiques. L'information des patientes et des professionnels de santé se fait à l'aide des outils mis en place par l'Agence nationale de sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé (ANSM), la Haute autorité de santé (HAS) ainsi que par les sociétés savantes, tel que le collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) ou les associations de patients. Ceci est d'autant plus important que l'endométriose est une maladie, malheureusement, encore aujourd'hui difficile à diagnostiquer et à traiter. Il convient, en outre, de s'appuyer davantage sur les structures spécialisées existantes en France, que ce soit dans le domaine de la douleur ou dans celui de l'aide médicale à la procréation. La ministre des affaires sociales et de la santé a tout à fait conscience de la nécessité d'accentuer les efforts engagés afin d'améliorer la qualité des diagnostics et des prises en charge de cette pathologie. Des travaux s'engagent actuellement au niveau des services ministériels à partir des contributions de l'association Endofrance.

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